Le Sourire, journal sérieux, numéro 2, 19 septembre 1899, reproduction mécanique (par le miméographe Edison) illustré de six dessins autographiés et de deux bois gravés (monogramme PGO et le titre Le Sourire (Mongan, Kornfeld & Joachim 56 et 57), dimension totale 34 x 25 cm, très rare exemplaire de cette publication réputée tirée entre 25 et 30 exemplaires, papier très fragilisé, nombreuses déchirures essentiellement dans les bords, petits manques sur les bords avec perte de texte dans les deux dernières lignes des pages 2, 3 et 4. Au tout dernier temps de son séjour à Tahiti, Gauguin crée un journal mensuel, Le Sourire, dont le premier numéro paraît le 21 août 1899. Seul journal illustré de Tahiti, son fondateur mêlant ses dessins à sa prose manuscrite, délibérément polémique, Le Sourire, journal sérieux puis journal méchant, tourne surtout en dérision le gouverneur et l'administration locale. Chacun des 9 numéros de quatre pages (plus 3 suppléments de 2 pages) parus entre août 1899 et avril 1900 est imprimé sur une feuille de papier de mauvaise qualité avec le Miméographe Edison ou Liméographe, appareil de polycopie permettant de reproduire en fac-similé écritures et dessins. Ce procédé ne permettait qu'un tirage très restreint, entre 25 et 30 exemplaires par numéro. Gauguin a d'ailleurs écrit dans le numéro d'octobre 1899: «Le Petit Journal tire à un million d'exemplaires et Le Sourire vingt et un. Ajoutez quatre numéros mais gratis au Dépôt Légal». Dans une lettre à George-Daniel de Monfreid datée de décembre 1899, Gauguin déclare également: «J'ai créé un journal Le Sourire autographié système Edison, qui fait fureur. Malheureusement, on se le repasse de main en main et je n'en vends que très peu» (L.-J. Bouge (éd.), Le Sourire, Papeete, 1899-1900, Paris, 1952, p. 10). Le Sourire est illustré de bois originaux imprimés directement par l'artiste sur le papier. L'emplacement de ces bois et la qualité de l'impression varient selon les exemplaires, l'impression se faisant à la main. Le numéro 2 présenté ici est orné de deux bois, le titre Le Sourire (M., K. & J. 57) faiblement imprimé sur la page 1 et le monogramme PGO (M., K. & J. 57), imprimé plus fortement sur la page 4. La mauvais qualité du papier utilisé pour l'impression et le tirage très restreint ont fait du Sourire un document d'une très grande rareté. On connaît aujourd'hui moins d'une dizaine de série complète du journal dont la moitié sont conservés dans des collections publiques.
Le Sourire, journal sérieux, numéro 2, 19 septembre 1899, reproduction mécanique (par le miméographe Edison) illustré de six dessins autographiés et de deux bois gravés (monogramme PGO et le titre Le Sourire (Mongan, Kornfeld & Joachim 56 et 57), dimension totale 34 x 25 cm, très rare exemplaire de cette publication réputée tirée entre 25 et 30 exemplaires, papier très fragilisé, nombreuses déchirures essentiellement dans les bords, petits manques sur les bords avec perte de texte dans les deux dernières lignes des pages 2, 3 et 4. Au tout dernier temps de son séjour à Tahiti, Gauguin crée un journal mensuel, Le Sourire, dont le premier numéro paraît le 21 août 1899. Seul journal illustré de Tahiti, son fondateur mêlant ses dessins à sa prose manuscrite, délibérément polémique, Le Sourire, journal sérieux puis journal méchant, tourne surtout en dérision le gouverneur et l'administration locale. Chacun des 9 numéros de quatre pages (plus 3 suppléments de 2 pages) parus entre août 1899 et avril 1900 est imprimé sur une feuille de papier de mauvaise qualité avec le Miméographe Edison ou Liméographe, appareil de polycopie permettant de reproduire en fac-similé écritures et dessins. Ce procédé ne permettait qu'un tirage très restreint, entre 25 et 30 exemplaires par numéro. Gauguin a d'ailleurs écrit dans le numéro d'octobre 1899: «Le Petit Journal tire à un million d'exemplaires et Le Sourire vingt et un. Ajoutez quatre numéros mais gratis au Dépôt Légal». Dans une lettre à George-Daniel de Monfreid datée de décembre 1899, Gauguin déclare également: «J'ai créé un journal Le Sourire autographié système Edison, qui fait fureur. Malheureusement, on se le repasse de main en main et je n'en vends que très peu» (L.-J. Bouge (éd.), Le Sourire, Papeete, 1899-1900, Paris, 1952, p. 10). Le Sourire est illustré de bois originaux imprimés directement par l'artiste sur le papier. L'emplacement de ces bois et la qualité de l'impression varient selon les exemplaires, l'impression se faisant à la main. Le numéro 2 présenté ici est orné de deux bois, le titre Le Sourire (M., K. & J. 57) faiblement imprimé sur la page 1 et le monogramme PGO (M., K. & J. 57), imprimé plus fortement sur la page 4. La mauvais qualité du papier utilisé pour l'impression et le tirage très restreint ont fait du Sourire un document d'une très grande rareté. On connaît aujourd'hui moins d'une dizaine de série complète du journal dont la moitié sont conservés dans des collections publiques.
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