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Auktionsarchiv: Los-Nr. 43

BERNARD BUFFET (1928-1999)

Schätzpreis
150.000 € - 180.000 €
ca. 168.816 $ - 202.579 $
Zuschlagspreis:
243.488 €
ca. 274.031 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 43

BERNARD BUFFET (1928-1999)

Schätzpreis
150.000 € - 180.000 €
ca. 168.816 $ - 202.579 $
Zuschlagspreis:
243.488 €
ca. 274.031 $
Beschreibung:

Toreador, 1958 Huile sur toile, signée et datée en haut à droite, et numérotée V84 au dos 160 x 50 cm - 63 x 19 5/8 in. Oil on canvas, signed and dated upper right, and numbered V84 on the reverse Le certificat rédigé par Ida et maurice Garnier en date du 10 septembre 2009 sera remis à l'acquéreur PROVENANCE Collection Michel Garnier jusqu'en 1989 Transmis familialement depuis Collection privée, Paris Le succès de Bernard Buffet attend son paroxysme dans les années 50 et la galerie Charpentier y a contribué en exposant régulièrement ses oeuvres prisées par exemple par de grandes artistes tels qu’Andy Warhol et Francis Bacon Chaque année, une exposition est consacrée à un thème particulier et en 1967, ce sont les corridas qui sont mises à l’honneur à travers des huiles sur toiles, déclinées par la suite en planches lithographiques. A l’image du cycle d’oeuvres qui avait porté sur le cirque, le monde de la tauromachie est le prétexte métaphorique d’une réflexion sur le dialogue, à la fois fascinant et violent entre la vie et la mort. Notre personnage porte la chaquetilla, veste courte brodée, et la montera, coiffe réservée aux toréadors à pied. Il tient dans son dos la capote de brega (une cape rose doublée d’un tissu jaune). Malgré ces attributs, l’attitude figée et hiératique de la figure masculine ne laisse pas indifférent : le toréro est plutôt malingre, presque dégingandé ; ses traits tirés, son oeil morne, son teint cireux et ses pommettes saillantes le rendent presque cadavérique. Le ballet furieux qu’est une corrida n’intéresse que peu Buffet : pour lui c’est bien l’annonce par un torero hiératique d’une mort inéluctable de l’homme ou de la bête, qui importe. Né en 1928 dans une famille de la petite bourgeoisie, Bernard Buffet est considéré comme l’un des plus grands artistes du XXe, lui qui a pourtant subi par moments les foudres de la critique de son vivant. Il dessine sans arrêt dès son enfance, peignant sur les nappes et les draps de sa grand-mère. Ses toiles représentant des nus masculins lui valent de se faire remarquer à partir des années 40, alors que sa palette est déjà sombre, marquée par l’austérité de la période d’après-guerre. A la fin de cette décennie, les galeries ne tardent plus à s’intéresser à ses oeuvres et c’est la galerie Drouant- David, devenue Galerie David et Garnier puis Maurice Garnier (rue Matignon) lui consacre une exposition personnelle annuelle au mois de février. C’est à partir de 1952 que ces expositions deviennent thématiques, sans pour autant empiéter sur sa pratique régulière des grands genres (portrait, paysage et nature morte). Grand admirateur de Rembrandt, avec qui il partage le goût du travail passionné et acharné, ou Cézanne et Courbet, il peut s’isoler dans son atelier des heures durant, loin de la violence du monde. Il se détache rapidement de ces premières influences, pour adopter ce style qui lui est inhérent : des lignes aigues, coupantes. Son succès commercial lui permet de s’offrir le luxe de pouvoir s’isoler de l’agitation parisienne et de produire plus de 8 000 oeuvres dans sa carrière. Paradoxalement, c’est également un homme du monde. Celui qui fut le compagnon de Pierre Bergé pendant huit ans fait régulièrement la couverture des magazines. Son luxe jugé ostentatoire lui vaut de vives critiques de son vivant : lui qui peignait la pauvreté de sa jeunesse se laisse séduire désormais par une peinture monumentale, plus mystique. Maurice Garnier a consacré sa carrière en exposant chaque année les oeuvres de ce peintre aussi décrié qu’adulé. En 1958, il rencontre Annabelle. C’est un coup de foudre, le couple sera marié pendant 41 ans. Ils s’installent à Tourtour et adoptent 3 enfants. Le sud de la France et la vie de famille apportent alors la paix à cet artiste tourmenté. En 1999, atteint de la maladie de Parkinson, n’étant plus capable de peindre, il met fin à ses jours. Bernard Buffet reached the height of his success in the 1950s. The Galerie Charpentier played its part

