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Auktionsarchiv: Los-Nr. 17

BRACQUEMOND, Félix (1833-1914). Album de

Japonisme
15.11.2018 - 15.11.2018
Schätzpreis
20.000 € - 30.000 €
ca. 22.678 $ - 34.018 $
Zuschlagspreis:
52.500 €
ca. 59.531 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 17

BRACQUEMOND, Félix (1833-1914). Album de

Japonisme
15.11.2018 - 15.11.2018
Schätzpreis
20.000 € - 30.000 €
ca. 22.678 $ - 34.018 $
Zuschlagspreis:
52.500 €
ca. 59.531 $
Beschreibung:

BRACQUEMOND, Félix (1833-1914). Album de planches gravées de motifs pour le décor d'un service de la maison Rousseau. [Paris : François-Eugène Rousseau 1866]. Un des dix exemplaires, sur papier Japon, de cette superbe suite d'eaux-fortes de Bracquemond, initiateur du japonisme en France. En mars 1866, François-Eugène Rousseau confie au graveur et céramiste Félix Bracquemond son projet de réaliser un service en faïence. Outre les conseils techniques qu'il lui prodigue, Bracquemond se charge également de dessiner les motifs japonais d'animaux, d'insectes et de végétaux, pour lesquels il s'inspire largement de Hiroshige et d'Hokusai. Les sujets sont gravés par Bracquemond lui-même, imprimés et reportés sur papier, avant d'être découpés et directement appliqués sur la faïence. Le service est réalisé par les manufactures de Montereau et de Creil, dont les ouvriers se chargent de mettre le décor en couleurs. Dès sa première présentation à l'Exposition Universelle de Paris en 1867, les critiques ne tarissent pas d'éloges et Rousseau remporte une médaille de bronze. Quatre ans plus tard, lorsque le service est exposé à Londres, il reçoit les louanges de nul autre que Stéphane Mallarmé, qui voit dans ce "service de table demandé, hardiment, au maître aquafortiste Bracquemond où se pavanent, rehaussés de couleurs joyeuses, les hôtes ordinaires de la basse-cour et des viviers" "la parfaite traduction du haut charme japonais faite par un esprit très français ". Un exemplaire de la suite complète sur papier Japon, comme celui-ci, est rarissime, puisque Beraldi évaluait leur tirage à "10 exemplaires [tout] au plus". La remarquable reliure en kami-kawa est caractéristique de l'essor du japonisme dans la seconde moitié du XIXème siècle, une mode qui touche également les bibliophiles qui, notamment à la suite des frères Goncourt, ne tardent pas "à faire recouvrir de peaux estampées de décors japonisants plusieurs livres de leur bibliothèque ". Une Vie, une collection - Bibliotheca Wittockiana : p. 97 ; Beraldi : Les graveurs du XIXème siècle , III, 143-144 & XIII, 12 ; Thirion : "Le japonisme en France dans la seconde moitié du XIXe siècle à la faveur de la diffusion de l'estampe japonaise", Cahiers de l'AEF , 1961, pp. 117-130. In-folio oblong (316 x 492 mm). 28 eaux-fortes originales de Bracquemond, sur papier Japon. Tirage limité d'après Beraldi à "10 exemplaires au plus" (rousseurs marginales, pliure marginale sur le coin inférieur droit de la planche n°6). Reliure de l'époque en kami-kawa (papier-cuir japonais), plats entièrement estampés d'un décor japonisant qui se poursuit sur le dos lisse, gardes de papier hara-kami à motifs végétaux (coiffes et mors usés, piqûres sur les gardes). Provenance : Charles Royer (envoi autographe signé de Bracquemond sur la première planche: " A mon ami Ch. Royer "). Exposition : Cabinet cantonal des estampes, Vevey et Fondation Neumann, Gingins, du 2 octobre 2003 au 8 février 2004 (cat. 53, p. 85) -- Musée National Adrien-Dubouché, Limoges, du 5 avril au 4 juillet 2005 (cat. 13, pp. 45-53).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 17
Auktion:
Datum:
15.11.2018 - 15.11.2018
Auktionshaus:
Christie's
Paris
Beschreibung:

BRACQUEMOND, Félix (1833-1914). Album de planches gravées de motifs pour le décor d'un service de la maison Rousseau. [Paris : François-Eugène Rousseau 1866]. Un des dix exemplaires, sur papier Japon, de cette superbe suite d'eaux-fortes de Bracquemond, initiateur du japonisme en France. En mars 1866, François-Eugène Rousseau confie au graveur et céramiste Félix Bracquemond son projet de réaliser un service en faïence. Outre les conseils techniques qu'il lui prodigue, Bracquemond se charge également de dessiner les motifs japonais d'animaux, d'insectes et de végétaux, pour lesquels il s'inspire largement de Hiroshige et d'Hokusai. Les sujets sont gravés par Bracquemond lui-même, imprimés et reportés sur papier, avant d'être découpés et directement appliqués sur la faïence. Le service est réalisé par les manufactures de Montereau et de Creil, dont les ouvriers se chargent de mettre le décor en couleurs. Dès sa première présentation à l'Exposition Universelle de Paris en 1867, les critiques ne tarissent pas d'éloges et Rousseau remporte une médaille de bronze. Quatre ans plus tard, lorsque le service est exposé à Londres, il reçoit les louanges de nul autre que Stéphane Mallarmé, qui voit dans ce "service de table demandé, hardiment, au maître aquafortiste Bracquemond où se pavanent, rehaussés de couleurs joyeuses, les hôtes ordinaires de la basse-cour et des viviers" "la parfaite traduction du haut charme japonais faite par un esprit très français ". Un exemplaire de la suite complète sur papier Japon, comme celui-ci, est rarissime, puisque Beraldi évaluait leur tirage à "10 exemplaires [tout] au plus". La remarquable reliure en kami-kawa est caractéristique de l'essor du japonisme dans la seconde moitié du XIXème siècle, une mode qui touche également les bibliophiles qui, notamment à la suite des frères Goncourt, ne tardent pas "à faire recouvrir de peaux estampées de décors japonisants plusieurs livres de leur bibliothèque ". Une Vie, une collection - Bibliotheca Wittockiana : p. 97 ; Beraldi : Les graveurs du XIXème siècle , III, 143-144 & XIII, 12 ; Thirion : "Le japonisme en France dans la seconde moitié du XIXe siècle à la faveur de la diffusion de l'estampe japonaise", Cahiers de l'AEF , 1961, pp. 117-130. In-folio oblong (316 x 492 mm). 28 eaux-fortes originales de Bracquemond, sur papier Japon. Tirage limité d'après Beraldi à "10 exemplaires au plus" (rousseurs marginales, pliure marginale sur le coin inférieur droit de la planche n°6). Reliure de l'époque en kami-kawa (papier-cuir japonais), plats entièrement estampés d'un décor japonisant qui se poursuit sur le dos lisse, gardes de papier hara-kami à motifs végétaux (coiffes et mors usés, piqûres sur les gardes). Provenance : Charles Royer (envoi autographe signé de Bracquemond sur la première planche: " A mon ami Ch. Royer "). Exposition : Cabinet cantonal des estampes, Vevey et Fondation Neumann, Gingins, du 2 octobre 2003 au 8 février 2004 (cat. 53, p. 85) -- Musée National Adrien-Dubouché, Limoges, du 5 avril au 4 juillet 2005 (cat. 13, pp. 45-53).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 17
Auktion:
Datum:
15.11.2018 - 15.11.2018
Auktionshaus:
Christie's
Paris
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