Maurice DENIS (1870-1943) "Les brûleurs de goémon" hsc mbd 1899, 42.5x55 Expositions : 1970, Paris, musée de l'Orangerie, Maurice Denis n° 162 1972, Brest, musée des Beaux-Arts, Le Temps de Gauguin 1979, Pont-Aven, musée de l'Hôtel de Ville, Maurice Denis n° 39 1983, Villefranche-sur-Mer, chapelle Saint-Elme, Maurice Denis Images de Bretagne, de Pont-Aven à Perros-Guirec, n° 3 1985, Perros-Guirec, Maison des Traouïeros, Maurice Denis à Perros-Guirec, n° 29 2009, Pont-Aven, musée, Maurice Denis et la Bretagne, la leçon de Pont-Aven, n° 43 Historique : Collection de Maurice Denis puis de son fils Dominique Denis, et collection familiale par descendance Catalogue raisonné : La peinture est inscrite dans le catalogue raisonné de l'uvre de Maurice Denis Commentaire : « Les Brûleurs de goémon » 1899, huile sur carton, H. 42,5 L. 55, Monogramme vertical de latelier en bas à droite - Expositions : 1970, Paris, musée de lOrangerie, Maurice Denis n° 162 /1972, Brest, musée des beaux-arts, Le Temps de Gauguin / 1979, Pont-Aven, musée de lHôtel-de-ville, Maurice Denis n° 39 /1983, Villefranche-sur-Mer, chapelle Saint-Elme, Maurice Denis Images de Bretagne, de Pont-Aven à Perros-Guirec, n° 3 / 1985, Perros-Guirec, Maison des Traouïeros, Maurice Denis à Perros-Guirec, n° 29 / 2009, Pont-Aven, musée, Maurice Denis et la Bretagne, la leçon de Pont-Aven, n° 43 / Historique : Collection de Maurice Denis puis de son fils Dominique Denis, et collection familiale par descendance. Catalogue raisonné : La peinture est inscrite dans le Catalogue raisonné de luvre de Maurice Denis Maurice Denis explore la Bretagne au gré des étés. En 1899, il sinstalle en famille au Pouldu. Il peint diverses scènes familiales dans lhôtel où il demeure ou dans les environs quil explore aussi à la recherche de nouveaux thèmes. Le goémon linspire, un sujet auquel il a déjà consacré deux peintures en 1890 à Perros-Guirec. Le ramassage du goémon, son séchage et son brûlage sont des activités importantes pour Le Pouldu car le goémon dépave y est abondant. Durant son séjour, le peintre est dailleurs témoin, après une tempête le 6 septembre, de laffairement de la population du hameau. Sa belle-sur Eva Meurier alors présente, écrira à ses parents (archives collection famille Denis) : « Pour terminer la journée, nous avons vu pêcher le goémon, le goémon est une grande herbe qui se trouve dans la mer et que les bretons prennent pour engrais, c'est excessivement curieux à voir ramasser, les bretons se jettent dans ces lames hautes dont je te parlais tout à l'heure et, à l'aide de gros râteaux de bois, ils ramènent ces herbes sur le bord ; les vagues passent par-dessus leur tête ; au bout de vingt minutes environ, ils se prennent tous par les mains et dansent en rond en chantant des chansons bretonnes. » Maurice Denis fera une toile de cette scène « Danse des pêcheurs de goémon » (collection particulière). Pour cette scène de brûlage de goémon, le peintre sest installé sur une plage un peu en contrebas de la dune. Il observe quatre hommes en plein travail, celui de droite extrayant des algues du tas où elles ont séché et les trois autres à gauche alimentant le foyer creusé dans le sol. Le vent pousse la fumée vers la gauche. Comme Paul Gauguin ou Paul Sérusier en 1889-1890, Denis cherche à séloigner du pittoresque. Cette scène lui permet de mettre en uvre des innovations graphiques qui font écho à ses recherches théoriques. Pour le premier plan, il nhésite pas à se placer en contrebas, en en accentuant le côté vertical. Sans aller jusquà lantinaturalisme radical de Gauguin qui a donné une couleur vermillon au sable rose des plages du Pouldu, Denis renforce sa tonalité rose. La scène animée est vue den bas et les personnages sont traités comme des figures découpées, rendues impersonnelles par labsence de détails et la couleur uniforme. Pour le traitement des frondaisons, des nuages et des algues déposées sur le sable, Denis joue avec une grand
