À la fin des années 1960, Ferrari fit l'objet de critiques pour n'avoir pas sauté dans le bon wagon en produisant une routière à moteur central arrière comme son rival, Lamborghini. La firme avait pris son temps pour placer le moteur derrière le pilote en F1, mais quand elle le fit, le résultat fut l'immortelle 156 « nez de requin » qui donna à Phil Hill le titre mondial en 1961. À la fin de la décennie, Ferrari avait accumulé toute l'expérience possible en matière de voitures à moteur central arrière, formule dont elle connaissait tous les inconvénients comme les avantages. Lorsque Ferrari lança la Berlinetta Boxer en 1973, la configuration était maîtrisée bien que le positionnement du moteur eût posé moins de problèmes que la création d'une digne héritière de la Daytona à moteur avant, une tâche des plus complexes à mener à bien. La Berlinetta Boxer était une voiture compacte, 50 mm de moins en longueur que la 308, qui pouvait par exemple faire preuve d'une agilité peu commune dans le franchissement des cols alpins. Et elle était belle : sa carrosserie Pininfarina demeura en production pendant 12 ans. La 512 BB possédait un nouveau châssis multitubulaire et ses suspensions indépendantes reflétaient l'expérience de Ferrari en compétition. Son cœur était un moteur 12 cylindres à plat qui devait aussi son développement au programme compétition de Ferrari. Les premières voitures sortirent avec un moteur de 4,4 litres, mais les suivantes reçurent un « cinq-litres » alimenté par des carburateurs qui donnait 360 cv et, plus important pour un usage routier, un couple généreux de 46,6 m/kg au milieu de la plage de régime. Ferrari revendiquait une vitesse maximale de 282 km/h avec une accélération de 0 à 100 km/h en 5,5 secondes. En l'occurrence, pour une fois, ces valeurs n'avaient rien d'exagéré. Cette 512 Berlinetta Boxer à volant à droite n'a parcouru que 40 000 miles (64 000 km) depuis sa sortie d'usine. Aux mains du vendeur depuis environ vingt ans, elle a été bien entretenue par une équipe de spécialistes chargés de la maintenir en bon état de marche. Sa peinture Rosso Corsa a été récemment rafraîchie et, il y a 6 ou 7 ans, l'embrayage a été changé. Son intérieur en cuir crème avec empiècements noirs « Daytona » est resté très présentable. Les acheteurs britanniques apprécieront aussi son immatriculation : « 9 VP ». Ferrari was criticised in the late 1960s for not jumping on the bandwagon and making a mid-engined road car like rivals Lamborghini. It had been slow to put the engine behind the driver in Formula 1, but when it did so the result was the immortal T156 'shark nose' that took Phil Hill to the 1961 World Championship. By the decade's end, Ferrari had all the experience it needed of mid-engined cars and knew the snags as well as advantages. When Ferrari launched the Berlinetta Boxer in 1973, the layout was fully understood, although the position of the engine was of less concern than creating a worthy successor to the front-engined Daytona, and that was a very hard act to follow The Berlinetta Boxer was a compact car, 50mm shorter than the 308, so it could actually be used for driving say, over Alpine passes at high speed. And it was beautiful, its Pininfarina body remaining in production for a remarkable 12 years. The 512BB had a new multi-tubular frame and its all-independent suspension reflected Ferrari's racing experience. At its heart was a flat-12 dohc engine, which again owed its development to Ferrari's competition programme. Early models were built with a 4.4-litre engine, but later cars had a carburettor-fed 5.0-litre engine that produced 360bhp and, more importantly for use on the road, a maximum 333lb/ft torque in the mid-rev range. Ferrari claimed a top speed of 176mph (282 km/h) with 0-60mph attainable in 5.5 seconds. For once, these figures probably erred on the conservative side. This 512 Berlinetta Boxer has covered just over 40,000 miles from new and is to right hand drive specification. In the present
