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Auktionsarchiv: Los-Nr. 170

Anne VALLAYER-COSTER (1744-1818)

Schätzpreis
700 € - 1.000 €
ca. 787 $ - 1.124 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 170

Anne VALLAYER-COSTER (1744-1818)

Schätzpreis
700 € - 1.000 €
ca. 787 $ - 1.124 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

-Manufacture des Gobelins Vase de fleurs et prunes, premier tiers du XIXe siècle Tableau en tapisserie des Gobelins. Laine et soie, monté sur châssis ovale. Signé «Mme Vallayer Coster» et portant une date «1781» sur l'entablement. H. 50 cm - L. 42 cm Sous verre, accident et usures. OEuvre en rapport: Anne Vallayer-Coster Vase de fleurs et prunes, huile sur toile ovale, conservée au musée Nissim de Camondo, n° 431 du catalogue raisonné de l'artiste, reproduit. Provenance: Madame André Loyer puis par descendance. Exposition: Femmes peintres du XVIIIe siècle, Paris, 1926, n° 99. Bibliographie: Mariane Roland Michel, Anne Vallayer-Coster 1744-1818, Comptoir international du Livre, 1970, n° 429. Notre tapisserie représente un bouquet composé de lys, roses, chrysanthème et autres fleurs dans un vase en porcelaine blanc serti d'une monture en bronze doré. Il repose près de deux prunes sur un entablement de pierre. Ce sujet est très similaire à la nature morte réalisée par Anne Vallayer-Coster et conservée au musée Nissim de Camondo à Paris. Comme l'indique le catalogue raisonné de Vallayer-Coster, la tapisserie de basse lice a été tissée en laine et soie par un certain Deyrolle. Les commissaires du Lycée des Arts l'ont d'ailleurs félicité en 1806 d'avoir «su rendre et la touche spirituelle et la finesse du ton et ces accords de nuances de l'original». Fille d'une orfèvre ayant exercé longtemps à la manufacture des Gobelins, Anne Vallayer-Coster entre à l'Académie des Beaux-Arts en 1770 après avoir été l'élève de Madeleine Basseporte et de Claude Joseph Vernet Son entourage proche de la famille royale lui permet de se voir confier la responsabilité du cabinet des peintures de la reine Marie-Antoinette. Elle enseignera aussi le dessin à la souveraine. Ses natures mortes d'une qualité exceptionnelle et ses liens avec la manufacture des Gobelins ont abouti à la réalisation de plusieurs tableaux en tapisserie d'après ses modèles. Ces oeuvres connaîtront une extraordinaire succès tout au long du XIXe siècle, les amateurs admirant la précision et le luxe de la réalisation alliés à l'amour du détail.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 170
Beschreibung:

-Manufacture des Gobelins Vase de fleurs et prunes, premier tiers du XIXe siècle Tableau en tapisserie des Gobelins. Laine et soie, monté sur châssis ovale. Signé «Mme Vallayer Coster» et portant une date «1781» sur l'entablement. H. 50 cm - L. 42 cm Sous verre, accident et usures. OEuvre en rapport: Anne Vallayer-Coster Vase de fleurs et prunes, huile sur toile ovale, conservée au musée Nissim de Camondo, n° 431 du catalogue raisonné de l'artiste, reproduit. Provenance: Madame André Loyer puis par descendance. Exposition: Femmes peintres du XVIIIe siècle, Paris, 1926, n° 99. Bibliographie: Mariane Roland Michel, Anne Vallayer-Coster 1744-1818, Comptoir international du Livre, 1970, n° 429. Notre tapisserie représente un bouquet composé de lys, roses, chrysanthème et autres fleurs dans un vase en porcelaine blanc serti d'une monture en bronze doré. Il repose près de deux prunes sur un entablement de pierre. Ce sujet est très similaire à la nature morte réalisée par Anne Vallayer-Coster et conservée au musée Nissim de Camondo à Paris. Comme l'indique le catalogue raisonné de Vallayer-Coster, la tapisserie de basse lice a été tissée en laine et soie par un certain Deyrolle. Les commissaires du Lycée des Arts l'ont d'ailleurs félicité en 1806 d'avoir «su rendre et la touche spirituelle et la finesse du ton et ces accords de nuances de l'original». Fille d'une orfèvre ayant exercé longtemps à la manufacture des Gobelins, Anne Vallayer-Coster entre à l'Académie des Beaux-Arts en 1770 après avoir été l'élève de Madeleine Basseporte et de Claude Joseph Vernet Son entourage proche de la famille royale lui permet de se voir confier la responsabilité du cabinet des peintures de la reine Marie-Antoinette. Elle enseignera aussi le dessin à la souveraine. Ses natures mortes d'une qualité exceptionnelle et ses liens avec la manufacture des Gobelins ont abouti à la réalisation de plusieurs tableaux en tapisserie d'après ses modèles. Ces oeuvres connaîtront une extraordinaire succès tout au long du XIXe siècle, les amateurs admirant la précision et le luxe de la réalisation alliés à l'amour du détail.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 170
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