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Auktionsarchiv: Los-Nr. 248

MIROIR D'EPOQUE LOUIS XIV

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
99.674 €
ca. 143.415 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 248

MIROIR D'EPOQUE LOUIS XIV

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0 €
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99.674 €
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Beschreibung:

MIROIR D'EPOQUE LOUIS XIV En bois sculpté et doré, et verre églomisé, le fronton surmonté d'un masque féminin inscrit dans un cartouche décor de coquilles et volutes de feuillage, le fond et les bordures à décor ornés de chinoiseries or, rouge et bleu sur fond noir, les écoinçons garnis de rinceaux de feuillage, une inscription à l'encre se trouve au dos du miroir, « Joannes ou Joanez…gardien/à paris » Hauteur : 181 cm. (71 1/4 in.), Largeur : 98 cm. (38 1/2 in.) A LOUIS XIV GILTWOOD AND EGLOMISED MIRROR Conçus à l'imitation des marqueteries dites Boulle vers la fin du règne de Louis XIV et au début de la Régence, les miroirs en verre églomisé restent des objets d'exception dont le prix très élevé les destinait principalement aux demeures princières ou à celles des grands seigneurs. Tout aussi rares que les miroirs aux encadrements marquetés de cuivre et d'écaille, leur décor s'inspire généralement et à l'instar de ces derniers, des gravures d'ornement de Jean Ier Berain. Cependant, plus qu'une tentative de pasticher les marqueteries Boulle, les compositions animées de personnages extrême-orientaux jouant d'instruments de musique présentes sur notre miroir reflètent plutôt l'engouement pour les objets exotiques, qui n'eut de cesse de s'accroître à la Cour et à la Ville depuis le dernier quart du XVIIe siècle. Sa réalisation coïncide vraisemblablement avec l'apparition des premiers motifs de la Chine dans les décors muraux des résidences royales et des hôtels parisiens. Ainsi, les appartements de laque aménagés pour la marquise de Seignelay à Sceaux furent augmentés, après l'acquisition du château en 1700 par le duc et la duchesse du Maine, avec un cabinet de la Chine, que cette dernière fit aménager dans l'aile sud et dont les murs étaient revêtus de lambris de laque extrême-orientale. On sait également qu'avant 1716, le jeune Antoine Watteau, peut-être sous la conduite de son maître Claude III Audran, avait déjà réalisé un premier ensemble orné d'arabesques aux chinois pour Joseph-Jean-Baptiste Fleurieu d'Armenonville (1661-1728), au château de La Muette, devenu par la suite la propriété de la duchesse de Berry, puis, en 1719, du roi Louis XV (1) . Plus tard, cette mode allait gagner Paris, comme le témoignent par exemple les quatre panneaux en vernis français conservés au Musée Carnavalet et provenant du cabinet de la Chine aménagé après 1724 pour Louis-François-Armand du Plessis, duc de Richelieu (1696-1788), dans son hôtel de la Place Royale (aujourd'hui n°21 de la Place des Vosges), etc. Bien que plusieurs miroirs figurent dans les inventaires après décès de Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine (2) (1670-1736) et d'Anne-Louise Bénédicte de Bourbon (1676-1753), son épouse (3) ainsi que dans celui très tardif du duc de Richelieu (4) , aucune des descriptions trop succinctes ne permet, hélas, un rapprochement avec notre pièce. On est également très mal renseigné sur les artisans pratiquant l'art du verre églomisé et l'histoire n'a conservé que le souvenir de Jean-Baptiste Glomy (vers 1711-1786), dessinateur et encadreur parisien, dont le nom est à l'origine de l'appellation de cette technique. Pratiqué depuis l'Antiquité, le procédé assez complexe connut un regain d'intérêt en France à partir de la fin du XVIIe siècle : il consistait à fixer sous verre un décor exécuté à la feuille d'or et gravé à la pointe, puis recouvert de vernis colorés (5) . L'habileté de l'artiste qui réalisait le décor de ce type d'objets était doublé d'une vraie prouesse technique, liée à la fabrication de miroirs de telles dimensions. Seule la Manufacture royale de Glaces établie grâce aux efforts de Colbert par lettres patentes d'octobre 1665, dans le Faubourg Saint-Antoine, était capable de produire à la fin du XVIIe siècle des miroirs de dimensions supérieures à 200 cm. Leurs prix prohibitifs les destinaient quasi-exclusivement à l'usage de la Couronne. Cependant, la manufacture avait la faculté de revendre à des particuliers et à des marchands