À la fin des années 1960, Ferrari fit l'objet de critiques pour n'avoir pas sauté dans le bon wagon en produisant une routière à moteur central arrière comme son rival, Lamborghini. La firme avait pris son temps pour placer le moteur derrière le pilote en F1, mais quand elle le fit, le résultat fut l'immortelle 156 « nez de requin » qui donna à Phil Hill le titre mondial en 1961. À la fin de la décennie, Ferrari avait accumulé toute l'expérience possible en matière de voitures à moteur central arrière, formule dont elle connaissait tous les inconvénients comme les avantages. Lorsque Ferrari lança la Berlinetta Boxer en 1973, la configuration était maîtrisée bien que le positionnement du moteur eût posé moins de problèmes que la création d'une digne héritière de la Daytona à moteur avant, une tâche des plus complexes à mener à bien. La Berlinetta Boxer était une voiture compacte, 50 mm de moins en longueur que la 308, qui pouvait par exemple faire preuve d'une agilité peu commune dans le franchissement des cols alpins. Et elle était belle : sa carrosserie Pininfarina demeura en production pendant 12 ans. La 512 BB possédait un nouveau châssis multitubulaire et ses suspensions indépendantes reflétaient l'expérience de Ferrari en compétition. Son cœur était un moteur 12 cylindres à plat qui devait aussi son développement au programme compétition de Ferrari. Les premières voitures sortirent avec un moteur de 4,4 litres, mais les suivantes reçurent un « cinq-litres » alimenté par des carburateurs qui donnait 360 cv et, plus important pour un usage routier, un couple généreux de 46,6 m/kg au milieu de la plage de régime. Ferrari revendiquait une vitesse maximale de 282 km/h avec une accélération de 0 à 100 km/h en 5,5 secondes. En l'occurrence, pour une fois, ces valeurs n'avaient rien d'exagéré. Cette 512 Berlinetta Boxer à volant à droite n'a parcouru que 40 000 miles (64 000 km) depuis sa sortie d'usine. Aux mains du vendeur depuis environ vingt ans, elle a été bien entretenue par une équipe de spécialistes chargés de la maintenir en bon état de marche. Sa peinture Rosso Corsa a été récemment rafraîchie et, il y a 6 ou 7 ans, l'embrayage a été changé. Son intérieur en cuir crème avec empiècements noirs « Daytona » est resté très présentable. Les acheteurs britanniques apprécieront aussi son immatriculation : « 9 VP ». Ferrari was criticised in the late 1960s for not jumping on the bandwagon and making a mid-engined road car like rivals Lamborghini. It had been slow to put the engine behind the driver in Formula 1, but when it did so the result was the immortal T156 'shark nose' that took Phil Hill to the 1961 World Championship. By the decade's end, Ferrari had all the experience it needed of mid-engined cars and knew the snags as well as advantages. When Ferrari launched the Berlinetta Boxer in 1973, the layout was fully understood, although the position of the engine was of less concern than creating a worthy successor to the front-engined Daytona, and that was a very hard act to follow The Berlinetta Boxer was a compact car, 50mm shorter than the 308, so it could actually be used for driving say, over Alpine passes at high speed. And it was beautiful, its Pininfarina body remaining in production for a remarkable 12 years. The 512BB had a new multi-tubular frame and its all-independent suspension reflected Ferrari's racing experience. At its heart was a flat-12 dohc engine, which again owed its development to Ferrari's competition programme. Early models were built with a 4.4-litre engine, but later cars had a carburettor-fed 5.0-litre engine that produced 360bhp and, more importantly for use on the road, a maximum 333lb/ft torque in the mid-rev range. Ferrari claimed a top speed of 176mph (282 km/h) with 0-60mph attainable in 5.5 seconds. For once, these figures probably erred on the conservative side. This 512 Berlinetta Boxer has covered just over 40,000 miles from new and is to right hand drive specification. In the present
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