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Auktionsarchiv: Los-Nr. 191

Zola, Émile

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 4.838 $ - 7.257 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 191

Zola, Émile

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 4.838 $ - 7.257 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Zola, Émile L’Assommoir. Paris, Charpentier, 1879. In-8 (184 x 117 mm). Demi-maroquin fauve à coins, dos à nerfs, tête dorée (Pougetoux). Dos très légèrement passé, petites rousseurs sur les tranches. EXEMPLAIRE NOMINATIF DE HUYSMANS, SUR CHINE. Seconde édition. Envoi autographe signé : "A Georges Huysmans son ami Émile Zola", sur le faux-titre. Appartenant au groupe des jeunes écrivains reçus par Zola à Médan, coauteur des Soirées de Médan en 1880 avec sa nouvelle Sac au dos, Huysmans -- qui retrouve dans cet envoi son véritable prénom -- s’était fait l’ardent défenseur de Zola dans une longue étude parue dans L’Actualité, en mars et avril 1877. Ce n’est que quelques années plus tard que la trajectoire des deux hommes divergea et que l’évolution esthétique et religieuse de Huysmans l’éloigna de la veine naturaliste. [On joint:]5 documents dont 3 lettres de Zola, à Huysmans et à Flaubert, à propos de l’adaptation théâtrale de son roman. L'Assommoir, dans l’adaptation signée par Busnach et Gastineau créée au théâtre de l'Ambigu comique le 18 janvier 1879, connut un impressionnant triomphe, après les échecs rencontrés par Zola au théâtre avec Thérèse Raquin ou Les Héritiers Rabourdin. Si dans un premier temps, Zola ne voulut pas reconnaître son implication, la correspondance qu’il entretint avec le librettiste William Busnach, révèle la part importante qu’il prit dans l’élaboration de la pièce, acceptant de se plier à certaines règles dramaturgiques, quitte à transformer le sens même de son roman. ZOLA, Émile. Lettre autographe signée à Huysmans. Paris, 4 janvier [18]79 (1 p. in-8). Il lui propose de passer chez lui "causer un peu de l’Assommoir […] J’écris à Hennique, à Céard et à Maupassant". ZOLA, Émile. Lettre autographe signée à Huysmans. Samedi 26 avril [1879] (2 p. in-16). Relative au succès de la pièce, à l’occasion duquel une fête sera donnée le mardi suivant. Il propose de lui remettre des cartons d’invitation à distribuer à "des garçons de votre monde […] Vous y mettrez vous-même les noms. En habit noir, bien entendu. […] Et mardi chez moi". ZOLA, Émile. Lettre autographe signée [à Flaubert]. Paris 22 janvier [18]79 (4 p. in-8, cachet de collection "E.L" [E. Laporte] et inscription manuscrite au crayon "Sickles 432"). Très belle lettre sur le succès de l’Assommoir. "La première représentation s’est passée magnifiquement ; un véritable triomphe pendant les cinq premiers tableaux […] Une victoire absolue au neuvième". Il salue la vaillance et l’intelligence des acteurs même s’il affirme que la pièce ne vaut pas grand’chose : "Le roman a été massacré, la pièce tourne au mélodrame idiot. […] La pièce, si abêtie qu’elle soit, reste tout de même bien raide. Il y a des dessous terribles". Il s’amuse de la rage que provoque ce succès, sans savoir si cela rapportera de l’argent. Il espère voir Flaubert très prochainement même s’il sait qu’il travaille beaucoup sur ses bonhommes [Bouvard et Pécuchet], et lui donne des nouvelles de leurs amis, Goncourt, Daudet et Tourguenieff. ROPS, Félicien. Billet autographe signé à Huysmans. 16 janvier 1879. (1 p. in-16). "N’y a-t-il pas une place à l’Assommoir pour un zélé zolâtre ??" Carton d’invitation imprimé, illustré par Armand Poirson, avec le nom de Huysmans ajouté à l’encre. Invitation au bal donné à l’Élysée Montmartre, le 29 avril [1879] (in-8, contrecollé sur la dernière garde) par les auteurs et le théâtre de l’Ambigu à l’occasion de la centième représentation de l’Assommoir : "les hommes en ouvriers, les dames en blanchisseuses". Ce bal, où tous les amis de Zola se retrouvèrent, la plupart venus "costumés", suscita un grand mouvement de curiosité : "Hier, on s'est encanaillé d'une façon vraiment canaille. On a été Zoliste. M. Zola a dû être content. Lui, au milieu de ce carnaval dont il est le créateur, se promenait gravement en habit noir et en cravate blanche" (Jules Prével, Le Figaro, 1er mai 1879). Référence : A.-F.-Benhamou. "Du hasard à la nécessité : L'Assommoir au théâtr

