Premium-Seiten ohne Registrierung:

Auktionsarchiv: Los-Nr. 115

1967 FERRARI 275 GTB/4 BERLINETTA

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
837.474 €
ca. 1.069.237 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 115

1967 FERRARI 275 GTB/4 BERLINETTA

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
837.474 €
ca. 1.069.237 $
Beschreibung:

1967 FERRARI 275 GTB/4 BERLINETTA 100% restaurée, matching numbers, française d'origine Châssis n° 10427 Moteur n° 10427 Les premières années 1960 confirment chez Ferrari le passage progressif des types destinés à être utilisés en compétition et accessoirement sur la route aux types routiers éventuellement préparés pour la compétition. La base mécanique en est toujours le moteur V12 Colombo de 1947, le célèbre " simple arbre " sans cesse amélioré qui a signé un copieux palmarès tant sur la route que dans les épreuves d'endurance. Le glissement vers des modèles plus " civilisés " s'affirme avec la 250 GT/E, premier coupé 2+2 de 1960, puis avec les 330 America et 330 2+2 de 1963, tandis que la " 250 GT Lusso " avoue plus franchement sa vocation de routière " de luxe " tout en conservant l'empattement des redoutables berlinettes compétition " châssis court ", indice d'un caractère sportif encore vivace, confirmé par ses deux places, un confort relatif et une habitabilité restreinte. C'est à ce modèle hybride et performant, mais d'une rare élégance, complété par la série des 250 GT/L un peu plus confortables, que doit succéder en 1964 la nouvelle berlinette 275 GTB qui, en faveur de son comportement sportif, hérite de nombreuses solutions empruntées aux machines de course. Son moteur représente la dernière évolution du V12 Colombo original. Toujours du type " simple arbre ", il développe dorénavant 280 ch à 7 600 tr/min et, doté de six carburateurs double corps, 300 ch. Mais les grands progrès qui mettent fin à pas mal de critiques concernent la suspension et la transmission. Il s'agit de la première berlinette de production de Maranello à roues arrière indépendantes par triangles superposés (comme à l'avant) et combinés ressorts-amortisseurs réglables. La motricité s'en trouve grandement améliorée, le train arrière ayant moins tendance à décrocher sous fortes accélérations et sur mauvais revêtement. L'autre amélioration concerne le montage de la boîte à cinq rapports directement contre le carter du différentiel, au grand bénéfice de la répartition du poids et de la réduction des masses non suspendues. Le châssis comporte la traditionnelle structure tubulaire rigide typique de Maranello sur l'empattement fétiche de 2,40 m et des roues en alliage léger remplacent les roues à rayons " fil " (disponibles en option). Cet ensemble mécanique homogène, d'une belle maturité technique, est habillé par Pininfarina d'une carrosserie évocatrice d'un prometteur potentiel de puissance : capot long et plongeant, habitacle court et reculé, ligne de toit surbaissée fuyant jusqu'au panneau arrière vertical, hauteur de glace réduite. Presque agressive, la superbe 275 GTB ne laisse rien ignorer de sa musculature et elle démontre ses capacités en compétition, parfois carrossée en aluminium, en prenant notamment la troisième place aux 24 Heures du Mans 1965 (première en GT) derrière deux pures machines de course. Ses qualités sont aussitôt reconnues et la production atteint 250 exemplaires en un an. Au Salon de Paris 1965, la 275 GTB " série 2 " présente une lunette arrière agrandie et une capacité du coffre un peu supérieure. Sur le plan mécanique, l'arbre qui relie rigidement l'embrayage à la boîte-pont est désormais enfermé dans un tube qui garantit un parfait alignement de l'ensemble et réduit les vibrations. Au début 1966, une version C (pour compétition) apparaît qui offre un moteur plus poussé, des allègements sur de nombreux points (mécanique et carrosserie) et un graissage à carter sec. Ce type annonce une 275 encore plus efficace : la GTB/4. Présentée au Salon de Paris 1966, la GTB/4 révèle par son appellation qu'elle bénéficie d'une distribution à quatre arbres à cames en tête, une première sur une routière de Maranello. Ce raffinement provient directement des moteurs installés sur les prototypes à moteur arrière 275 et 330 P de la saison 1965. Les cames attaquent directement les poussoirs de soupape au grand bénéfice des montées en régime d

