CATHERINE DE MEDICIS. Lettre de Catherine de Médicis du 18 octobre 1574. Catherine de Médicis prie de Bourdeille de se joindre à une députation du Poitou qui rencontrera le Roi : " Monsieur de Bourdeilles vous voiez ce que le Roi, Monsieur mon fils vous a mandé et comme il veult donner la paix a ses subiets pourveu quils sen rendent dignes ne desiran rien tant que les ouyr et recepvoir en sa bonne grace. Le lieutenant de Poitou se peut asseurer quil ne scaurait luy faire service qui lui soit plus agreable que faire reussir ceste negociation selon que le Roy Monseigneur et fils désire. Comme je vous prie lui dire de ma part et l'asseurer que je embrasseray tousjours ce qui luy concernera avecque autant d'affection que me sera possible pourvu que ses actions respondent a ce quil nous a mandé. Au demeurant il me semble que vous ferez beaucoup pour le service du roy Monseigneur mon fils que de venir avecque ceux qu'ils depputeront ainsi quil vous en prie. Ce que je faitz aussi autant que je puis. Il a ésté baillé deux cents escus au capitaine La Salle de sorte quil vous rendra les cinquante que vous lui avez avancés dont le Roy Monseigneur et fils vous scayt tout bon gré. Priant Dieu vous avoir Monsieur de Bourdeilles en sa sainte et digne garde. Escript à Lyon le 18e jour d'octobre 1574. Catherine "
CATHERINE DE MEDICIS. Lettre de Catherine de Médicis du 18 octobre 1574. Catherine de Médicis prie de Bourdeille de se joindre à une députation du Poitou qui rencontrera le Roi : " Monsieur de Bourdeilles vous voiez ce que le Roi, Monsieur mon fils vous a mandé et comme il veult donner la paix a ses subiets pourveu quils sen rendent dignes ne desiran rien tant que les ouyr et recepvoir en sa bonne grace. Le lieutenant de Poitou se peut asseurer quil ne scaurait luy faire service qui lui soit plus agreable que faire reussir ceste negociation selon que le Roy Monseigneur et fils désire. Comme je vous prie lui dire de ma part et l'asseurer que je embrasseray tousjours ce qui luy concernera avecque autant d'affection que me sera possible pourvu que ses actions respondent a ce quil nous a mandé. Au demeurant il me semble que vous ferez beaucoup pour le service du roy Monseigneur mon fils que de venir avecque ceux qu'ils depputeront ainsi quil vous en prie. Ce que je faitz aussi autant que je puis. Il a ésté baillé deux cents escus au capitaine La Salle de sorte quil vous rendra les cinquante que vous lui avez avancés dont le Roy Monseigneur et fils vous scayt tout bon gré. Priant Dieu vous avoir Monsieur de Bourdeilles en sa sainte et digne garde. Escript à Lyon le 18e jour d'octobre 1574. Catherine "
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