Beschreibung:

Le Déluge Toile 184 x 267,5 cm Signée en bas au centre LEANDRO A PONTE BASSA Restaurations Notre tableau est la reprise par Leandro, d'un des tableaux peint par son père Jacopo appartenant à une série de quatre compositions. Cette série originale, située vers 1574 et ayant pour thème l'histoire de Noé, est conservée au palais épiscopal de Kromeriz en Moravie. Jacopo devait en réaliser une seconde version aujourd'hui partiellement connue, le Déluge ayant disparu, conservée à la Walker Art Gallery de Liverpool. L'histoire des reprises par Leandro a longtemps été problématique. Une série de quatre tableaux qui a probablement appartenue à Fouquet, avant d'entrer dans les collections de Louis XIV et d'être nationalisée en 1792, a longtemps été attribuée à Gerolamo. Les tableaux ont été dispersés depuis dans différents musées, Le Déluge, appartenant à celui des Beaux Arts de Nancy (voir Musée des Beaux Arts de Nancy - Peintures italiennes et espagnoles du XIVe au XIXe siècle, Nancy, 2006, n°14 reproduit p. 104). Ce n'est qu'en 1998, à l'occasion de l'exposition Bassano et ses fils dans les Musées français, que Jean Habert réattribua ces oeuvres à Leandro (qui à partir de 1575 peignait dans l'atelier de son père), Gerolamo étant encore trop jeune. Il devait vraisemblablement s'agir de commandes spécifiques, et Leandro en donna lui-même plusieurs autres versions. Représentant de l'Ecole maniériste vénitienne, Leandro del Ponte prit comme son père Jacopo ou son frère Francesco, le nom de sa ville natale de Bassano. Il étudia la peinture dans l'atelier de son père avant de rejoindre Francesco à Venise, où il se spécialisa avec succès dans les scènes religieuses et les portraits influencés par le Tintoret. Il retourna à Bassano del Grappa en 1575, toujours dans l'atelier de son père dont il reprend les compositions religieuses ou populaires. A la mort de ce dernier et après le suicide de Francesco en 1592, il reprend définitivement l'atelier de Venise. Il achève le tableau de Francesco destiné à Montecassino. Le Portrait du doge Marino Grimani de 1595 - 1596, lui valut d'être fait chevalier. Il travailla sans doute également pour la cour de Rodolphe II.