Auktionsarchiv: Los-Nr. 191
Auktion:
Datum:
11.05.2021
Auktionshaus:
Sotheby's
Paris
Beschreibung:

Zola, Émile L’Assommoir. Paris, Charpentier, 1879. In-8 (184 x 117 mm). Demi-maroquin fauve à coins, dos à nerfs, tête dorée (Pougetoux). Dos très légèrement passé, petites rousseurs sur les tranches. EXEMPLAIRE NOMINATIF DE HUYSMANS, SUR CHINE. Seconde édition. Envoi autographe signé : "A Georges Huysmans son ami Émile Zola", sur le faux-titre. Appartenant au groupe des jeunes écrivains reçus par Zola à Médan, coauteur des Soirées de Médan en 1880 avec sa nouvelle Sac au dos, Huysmans -- qui retrouve dans cet envoi son véritable prénom -- s’était fait l’ardent défenseur de Zola dans une longue étude parue dans L’Actualité, en mars et avril 1877. Ce n’est que quelques années plus tard que la trajectoire des deux hommes divergea et que l’évolution esthétique et religieuse de Huysmans l’éloigna de la veine naturaliste. [On joint:]5 documents dont 3 lettres de Zola, à Huysmans et à Flaubert, à propos de l’adaptation théâtrale de son roman. L'Assommoir, dans l’adaptation signée par Busnach et Gastineau créée au théâtre de l'Ambigu comique le 18 janvier 1879, connut un impressionnant triomphe, après les échecs rencontrés par Zola au théâtre avec Thérèse Raquin ou Les Héritiers Rabourdin. Si dans un premier temps, Zola ne voulut pas reconnaître son implication, la correspondance qu’il entretint avec le librettiste William Busnach, révèle la part importante qu’il prit dans l’élaboration de la pièce, acceptant de se plier à certaines règles dramaturgiques, quitte à transformer le sens même de son roman. ZOLA, Émile. Lettre autographe signée à Huysmans. Paris, 4 janvier [18]79 (1 p. in-8). Il lui propose de passer chez lui "causer un peu de l’Assommoir […] J’écris à Hennique, à Céard et à Maupassant". ZOLA, Émile. Lettre autographe signée à Huysmans. Samedi 26 avril [1879] (2 p. in-16). Relative au succès de la pièce, à l’occasion duquel une fête sera donnée le mardi suivant. Il propose de lui remettre des cartons d’invitation à distribuer à "des garçons de votre monde […] Vous y mettrez vous-même les noms. En habit noir, bien entendu. […] Et mardi chez moi". ZOLA, Émile. Lettre autographe signée [à Flaubert]. Paris 22 janvier [18]79 (4 p. in-8, cachet de collection "E.L" [E. Laporte] et inscription manuscrite au crayon "Sickles 432"). Très belle lettre sur le succès de l’Assommoir. "La première représentation s’est passée magnifiquement ; un véritable triomphe pendant les cinq premiers tableaux […] Une victoire absolue au neuvième". Il salue la vaillance et l’intelligence des acteurs même s’il affirme que la pièce ne vaut pas grand’chose : "Le roman a été massacré, la pièce tourne au mélodrame idiot. […] La pièce, si abêtie qu’elle soit, reste tout de même bien raide. Il y a des dessous terribles". Il s’amuse de la rage que provoque ce succès, sans savoir si cela rapportera de l’argent. Il espère voir Flaubert très prochainement même s’il sait qu’il travaille beaucoup sur ses bonhommes [Bouvard et Pécuchet], et lui donne des nouvelles de leurs amis, Goncourt, Daudet et Tourguenieff. ROPS, Félicien. Billet autographe signé à Huysmans. 16 janvier 1879. (1 p. in-16). "N’y a-t-il pas une place à l’Assommoir pour un zélé zolâtre ??" Carton d’invitation imprimé, illustré par Armand Poirson, avec le nom de Huysmans ajouté à l’encre. Invitation au bal donné à l’Élysée Montmartre, le 29 avril [1879] (in-8, contrecollé sur la dernière garde) par les auteurs et le théâtre de l’Ambigu à l’occasion de la centième représentation de l’Assommoir : "les hommes en ouvriers, les dames en blanchisseuses". Ce bal, où tous les amis de Zola se retrouvèrent, la plupart venus "costumés", suscita un grand mouvement de curiosité : "Hier, on s'est encanaillé d'une façon vraiment canaille. On a été Zoliste. M. Zola a dû être content. Lui, au milieu de ce carnaval dont il est le créateur, se promenait gravement en habit noir et en cravate blanche" (Jules Prével, Le Figaro, 1er mai 1879). Référence : A.-F.-Benhamou. "Du hasard à la nécessité : L'Assommoir au théâtr

Auktionsarchiv: Los-Nr. 191
Auktion:
Datum:
11.05.2021
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