Auktionsarchiv: Los-Nr. 109

Méditations poétiques. À Paris, au dépôt de la librairie grecque-latine-allemande

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Méditations poétiques. À Paris, au dépôt de la librairie grecque-latine-allemande

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Méditations poétiques. À Paris, au dépôt de la librairie grecque-latine-allemande, 1820. In-8, vi-118-(2 blanches) pp., maroquin bleu nuit, dos à nerfs fleuronnés, encadrement doré de filets pleins et pointillés avec fleurons dorés, coupes filetées, dentelle intérieure dorée, tranches dorées, dos terni avec petit accroc à un nerfs, mors et coupes frottés (Joly r. d.). ÉDITION ORIGINALE RARE, tirée à 500 exemplaires seulement, exemplaire de second tirage, avec table et feuillet 110 cartonné. LE PREMIER ET LE PLUS CÉLÈBRE RECUEIL POÉTIQUE DE LAMARTINE, comprenant des pièces universellement connues comme «Le Lac», «L'Isolement» ou «Le Vallon». Souvent considérées comme marquant la naissance du romantisme poétique les Méditations poétiques se rattachent encore au classicisme par leur vocabulaire, leur rhétorique et leur retenue. Néanmoins, par la sensibilité inquiète qui les inspire - celle d'un auteur en quête du bonheur et de la vérité -, elles marquent une innovation majeure dans l'histoire de la littérature française. Lamartine reprend le mouvement du texte philosophique ou religieux, qui va de la contemplation à l'élévation par la réflexion, mais en l'appliquant au paysage. Par ailleurs, le primat qu'il accorde à la musique dans son art poétique en fait un précurseur, sur ce plan, des mouvements symbolistes. Les Méditations poétiques rencontrèrent un succès durable, faisant l'objet de sept éditions en un an, et Lamartine continua à les augmenter jusqu'en 1849. EXEMPLAIRE ENRICHI D'UN POÈME AUTOGRAPHE SIGNÉ DE LAMARTINE, «CHANTER ET PRIER», AVEC VARIANTE: datée du 12 juin 1852 et intitulée «À une pauvre ouvrière poète», avec la mention «improvisé», la présente version présente une variante avec le texte édité dans la Pléiade par Marius-François Guyard d'après le manuscrit autographe conservé à la bibliothèque municipale de Nantes. Les deux derniers vers se lisent ici: «Quand le travail au jour dispute son denier / Chanter n'est pas chanter, ô femme! C'est prier!», et, dans l'édition de la Pléiade: «Quand le travail au jour arrache son denier / Chanter n'est pas chanter, ô femme! C'est prier!» (Oeuvres poétiques complètes de Lamartine, Pléiade, 1977, p. 1784, et note pp. 1957-1958). Originellement paru en juillet 1852 dans la Revue de Paris, ce poème était une réponse à Augustine Blanchecotte, qui avait écrit en juin 1851 le poème «À M. Alph. de L.». La poétesse publia son poème et, en annexe, celui de Lamartine dans son recueil Rêves et réalités (1855), et répondit à son tour à Lamartine en décembre 1852 par une nouvelle pièce de vers, «Fleurs de Monceaux. Remerciement». Provenance: «B. Dufresne, 1820

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Méditations poétiques. À Paris, au dépôt de la librairie grecque-latine-allemande, 1820. In-8, vi-118-(2 blanches) pp., maroquin bleu nuit, dos à nerfs fleuronnés, encadrement doré de filets pleins et pointillés avec fleurons dorés, coupes filetées, dentelle intérieure dorée, tranches dorées, dos terni avec petit accroc à un nerfs, mors et coupes frottés (Joly r. d.). ÉDITION ORIGINALE RARE, tirée à 500 exemplaires seulement, exemplaire de second tirage, avec table et feuillet 110 cartonné. LE PREMIER ET LE PLUS CÉLÈBRE RECUEIL POÉTIQUE DE LAMARTINE, comprenant des pièces universellement connues comme «Le Lac», «L'Isolement» ou «Le Vallon». Souvent considérées comme marquant la naissance du romantisme poétique les Méditations poétiques se rattachent encore au classicisme par leur vocabulaire, leur rhétorique et leur retenue. Néanmoins, par la sensibilité inquiète qui les inspire - celle d'un auteur en quête du bonheur et de la vérité -, elles marquent une innovation majeure dans l'histoire de la littérature française. Lamartine reprend le mouvement du texte philosophique ou religieux, qui va de la contemplation à l'élévation par la réflexion, mais en l'appliquant au paysage. Par ailleurs, le primat qu'il accorde à la musique dans son art poétique en fait un précurseur, sur ce plan, des mouvements symbolistes. Les Méditations poétiques rencontrèrent un succès durable, faisant l'objet de sept éditions en un an, et Lamartine continua à les augmenter jusqu'en 1849. EXEMPLAIRE ENRICHI D'UN POÈME AUTOGRAPHE SIGNÉ DE LAMARTINE, «CHANTER ET PRIER», AVEC VARIANTE: datée du 12 juin 1852 et intitulée «À une pauvre ouvrière poète», avec la mention «improvisé», la présente version présente une variante avec le texte édité dans la Pléiade par Marius-François Guyard d'après le manuscrit autographe conservé à la bibliothèque municipale de Nantes. Les deux derniers vers se lisent ici: «Quand le travail au jour dispute son denier / Chanter n'est pas chanter, ô femme! C'est prier!», et, dans l'édition de la Pléiade: «Quand le travail au jour arrache son denier / Chanter n'est pas chanter, ô femme! C'est prier!» (Oeuvres poétiques complètes de Lamartine, Pléiade, 1977, p. 1784, et note pp. 1957-1958). Originellement paru en juillet 1852 dans la Revue de Paris, ce poème était une réponse à Augustine Blanchecotte, qui avait écrit en juin 1851 le poème «À M. Alph. de L.». La poétesse publia son poème et, en annexe, celui de Lamartine dans son recueil Rêves et réalités (1855), et répondit à son tour à Lamartine en décembre 1852 par une nouvelle pièce de vers, «Fleurs de Monceaux. Remerciement». Provenance: «B. Dufresne, 1820

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