Auktionsarchiv: Los-Nr. 43
Auktion:
Datum:
27.03.2019
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

Toreador, 1958 Huile sur toile, signée et datée en haut à droite, et numérotée V84 au dos 160 x 50 cm - 63 x 19 5/8 in. Oil on canvas, signed and dated upper right, and numbered V84 on the reverse Le certificat rédigé par Ida et maurice Garnier en date du 10 septembre 2009 sera remis à l'acquéreur PROVENANCE Collection Michel Garnier jusqu'en 1989 Transmis familialement depuis Collection privée, Paris Le succès de Bernard Buffet attend son paroxysme dans les années 50 et la galerie Charpentier y a contribué en exposant régulièrement ses oeuvres prisées par exemple par de grandes artistes tels qu’Andy Warhol et Francis Bacon Chaque année, une exposition est consacrée à un thème particulier et en 1967, ce sont les corridas qui sont mises à l’honneur à travers des huiles sur toiles, déclinées par la suite en planches lithographiques. A l’image du cycle d’oeuvres qui avait porté sur le cirque, le monde de la tauromachie est le prétexte métaphorique d’une réflexion sur le dialogue, à la fois fascinant et violent entre la vie et la mort. Notre personnage porte la chaquetilla, veste courte brodée, et la montera, coiffe réservée aux toréadors à pied. Il tient dans son dos la capote de brega (une cape rose doublée d’un tissu jaune). Malgré ces attributs, l’attitude figée et hiératique de la figure masculine ne laisse pas indifférent : le toréro est plutôt malingre, presque dégingandé ; ses traits tirés, son oeil morne, son teint cireux et ses pommettes saillantes le rendent presque cadavérique. Le ballet furieux qu’est une corrida n’intéresse que peu Buffet : pour lui c’est bien l’annonce par un torero hiératique d’une mort inéluctable de l’homme ou de la bête, qui importe. Né en 1928 dans une famille de la petite bourgeoisie, Bernard Buffet est considéré comme l’un des plus grands artistes du XXe, lui qui a pourtant subi par moments les foudres de la critique de son vivant. Il dessine sans arrêt dès son enfance, peignant sur les nappes et les draps de sa grand-mère. Ses toiles représentant des nus masculins lui valent de se faire remarquer à partir des années 40, alors que sa palette est déjà sombre, marquée par l’austérité de la période d’après-guerre. A la fin de cette décennie, les galeries ne tardent plus à s’intéresser à ses oeuvres et c’est la galerie Drouant- David, devenue Galerie David et Garnier puis Maurice Garnier (rue Matignon) lui consacre une exposition personnelle annuelle au mois de février. C’est à partir de 1952 que ces expositions deviennent thématiques, sans pour autant empiéter sur sa pratique régulière des grands genres (portrait, paysage et nature morte). Grand admirateur de Rembrandt, avec qui il partage le goût du travail passionné et acharné, ou Cézanne et Courbet, il peut s’isoler dans son atelier des heures durant, loin de la violence du monde. Il se détache rapidement de ces premières influences, pour adopter ce style qui lui est inhérent : des lignes aigues, coupantes. Son succès commercial lui permet de s’offrir le luxe de pouvoir s’isoler de l’agitation parisienne et de produire plus de 8 000 oeuvres dans sa carrière. Paradoxalement, c’est également un homme du monde. Celui qui fut le compagnon de Pierre Bergé pendant huit ans fait régulièrement la couverture des magazines. Son luxe jugé ostentatoire lui vaut de vives critiques de son vivant : lui qui peignait la pauvreté de sa jeunesse se laisse séduire désormais par une peinture monumentale, plus mystique. Maurice Garnier a consacré sa carrière en exposant chaque année les oeuvres de ce peintre aussi décrié qu’adulé. En 1958, il rencontre Annabelle. C’est un coup de foudre, le couple sera marié pendant 41 ans. Ils s’installent à Tourtour et adoptent 3 enfants. Le sud de la France et la vie de famille apportent alors la paix à cet artiste tourmenté. En 1999, atteint de la maladie de Parkinson, n’étant plus capable de peindre, il met fin à ses jours. Bernard Buffet reached the height of his success in the 1950s. The Galerie Charpentier played its part

Auktionsarchiv: Los-Nr. 43
Auktion:
Datum:
27.03.2019
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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