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Auktionsarchiv: Los-Nr. 119

[DREYFUS] -- PICQUART. 6 L.A.S., DONT 5 À FRANÇOIS CRUCY, JOURNALISTE À L'AURORE. [AVEC :] 2 MS AUTOGRAPHES. 1904-1906.

Schätzpreis
3.000 € - 5.000 €
ca. 3.371 $ - 5.618 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 119

[DREYFUS] -- PICQUART. 6 L.A.S., DONT 5 À FRANÇOIS CRUCY, JOURNALISTE À L'AURORE. [AVEC :] 2 MS AUTOGRAPHES. 1904-1906.

Schätzpreis
3.000 € - 5.000 €
ca. 3.371 $ - 5.618 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

2 p. in-4 (265 x 210 mm) et 12 p. in-12 (140 x 110 mm) ou in-16 (90 x 117 mm), montées sur onglets en un volume in-4, cartonnage à la Bradel. "le petit bleu que le Gl Z. a vu, présentait un aspect frauduleux. L'adresse portant le nom d'Esterhazy était visiblement grattée et surchargée." À la veille de la réhabilitation d’Alfred Dreyfus, le colonel Picquart veut sauver l’honneur de l’armée. Intéressant ensemble où sont évoqués, outre le sort du "petit bleu" et le procès contre l’archiviste Dautriche, l’attitude de plusieurs protagonistes de l’affaire, dont le capitaine Louis Cuignet ou les généraux Zurlinden, Gonse et André. 5 lettres au journaliste François Crucy, journaliste à L’Aurore [dont Clemenceau est alors le rédacteur en chef]. 13 juin-9 juillet 1906. 10 p. in-12 ou in-16, dont 4 cartes pneumatiques avec adresse. Lors des dernières journées qui précédent l’arrêt de la Cour de Cassation du 12 juillet 1906, il est question de certains personnages, désignés sous la seule initiale de leur nom : le 21 et le 23 juin, Picquart commente la position de Cuignet et d’une "canaillerie" publiée dans L’Eclair à propos de la lettre des télémètres. "C. s’est cruellement enferré ! Je crois qu’une bonne tactique serait de ne pas lui fournir de nouvelles données jusqu’au réquisitoire de Maître Baudouin, mais de bien marquer sa nouvelle accusation de faux". Le 4 juillet, c’est le général Zurlinden [ministre de la guerre en 1895 et 1898] qui est mis en cause pour avoir négligé de faire une enquête sur les causes de l'altération du petit bleu : "le petit bleu que le Gl Z. a vu, présentait un aspect frauduleux. L'adresse portant le nom d'Esterhazy était visiblement grattée et surchargée. […] Or l'expertise a démontré que ces grattages et surcharges avaient été faits postérieurement aux photographies exécutées sur l'ordre de P[icquart] à la section des renseignements". Enfin, le 9 juillet, Picquart donne rendez-vous à Crucy au buffet de la gare de Lyon "si une balle maladroite de cette vieille canaille de Gonse [le général Arthur Gonse, antidreyfusard convaincu] ne m'en empêche pas". Lettre à un ami, 10 janvier 1905, concernant la restauration du Parthénon. Picquart demande à ce que soit transmis à Clemenceau une protestation contre ce projet publiée dans la revue d’art antique Le Musée, dirigée par Georges Toudouze. ″Vous savez que j'aime avant tout la conviction et vous êtes un convaincu. Nous avons encore à combattre ensemble de beaux et bons combats″. Deux manuscrits. Le premier manuscrit rectifie certaines inexactitudes rapportées par le journal Le Temps à propos du procès de l’archiviste Grégoire Dautriche, officier d'administration inculpé de faux dans la comptabilité du service des renseignements du ministère de la guerre, affaire révélée en 1904 et qui contribua à obtenir la révision du procès de Rennes. La seconde note concerne le général Louis André, ministre de la guerre de 1900 à 1904, un des rares officiers à avoir œuvrer en faveur de Dreyfus. Lorsqu’en 1896, le colonel Picquart découvre que le télégramme qui a fait condamner Dreyfus est en réalité de la main d’Esterhazy, il se heurte à sa hiérarchie qui ne veut pas de la révision du procès. Muté dans l’Est de la France puis en Tunisie, Picquart persiste et en 1898, il est réformé pour "fautes graves dans le service", puis arrêté et emprisonné. Après avoir bénéficié d’un non-lieu en juin 1899, et remis en liberté, il est réhabilité en même temps qu’Alfred Dreyfus et réintégré dans l’armée le 13 juillet 1906 dans le rang de général de brigade. Il deviendra ministre de la Guerre dans le cabinet Clemenceau de 1906 à 1909. ------------ Transcription des manuscrits et des lettres, dans l’ordre du montage : Sans date [1904 ?]. "Le Temps a publié récemment des renseignements sur l'affaire Dautriche qu'il dit tenir d'une personne en situation d'être bien renseignée. Un certain nombre des indications données pour le Temps ne sont pas exactes : en voici la rectification. La comptabilité d