Auktionsarchiv: Los-Nr. 248
Auktion:
Datum:
22.06.2011
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

MIROIR D'EPOQUE LOUIS XIV En bois sculpté et doré, et verre églomisé, le fronton surmonté d'un masque féminin inscrit dans un cartouche décor de coquilles et volutes de feuillage, le fond et les bordures à décor ornés de chinoiseries or, rouge et bleu sur fond noir, les écoinçons garnis de rinceaux de feuillage, une inscription à l'encre se trouve au dos du miroir, « Joannes ou Joanez…gardien/à paris » Hauteur : 181 cm. (71 1/4 in.), Largeur : 98 cm. (38 1/2 in.) A LOUIS XIV GILTWOOD AND EGLOMISED MIRROR Conçus à l'imitation des marqueteries dites Boulle vers la fin du règne de Louis XIV et au début de la Régence, les miroirs en verre églomisé restent des objets d'exception dont le prix très élevé les destinait principalement aux demeures princières ou à celles des grands seigneurs. Tout aussi rares que les miroirs aux encadrements marquetés de cuivre et d'écaille, leur décor s'inspire généralement et à l'instar de ces derniers, des gravures d'ornement de Jean Ier Berain. Cependant, plus qu'une tentative de pasticher les marqueteries Boulle, les compositions animées de personnages extrême-orientaux jouant d'instruments de musique présentes sur notre miroir reflètent plutôt l'engouement pour les objets exotiques, qui n'eut de cesse de s'accroître à la Cour et à la Ville depuis le dernier quart du XVIIe siècle. Sa réalisation coïncide vraisemblablement avec l'apparition des premiers motifs de la Chine dans les décors muraux des résidences royales et des hôtels parisiens. Ainsi, les appartements de laque aménagés pour la marquise de Seignelay à Sceaux furent augmentés, après l'acquisition du château en 1700 par le duc et la duchesse du Maine, avec un cabinet de la Chine, que cette dernière fit aménager dans l'aile sud et dont les murs étaient revêtus de lambris de laque extrême-orientale. On sait également qu'avant 1716, le jeune Antoine Watteau, peut-être sous la conduite de son maître Claude III Audran, avait déjà réalisé un premier ensemble orné d'arabesques aux chinois pour Joseph-Jean-Baptiste Fleurieu d'Armenonville (1661-1728), au château de La Muette, devenu par la suite la propriété de la duchesse de Berry, puis, en 1719, du roi Louis XV (1) . Plus tard, cette mode allait gagner Paris, comme le témoignent par exemple les quatre panneaux en vernis français conservés au Musée Carnavalet et provenant du cabinet de la Chine aménagé après 1724 pour Louis-François-Armand du Plessis, duc de Richelieu (1696-1788), dans son hôtel de la Place Royale (aujourd'hui n°21 de la Place des Vosges), etc. Bien que plusieurs miroirs figurent dans les inventaires après décès de Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine (2) (1670-1736) et d'Anne-Louise Bénédicte de Bourbon (1676-1753), son épouse (3) ainsi que dans celui très tardif du duc de Richelieu (4) , aucune des descriptions trop succinctes ne permet, hélas, un rapprochement avec notre pièce. On est également très mal renseigné sur les artisans pratiquant l'art du verre églomisé et l'histoire n'a conservé que le souvenir de Jean-Baptiste Glomy (vers 1711-1786), dessinateur et encadreur parisien, dont le nom est à l'origine de l'appellation de cette technique. Pratiqué depuis l'Antiquité, le procédé assez complexe connut un regain d'intérêt en France à partir de la fin du XVIIe siècle : il consistait à fixer sous verre un décor exécuté à la feuille d'or et gravé à la pointe, puis recouvert de vernis colorés (5) . L'habileté de l'artiste qui réalisait le décor de ce type d'objets était doublé d'une vraie prouesse technique, liée à la fabrication de miroirs de telles dimensions. Seule la Manufacture royale de Glaces établie grâce aux efforts de Colbert par lettres patentes d'octobre 1665, dans le Faubourg Saint-Antoine, était capable de produire à la fin du XVIIe siècle des miroirs de dimensions supérieures à 200 cm. Leurs prix prohibitifs les destinaient quasi-exclusivement à l'usage de la Couronne. Cependant, la manufacture avait la faculté de revendre à des particuliers et à des marchands

Auktionsarchiv: Los-Nr. 248
Auktion:
Datum:
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