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Auktionsarchiv: Los-Nr. 108

Yvette GUILBERT (1867-1944) chanteuse. L.A.S. « ...

Schätzpreis
n. a.
Zuschlagspreis:
900 €
ca. 978 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 108

Yvette GUILBERT (1867-1944) chanteuse. L.A.S. « ...

Schätzpreis
n. a.
Zuschlagspreis:
900 €
ca. 978 $
Beschreibung:

Yvette GUILBERT (1867-1944) chanteuse. L.A.S. « Yvette », New-York 3 mars 1916, à Rachilde ; 12 pages in-8, vignette et en-tête de l’Hotel Majestic à New-York. Longue et intéressante lettre, dans laquelle Yvette Guilbert, qui remercie Rachilde pour l’article qu’elle lui consacre, pourfend ses détracteurs qui « jettent à Paris par rancune jalouse des pierres et des balles de pistolet, oui ! oui ! dans mes vitres et salissent mon nom, profitant de ma personne absente ». Elle évoque ses souvenirs d’il y a 25 ans : « J’ai reçu du vitriol sur les mollets pour avoir voulu empêcher la prostitution dans les “bouges à quêtes” ou de pauvres bougresses exhibées sur des estrades de province s’obligeaient à tout par contrats avec les traiteurs de blanches… Clemenceau nous aida à purifier ces égouts – d’où lettres anonymes, crachats, papiers torche culs en guise de billets doux, toute la lyre, quoi !!! ». En 1894, « autre genre de rosserie », quand sur le point de partir pour les États-Unis elle se produisit chez Sarah Bernhardt qui se rendait aussi en Amérique et lui donna maints signes d’amitié, mais qui, arrivée sur place, dit ne pas la connaître... La presse se gaussa, « mais le temps passa. Sarah eut honte sans doute... Car depuis elle me ré embrasse… et je lui porte des fleurs en guise de vengeance ». Elle se plaint qu’au début de la guerre, « une bande de crapules s’est mise à mes trousses tellement que je dus m’adresser au préfet de police » ; elle a même été dénoncée « comme allemande parce que mariée à un allemand !!! Or mon mari est né en Roumanie à Jassy et de plus citoyen américain depuis 24 ans !!! » Marguerite Deval lui voue aussi « une haine incontrôlable ». Elle espère « qu’une ligue va se former contre la diffamation. Je vais aller voir Clemenceau à mon retour ! »... Même ici à New-York, il se trouve « un rinceur de verres [...] enjôlé par Copeau qui a semé un tel poison dans la ville qu’il m’a fallu me défendre par une lettre à notre ambassadeur ». Démarche vaine, selon elle, car les insinuations continuent. L’article de Rachilde est donc le bienvenu : « il me défend ! Et j’aurai en Charles Oulmont au courant de ces crapuleuses manœuvres et en mes amis, des défenseurs qui auront à me prouver comme vous leur amitié »... On joint 3 L.A.S. : à propos d’un article de Sarcey dans le Matin, autorisant M. Tiercelin à traiter à sa place pour l’album Yvette Guilbert, donnant des places ; et une carte de visite a.s. Reproduit page 41

Auktionsarchiv: Los-Nr. 108
Auktion:
Datum:
16.12.2015
Auktionshaus:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
Frankreich
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
Beschreibung:

Yvette GUILBERT (1867-1944) chanteuse. L.A.S. « Yvette », New-York 3 mars 1916, à Rachilde ; 12 pages in-8, vignette et en-tête de l’Hotel Majestic à New-York. Longue et intéressante lettre, dans laquelle Yvette Guilbert, qui remercie Rachilde pour l’article qu’elle lui consacre, pourfend ses détracteurs qui « jettent à Paris par rancune jalouse des pierres et des balles de pistolet, oui ! oui ! dans mes vitres et salissent mon nom, profitant de ma personne absente ». Elle évoque ses souvenirs d’il y a 25 ans : « J’ai reçu du vitriol sur les mollets pour avoir voulu empêcher la prostitution dans les “bouges à quêtes” ou de pauvres bougresses exhibées sur des estrades de province s’obligeaient à tout par contrats avec les traiteurs de blanches… Clemenceau nous aida à purifier ces égouts – d’où lettres anonymes, crachats, papiers torche culs en guise de billets doux, toute la lyre, quoi !!! ». En 1894, « autre genre de rosserie », quand sur le point de partir pour les États-Unis elle se produisit chez Sarah Bernhardt qui se rendait aussi en Amérique et lui donna maints signes d’amitié, mais qui, arrivée sur place, dit ne pas la connaître... La presse se gaussa, « mais le temps passa. Sarah eut honte sans doute... Car depuis elle me ré embrasse… et je lui porte des fleurs en guise de vengeance ». Elle se plaint qu’au début de la guerre, « une bande de crapules s’est mise à mes trousses tellement que je dus m’adresser au préfet de police » ; elle a même été dénoncée « comme allemande parce que mariée à un allemand !!! Or mon mari est né en Roumanie à Jassy et de plus citoyen américain depuis 24 ans !!! » Marguerite Deval lui voue aussi « une haine incontrôlable ». Elle espère « qu’une ligue va se former contre la diffamation. Je vais aller voir Clemenceau à mon retour ! »... Même ici à New-York, il se trouve « un rinceur de verres [...] enjôlé par Copeau qui a semé un tel poison dans la ville qu’il m’a fallu me défendre par une lettre à notre ambassadeur ». Démarche vaine, selon elle, car les insinuations continuent. L’article de Rachilde est donc le bienvenu : « il me défend ! Et j’aurai en Charles Oulmont au courant de ces crapuleuses manœuvres et en mes amis, des défenseurs qui auront à me prouver comme vous leur amitié »... On joint 3 L.A.S. : à propos d’un article de Sarcey dans le Matin, autorisant M. Tiercelin à traiter à sa place pour l’album Yvette Guilbert, donnant des places ; et une carte de visite a.s. Reproduit page 41

Auktionsarchiv: Los-Nr. 108
Auktion:
Datum:
16.12.2015
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Alde
1 rue de Fleurus
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