Auktionsarchiv: Los-Nr. 119
Auktion:
Datum:
18.06.2019
Auktionshaus:
Sotheby's
Paris
Beschreibung:

2 p. in-4 (265 x 210 mm) et 12 p. in-12 (140 x 110 mm) ou in-16 (90 x 117 mm), montées sur onglets en un volume in-4, cartonnage à la Bradel. "le petit bleu que le Gl Z. a vu, présentait un aspect frauduleux. L'adresse portant le nom d'Esterhazy était visiblement grattée et surchargée." À la veille de la réhabilitation d’Alfred Dreyfus, le colonel Picquart veut sauver l’honneur de l’armée. Intéressant ensemble où sont évoqués, outre le sort du "petit bleu" et le procès contre l’archiviste Dautriche, l’attitude de plusieurs protagonistes de l’affaire, dont le capitaine Louis Cuignet ou les généraux Zurlinden, Gonse et André. 5 lettres au journaliste François Crucy, journaliste à L’Aurore [dont Clemenceau est alors le rédacteur en chef]. 13 juin-9 juillet 1906. 10 p. in-12 ou in-16, dont 4 cartes pneumatiques avec adresse. Lors des dernières journées qui précédent l’arrêt de la Cour de Cassation du 12 juillet 1906, il est question de certains personnages, désignés sous la seule initiale de leur nom : le 21 et le 23 juin, Picquart commente la position de Cuignet et d’une "canaillerie" publiée dans L’Eclair à propos de la lettre des télémètres. "C. s’est cruellement enferré ! Je crois qu’une bonne tactique serait de ne pas lui fournir de nouvelles données jusqu’au réquisitoire de Maître Baudouin, mais de bien marquer sa nouvelle accusation de faux". Le 4 juillet, c’est le général Zurlinden [ministre de la guerre en 1895 et 1898] qui est mis en cause pour avoir négligé de faire une enquête sur les causes de l'altération du petit bleu : "le petit bleu que le Gl Z. a vu, présentait un aspect frauduleux. L'adresse portant le nom d'Esterhazy était visiblement grattée et surchargée. […] Or l'expertise a démontré que ces grattages et surcharges avaient été faits postérieurement aux photographies exécutées sur l'ordre de P[icquart] à la section des renseignements". Enfin, le 9 juillet, Picquart donne rendez-vous à Crucy au buffet de la gare de Lyon "si une balle maladroite de cette vieille canaille de Gonse [le général Arthur Gonse, antidreyfusard convaincu] ne m'en empêche pas". Lettre à un ami, 10 janvier 1905, concernant la restauration du Parthénon. Picquart demande à ce que soit transmis à Clemenceau une protestation contre ce projet publiée dans la revue d’art antique Le Musée, dirigée par Georges Toudouze. ″Vous savez que j'aime avant tout la conviction et vous êtes un convaincu. Nous avons encore à combattre ensemble de beaux et bons combats″. Deux manuscrits. Le premier manuscrit rectifie certaines inexactitudes rapportées par le journal Le Temps à propos du procès de l’archiviste Grégoire Dautriche, officier d'administration inculpé de faux dans la comptabilité du service des renseignements du ministère de la guerre, affaire révélée en 1904 et qui contribua à obtenir la révision du procès de Rennes. La seconde note concerne le général Louis André, ministre de la guerre de 1900 à 1904, un des rares officiers à avoir œuvrer en faveur de Dreyfus. Lorsqu’en 1896, le colonel Picquart découvre que le télégramme qui a fait condamner Dreyfus est en réalité de la main d’Esterhazy, il se heurte à sa hiérarchie qui ne veut pas de la révision du procès. Muté dans l’Est de la France puis en Tunisie, Picquart persiste et en 1898, il est réformé pour "fautes graves dans le service", puis arrêté et emprisonné. Après avoir bénéficié d’un non-lieu en juin 1899, et remis en liberté, il est réhabilité en même temps qu’Alfred Dreyfus et réintégré dans l’armée le 13 juillet 1906 dans le rang de général de brigade. Il deviendra ministre de la Guerre dans le cabinet Clemenceau de 1906 à 1909. ------------ Transcription des manuscrits et des lettres, dans l’ordre du montage : Sans date [1904 ?]. "Le Temps a publié récemment des renseignements sur l'affaire Dautriche qu'il dit tenir d'une personne en situation d'être bien renseignée. Un certain nombre des indications données pour le Temps ne sont pas exactes : en voici la rectification. La comptabilité d

Auktionsarchiv: Los-Nr. 119
Auktion:
Datum:
18.06.2019
Auktionshaus:
Sotheby's
Paris
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