Beschreibung:

Georges BATAILLE - Jean FAUTRIER L'ALLELUIAH (CATECHISME DE DIANUS). AVEC NEUF DESSINS ORIGINAUX, LITHOGRAPHIES ET LETTRINES DE JEAN FAUTRIER Paris, Librairie Auguste Blaizot, 1947, in-4°, maroquin bleu nuit orné sur les plats d'un décor d'arabesques entremêlées poussées à l'œser gris, dos lisse mosaïqué de pièces de box gris formant les lettres du titre disposées verticalement, doublure bord à bord et gardes de même box, tranches dorées, couverture et dos, chemise et étui bordés de même maroquin (P.-L. Martin - 1962). ÉDITION ORIGINALE. Un catéchisme charnel selon Georges Bataille (1897-1962). En une série de préceptes amoureux, l'auteur tente, sous le nom de Dianus, personnage et pseudonyme qu'il utilisa à plusieurs reprises, de dresser un double portrait sans fard du plaisir et du désir. Chaque partie, intitulée " Fragment I[-IX]?", semble être une réponse que l'auteur de l'Histoire de l'œil donne aux questions que lui aurait posées Diane Kotchoubey de Beauharnais (1918-1989), sa seconde femme, au moment de leur rencontre. Le texte sera réédité la même année chez K Éditeur (Alain Gheerbrant), sans les illustrations. 18 autographies reportées sur pierre et tirées en violet et 100 lettrines lithographiées en violet de Jean Fautrier (1898-1964). L'artiste poursuit ici dans la veine très libre qui avait déjà été la sienne pour les illustrations de Mme Edwarda, parue deux ans auparavant chez le même éditeur. Ses croquis, presque primitifs et d'une intense vigueur, constituent autant de contrepoints aux aphorismes érotiques de Georges Bataille L'un des 8 premiers exemplaires sur japon impérial, après un exemplaire unique sur japon impérial, contenant : - neuf dessins originaux au crayon et à l'encre, alternativement rouge et noire, sur chine contrecollé, signés " Perdu ", - une suite de 18 eaux-fortes tirée en noir sur chine, reprenant les lithographies in-texte, dont elles constituent une reformulation. Jean Perdu est le pseudonyme avec lequel l'artiste avait précédemment signé les illustrations de Mme Edwarda. Intéressante reliure de l'époque de Pierre-Lucien Martin (1913-1985), l'une des plus réussie sur cet ouvrage. Édition limitée à 92 exemplaires. Dimensions : 273 x 206 mm. Bibliographie : Peyré (Y.), Peinture et poésie, Gallimard, 2001, pp. 32, 135-136, 238, n° 49, ill. n° 108 ; Mason (R. M.), Jean Fautrier Les estampes, Genève, Galerie Tendance, 1986, pp. 73-87, n° 170-187, pp. 179-180 ; […], Fautrier. 1898-1964, Musée d'art moderne de la ville de Paris, 1989, pp. 174, 183-187 et 190-191 ; Peyré (Y.), Fautrier, ou les outrages de l'impossible, Regard, 1990, pp. 361-370 ; Bataille (G.), Œuvres, NRF, La Pléiade, 2004, pp. CXVII-CXIX.