Maurice DENIS (1870-1943) "Les brûleurs de goémon" hsc mbd 1899, 42.5x55 Expositions : 1970, Paris, musée de l'Orangerie, Maurice Denis n° 162 1972, Brest, musée des Beaux-Arts, Le Temps de Gauguin 1979, Pont-Aven, musée de l'Hôtel de Ville, Maurice Denis n° 39 1983, Villefranche-sur-Mer, chapelle Saint-Elme, Maurice Denis Images de Bretagne, de Pont-Aven à Perros-Guirec, n° 3 1985, Perros-Guirec, Maison des Traouïeros, Maurice Denis à Perros-Guirec, n° 29 2009, Pont-Aven, musée, Maurice Denis et la Bretagne, la leçon de Pont-Aven, n° 43 Historique : Collection de Maurice Denis puis de son fils Dominique Denis, et collection familiale par descendance Catalogue raisonné : La peinture est inscrite dans le catalogue raisonné de l'uvre de Maurice Denis Commentaire : « Les Brûleurs de goémon » 1899, huile sur carton, H. 42,5 L. 55, Monogramme vertical de latelier en bas à droite - Expositions : 1970, Paris, musée de lOrangerie, Maurice Denis n° 162 /1972, Brest, musée des beaux-arts, Le Temps de Gauguin / 1979, Pont-Aven, musée de lHôtel-de-ville, Maurice Denis n° 39 /1983, Villefranche-sur-Mer, chapelle Saint-Elme, Maurice Denis Images de Bretagne, de Pont-Aven à Perros-Guirec, n° 3 / 1985, Perros-Guirec, Maison des Traouïeros, Maurice Denis à Perros-Guirec, n° 29 / 2009, Pont-Aven, musée, Maurice Denis et la Bretagne, la leçon de Pont-Aven, n° 43 / Historique : Collection de Maurice Denis puis de son fils Dominique Denis, et collection familiale par descendance. Catalogue raisonné : La peinture est inscrite dans le Catalogue raisonné de luvre de Maurice Denis Maurice Denis explore la Bretagne au gré des étés. En 1899, il sinstalle en famille au Pouldu. Il peint diverses scènes familiales dans lhôtel où il demeure ou dans les environs quil explore aussi à la recherche de nouveaux thèmes. Le goémon linspire, un sujet auquel il a déjà consacré deux peintures en 1890 à Perros-Guirec. Le ramassage du goémon, son séchage et son brûlage sont des activités importantes pour Le Pouldu car le goémon dépave y est abondant. Durant son séjour, le peintre est dailleurs témoin, après une tempête le 6 septembre, de laffairement de la population du hameau. Sa belle-sur Eva Meurier alors présente, écrira à ses parents (archives collection famille Denis) : « Pour terminer la journée, nous avons vu pêcher le goémon, le goémon est une grande herbe qui se trouve dans la mer et que les bretons prennent pour engrais, c'est excessivement curieux à voir ramasser, les bretons se jettent dans ces lames hautes dont je te parlais tout à l'heure et, à l'aide de gros râteaux de bois, ils ramènent ces herbes sur le bord ; les vagues passent par-dessus leur tête ; au bout de vingt minutes environ, ils se prennent tous par les mains et dansent en rond en chantant des chansons bretonnes. » Maurice Denis fera une toile de cette scène « Danse des pêcheurs de goémon » (collection particulière). Pour cette scène de brûlage de goémon, le peintre sest installé sur une plage un peu en contrebas de la dune. Il observe quatre hommes en plein travail, celui de droite extrayant des algues du tas où elles ont séché et les trois autres à gauche alimentant le foyer creusé dans le sol. Le vent pousse la fumée vers la gauche. Comme Paul Gauguin ou Paul Sérusier en 1889-1890, Denis cherche à séloigner du pittoresque. Cette scène lui permet de mettre en uvre des innovations graphiques qui font écho à ses recherches théoriques. Pour le premier plan, il nhésite pas à se placer en contrebas, en en accentuant le côté vertical. Sans aller jusquà lantinaturalisme radical de Gauguin qui a donné une couleur vermillon au sable rose des plages du Pouldu, Denis renforce sa tonalité rose. La scène animée est vue den bas et les personnages sont traités comme des figures découpées, rendues impersonnelles par labsence de détails et la couleur uniforme. Pour le traitement des frondaisons, des nuages et des algues déposées sur le sable, Denis joue avec une grand
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