Auktionsarchiv: Los-Nr. 115
Auktion:
Datum:
09.07.2010
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1967 FERRARI 275 GTB/4 BERLINETTA 100% restaurée, matching numbers, française d'origine Châssis n° 10427 Moteur n° 10427 Les premières années 1960 confirment chez Ferrari le passage progressif des types destinés à être utilisés en compétition et accessoirement sur la route aux types routiers éventuellement préparés pour la compétition. La base mécanique en est toujours le moteur V12 Colombo de 1947, le célèbre " simple arbre " sans cesse amélioré qui a signé un copieux palmarès tant sur la route que dans les épreuves d'endurance. Le glissement vers des modèles plus " civilisés " s'affirme avec la 250 GT/E, premier coupé 2+2 de 1960, puis avec les 330 America et 330 2+2 de 1963, tandis que la " 250 GT Lusso " avoue plus franchement sa vocation de routière " de luxe " tout en conservant l'empattement des redoutables berlinettes compétition " châssis court ", indice d'un caractère sportif encore vivace, confirmé par ses deux places, un confort relatif et une habitabilité restreinte. C'est à ce modèle hybride et performant, mais d'une rare élégance, complété par la série des 250 GT/L un peu plus confortables, que doit succéder en 1964 la nouvelle berlinette 275 GTB qui, en faveur de son comportement sportif, hérite de nombreuses solutions empruntées aux machines de course. Son moteur représente la dernière évolution du V12 Colombo original. Toujours du type " simple arbre ", il développe dorénavant 280 ch à 7 600 tr/min et, doté de six carburateurs double corps, 300 ch. Mais les grands progrès qui mettent fin à pas mal de critiques concernent la suspension et la transmission. Il s'agit de la première berlinette de production de Maranello à roues arrière indépendantes par triangles superposés (comme à l'avant) et combinés ressorts-amortisseurs réglables. La motricité s'en trouve grandement améliorée, le train arrière ayant moins tendance à décrocher sous fortes accélérations et sur mauvais revêtement. L'autre amélioration concerne le montage de la boîte à cinq rapports directement contre le carter du différentiel, au grand bénéfice de la répartition du poids et de la réduction des masses non suspendues. Le châssis comporte la traditionnelle structure tubulaire rigide typique de Maranello sur l'empattement fétiche de 2,40 m et des roues en alliage léger remplacent les roues à rayons " fil " (disponibles en option). Cet ensemble mécanique homogène, d'une belle maturité technique, est habillé par Pininfarina d'une carrosserie évocatrice d'un prometteur potentiel de puissance : capot long et plongeant, habitacle court et reculé, ligne de toit surbaissée fuyant jusqu'au panneau arrière vertical, hauteur de glace réduite. Presque agressive, la superbe 275 GTB ne laisse rien ignorer de sa musculature et elle démontre ses capacités en compétition, parfois carrossée en aluminium, en prenant notamment la troisième place aux 24 Heures du Mans 1965 (première en GT) derrière deux pures machines de course. Ses qualités sont aussitôt reconnues et la production atteint 250 exemplaires en un an. Au Salon de Paris 1965, la 275 GTB " série 2 " présente une lunette arrière agrandie et une capacité du coffre un peu supérieure. Sur le plan mécanique, l'arbre qui relie rigidement l'embrayage à la boîte-pont est désormais enfermé dans un tube qui garantit un parfait alignement de l'ensemble et réduit les vibrations. Au début 1966, une version C (pour compétition) apparaît qui offre un moteur plus poussé, des allègements sur de nombreux points (mécanique et carrosserie) et un graissage à carter sec. Ce type annonce une 275 encore plus efficace : la GTB/4. Présentée au Salon de Paris 1966, la GTB/4 révèle par son appellation qu'elle bénéficie d'une distribution à quatre arbres à cames en tête, une première sur une routière de Maranello. Ce raffinement provient directement des moteurs installés sur les prototypes à moteur arrière 275 et 330 P de la saison 1965. Les cames attaquent directement les poussoirs de soupape au grand bénéfice des montées en régime d

Auktionsarchiv: Los-Nr. 115
Auktion:
Datum:
09.07.2010
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
LotSearch ausprobieren

Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!

  • Auktionssuche und Bieten
  • Preisdatenbank und Analysen
  • Individuelle automatische Suchaufträge
Jetzt einen Suchauftrag anlegen!

Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.

Suchauftrag anlegen