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Auktionsarchiv: Los-Nr. 21

EUGÈNE BOUDIN (1824 - 1898)

Schätzpreis
80.000 € - 120.000 €
ca. 86.812 $ - 130.218 $
Zuschlagspreis:
175.500 €
ca. 190.445 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 21

EUGÈNE BOUDIN (1824 - 1898)

Schätzpreis
80.000 € - 120.000 €
ca. 86.812 $ - 130.218 $
Zuschlagspreis:
175.500 €
ca. 190.445 $
Beschreibung:

Le Havre. Le Bassin du Commerce, 1884 Huile sur panneau Signée, datée ‘[18]84' et située ‘Le Havre' en bas à gauche 32,5 x 41 cm - 12 5/8 x 16 1/8 in. PROVENANCE - Collection Jules-Charles Choquet, Paris - Collection particulière, France (par descendance) EXPOSITION Exposition des oeuvres d'Eugène Boudin, Paris, École des Beaux-Arts, 9-30 janvier 1899, n°351 BIBLIOGRAPHIE - Exposition des oeuvres d'Eugène Boudin du 9 au 30 janvier 1899, Supplément au catalogue, Paris : s.e. [École des Beaux-Arts], n.d. [1899], décrit sous le n°351, n.p. - Robert Schmit, Eugène Boudin, 1824 - 1898, Tome II, Paris : Galerie Schmit, 1973, décrit et reproduit sous le n°1883, p. 224 C'est au Havre qu'Eugène Boudin (1824-1898), fils de marin né à Honfleur, ouvre à seulement vingt ans un négoce de papeterie. Il en met à profit la vitrine pour exposer les tableaux des peintres de passage qui, en retour, lui prodiguent leurs conseils et l'incitent à abandonner son commerce au profit de l'art. C'est encore au Havre et grâce aux deux paysages qu'il envoie en 1850 à l'exposition des Amis des arts que Boudin se fait remarquer. Ainsi se voit-il attribuer par la ville une pension qui lui permet pendant trois ans d'approfondir sa technique. S'il fréquente Paris, capitale des arts, il reste fidèle au Havre, à Honfleur et à la ferme Saint-Siméon où il côtoie les peintres connus autrefois et s'adonne à la pratique du plein air. En 1858, c'est sans surprise au Havre qu'a lieu la rencontre capitale entre Monet, tout juste âgé de 17 ans, et Boudin qui l'entraîne sur le motif et l'alerte sur le caractère transitoire de toute chose. L'été suivant, Boudin se lie d'amitié avec Courbet et les deux hommes font la connaissance de Baudelaire qui s'enthousiasme pour ses ciels normands. Après la réussite de la vente aux enchères de ses oeuvres en 1868, Boudin a enfin les moyens de voyager. Il parcourt l'Ouest de la France, se hasarde à Venise et renouvelle son inspiration. Il retourne cependant inlassablement en Normandie pour y décliner ses vues de port, avec une constante prédilection pour celui du Havre, ses scènes de plage - où fleurissent les crinolines - et ses troupeaux. Loin d'être des redites, ces tableaux - à la fois semblables et différents - sont des variations sur un thème qui éclairent sa participation à la première exposition impressionniste de 1874. En 1881, le marchand Durand-Ruel se réserve la production du peintre qui devient un artiste consacré. Il s'éteint en 1898 et se voit célébrer par une rétrospective à l'École des Beaux-Arts en 1899. Il laisse un œuvre abondant qui accorde une place de choix aux vues du Havre, à l'instar de notre tableau au millésime de 1884. Prêté par Jules Choquet à l'exposition de 1899, il est typique du travail de l'artiste par sa touche spontanée, qui ne sacrifie en rien l'acuité de l'observation, et son aspiration à fixer l'éphémère - eau, air, humanité en mouvement - dans le droit fil des Impressionnistes alors au sommet de leur art.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 21
Auktion:
Datum:
15.11.2023
Auktionshaus:
Aguttes
Aguttes Neuilly
Beschreibung:

Le Havre. Le Bassin du Commerce, 1884 Huile sur panneau Signée, datée ‘[18]84' et située ‘Le Havre' en bas à gauche 32,5 x 41 cm - 12 5/8 x 16 1/8 in. PROVENANCE - Collection Jules-Charles Choquet, Paris - Collection particulière, France (par descendance) EXPOSITION Exposition des oeuvres d'Eugène Boudin, Paris, École des Beaux-Arts, 9-30 janvier 1899, n°351 BIBLIOGRAPHIE - Exposition des oeuvres d'Eugène Boudin du 9 au 30 janvier 1899, Supplément au catalogue, Paris : s.e. [École des Beaux-Arts], n.d. [1899], décrit sous le n°351, n.p. - Robert Schmit, Eugène Boudin, 1824 - 1898, Tome II, Paris : Galerie Schmit, 1973, décrit et reproduit sous le n°1883, p. 224 C'est au Havre qu'Eugène Boudin (1824-1898), fils de marin né à Honfleur, ouvre à seulement vingt ans un négoce de papeterie. Il en met à profit la vitrine pour exposer les tableaux des peintres de passage qui, en retour, lui prodiguent leurs conseils et l'incitent à abandonner son commerce au profit de l'art. C'est encore au Havre et grâce aux deux paysages qu'il envoie en 1850 à l'exposition des Amis des arts que Boudin se fait remarquer. Ainsi se voit-il attribuer par la ville une pension qui lui permet pendant trois ans d'approfondir sa technique. S'il fréquente Paris, capitale des arts, il reste fidèle au Havre, à Honfleur et à la ferme Saint-Siméon où il côtoie les peintres connus autrefois et s'adonne à la pratique du plein air. En 1858, c'est sans surprise au Havre qu'a lieu la rencontre capitale entre Monet, tout juste âgé de 17 ans, et Boudin qui l'entraîne sur le motif et l'alerte sur le caractère transitoire de toute chose. L'été suivant, Boudin se lie d'amitié avec Courbet et les deux hommes font la connaissance de Baudelaire qui s'enthousiasme pour ses ciels normands. Après la réussite de la vente aux enchères de ses oeuvres en 1868, Boudin a enfin les moyens de voyager. Il parcourt l'Ouest de la France, se hasarde à Venise et renouvelle son inspiration. Il retourne cependant inlassablement en Normandie pour y décliner ses vues de port, avec une constante prédilection pour celui du Havre, ses scènes de plage - où fleurissent les crinolines - et ses troupeaux. Loin d'être des redites, ces tableaux - à la fois semblables et différents - sont des variations sur un thème qui éclairent sa participation à la première exposition impressionniste de 1874. En 1881, le marchand Durand-Ruel se réserve la production du peintre qui devient un artiste consacré. Il s'éteint en 1898 et se voit célébrer par une rétrospective à l'École des Beaux-Arts en 1899. Il laisse un œuvre abondant qui accorde une place de choix aux vues du Havre, à l'instar de notre tableau au millésime de 1884. Prêté par Jules Choquet à l'exposition de 1899, il est typique du travail de l'artiste par sa touche spontanée, qui ne sacrifie en rien l'acuité de l'observation, et son aspiration à fixer l'éphémère - eau, air, humanité en mouvement - dans le droit fil des Impressionnistes alors au sommet de leur art.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 21
Auktion:
Datum:
15.11.2023
Auktionshaus:
Aguttes
Aguttes Neuilly
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