Beschreibung:

Mieux conçue que bien des voitures deux fois plus grandes, la FIAT 500 lancée en 1936 et vite surnommée « Topolino » (Mickey Mouse ou souris en italien) introduisit un niveau de qualité jusque-là inconnu dans le domaine des très petites voitures. Freins hydrauliques Lockheed, suspension avant indépendante et système électrique en 12 volts la distinguaient des autres tandis que son moteur, installé devant l'essieu avant permettait d'obtenir un espace maximal dans l'habitacle prévu pour deux occupants. Le moteur quatre cylindres à soupapes latérales de 599 cm3 donnait la modeste puissance de 13 ch, mais du fait que la Topolino dépassait à peine la demi-tonne, elle pouvait atteindre l'honorable vitesse de 80 km/h dans les meilleures conditions. Pour de nombreux clients, la consommation souvent inférieure à 5,5 litres aux 100 km fut un argument déterminant. Introduite en 1946, la 500 B reçut un moteur culbuté de 16,5 ch qui fut repris sur la dernière évolution, la 500 C de 1949, première FIAT offrant d'origine un système de chauffage-désembuage. Au moment du lancement de la 500 B, une version break dite Giardiniera (appelée aussi Belvedere) fut ajoutée à la gamme : elle offrait quatre places et un volume supplémentaire pour les bagages. Équipée du moteur à culbuteurs, ces dernières Topolino atteignait 100 km/h tout en étant aussi sobres que les modèles précédents. Essayant une FIAT 500 C en juin 1951, le magazine The Autocar écrivit : « La dernière FIAT 500 est petite, économique, facile à garer et à entretenir. Elle offre une capacité de transport étonnante. C'est une vraie petite routière dont les performances suffisent à une majorité de gens et qui, conduite avec autorité, peut tenir tête à bien des voitures plus importantes quelle que soit l'état de la route ». Des qualités tout à fait appréciables encore aujourd'hui. Modèle 1953 immatriculé en Italie le 13 avril 1954, cette FIAT Topolino Giardiniera, achetée à Mme Anna Maria Tarlazzi de Ravenne, Italie, le 28 septembre 1997, est restée la propriété de l'épouse du vendeur parmi sa collection de classiques italiennes conservées en Hollande. La voiture avait été initialement la propriété de Nicole Pasquale Casadei de Castiglione di Cerva, Ravenne, avant d'avoir quatre autres propriétaires avant la Signora Tarlazzi. La carrosserie avait été restaurée en Italie avant cette acquisition et de nombreux travaux mécaniques ont été effectués depuis l'arrivée de cette FIAT en Hollande. Parmi les pièces rénovées figurent les pivots de direction, les caoutchoucs de la barre d'accouplement et des amortisseurs, les roulements et les joints d'étanchéité du différentiel, les flectors de la transmission, les garnitures et les flexibles de frein et les phares. En outre, le moteur a été totalement refait (nouveaux coussinets, segments de piston, joints, guides de soupape, bagues d'étanchéité, etc), les cylindres de freins reconditionnés, les tambours de freins rectifiés et des pneus Michelin et un échappement en inox neufs ont été installés. Au début de cette année, le disque d'embrayage a été changé, l'allumeur remplacé, le radiateur rincé et vérifié par un spécialiste. Depuis sa restauration à la fin des années 1990, la voiture régulièrement, mais modérément conduite a parcouru en tout moins de 1500 km. Très remarquée dans toutes les réunions de voitures de collection, cette délicieuse Topolino Giardiniera est accompagnée de ses anciens papiers italiens et de ses actuels papiers d'immatriculation hollandais. Better equipped than many cars twice its size, the FIAT 500 - soon nicknamed 'Topolino' (mouse) - brought a degree of refinement hitherto unknown to small cars when launched in 1936. Lockheed hydraulic brakes, independent front suspension and 12-volt electrics were all features while an engine mounted ahead of the front axle helped maximise cabin space for the two occupants. The 569cc, four-cylinder, sidevalve motor produced a modest 13bhp but as the Topolino weighed little more than half a