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Auktionsarchiv: Los-Nr. 55

Vierge à l'Enfant en pierre sculptée en

Schätzpreis
20.000 € - 30.000 €
ca. 23.710 $ - 35.566 $
Zuschlagspreis:
39.928 €
ca. 47.336 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 55

Vierge à l'Enfant en pierre sculptée en

Schätzpreis
20.000 € - 30.000 €
ca. 23.710 $ - 35.566 $
Zuschlagspreis:
39.928 €
ca. 47.336 $
Beschreibung:

Vierge à l'Enfant en pierre sculptée en ronde-bosse, polychromée et dorée. Elle est représentée à mi-corps, coupée au milieu des jambes. La Vierge serre tendrement contre elle l'Enfant de ses deux mains, debout et nu, qui lui touche le menton de sa main gauche dans un geste d'affection; visage aux traits réguliers encadré d'une longue chevelure, retenue par un bandeau de perles, dont les mèches aux fortes ondulations reposent sur ses épaules et dans le dos; elle est revêtue d'une robe serrée à la taille, à l'encolure et aux manches froncées, qui épouse les formes de son buste et d'un manteau, tombant dans le dos en diagonale, retenu par l'avant-bras droit, dont un pan revient sur le devant; l'Enfant est figuré de profil dans une attitude animée, le visage rieur, prenant appui de sa jambe gauche sur le bord du manteau. Pays-Bas méridionaux, Bruxelles, atelier de Conrad Meit (Worms vers 1470-1485, Malines 1551), vers 1535/1540 H_88 cm (restauration au nez, bras droit de l'Enfant manquant) Provenance: - Huiskapel Anvers - Huize Artis Amore, Hoogstraten - collection Docteur Lambert Jageneau, Bruxelles - restée dans sa descendance Expositions: - Historische Schatten van Vlaaderen, Trésors historiques des Flandres, Kampen, 1965 - Château de Laarne 1969, Middeleeuwse Beeldhouwkunst - Sculptures du Moyen Age conservées dans les collections privées belges, cat. n°79. Bibliographie: J. Borchgrave d'Altona de, "A propos d'une Madone de Conrad Meyt" (non consulté) Ouvrages consultés: M. Beaulieu, "Une sculpture de Conrad Meit ?" dans Bulletin Monumental, Année 1982, vol. 140, numéro 4, pp 342-343; Exposition Munich 2007, Conrad Meit - Bildhauer der Renaissance, Bayerischen Nationalmuseum, cat. On ne connaît pas l'année exacte de naissance de Conrad Meit à Worms en Rhénanie que l'on situe entre 1470 et 1485. Il est mentionné vers 1505 travaillant en Saxe à Wittenberg pour le prince électeur Frédéric le Sage dans l'atelier de Cranach. Attiré aux Pays-Bas où il se maria en 1514, il se mit au service de la régente Marguerite d'Autriche pour laquelle il exécuta plusieurs statuettes, mais son oeuvre magistrale reste les extraordinaires tombeaux de la collégiale Saint-Nicolas de Tolentin à Brou (Ain) qu'il réalisa dans un style d'une grande profusion ornementale mêlant le gothique finissant à l'italianisme. Les Pays-Bas méridionaux et les anciens territoires bourguignons conservent plusieurs de ses oeuvres moins monumentales qu'elles soient en buis, en bronze, en albâtre ou en marbre. On peut ainsi voir, à la cathédrale Saint-Michel et Sainte-Gudule de Bruxelles, une Vierge à l'Enfant en buste, la tête ceinte d'un diadème de perles posé sur une longue chevelure bouclée, une robe moulant la poitrine, l'Enfant nu debout sur un pan du manteau caressant de sa main gauche le menton de sa Mère (Inv.Nr.75.103) (fig.a). Cette Vierge a été commandée à Conrad Meit par Philiberte de Luxembourg pour le tombeau de son fils érigé à Lons-le-Saunier entre 1531 et 1534. Bien de composition très voisine, La Vierge à l'Enfant de la collection Jageneau est quant à elle l'interprétation d'une autre Vierge à mi-corps, conservée celle-ci au musée de la Tour-Abbatiale de Saint-Amand-les-Eaux (fig.b). Provenant de l'ancienne abbaye bénédictine de cette ville détruite à la Révolution, cette belle Vierge en albâtre a été étudiée par Michèle Beaulieu, conservateur en chef au musée du Louvre, et par Robert Didier, conservateur et bibliothécaire à Bruxelles. Reconnaissant une conception très voisine, tous deux l'attribuent à Conrad Meit tout en soulignant l'exécution plus souple de la Vierge à l'Enfant de Lons-le-Saunier. Selon R. Didier, la Vierge de Saint-Amand-les-Eaux serait "une oeuvre de vieillesse qui ne peut être antérieure à 1535 ni postérieure à juin 1551, date de la mort de l'artiste". La Vierge Jageneau, réalisée vraisemblablement dans l'atelier de Meit, est donc un témoignage fort intéressant d'une transposition en pierre d'un modèle en marbre, pratique courante

Auktionsarchiv: Los-Nr. 55
Auktion:
Datum:
29.11.2017
Auktionshaus:
Pierre Bergé & Associés
92 avenue d'Iéna
75116 Paris
Frankreich
agodeau@pba-auctions.com
+33 (0)1 4949 9000
+33 (0)1 4949 9001
Beschreibung:

Vierge à l'Enfant en pierre sculptée en ronde-bosse, polychromée et dorée. Elle est représentée à mi-corps, coupée au milieu des jambes. La Vierge serre tendrement contre elle l'Enfant de ses deux mains, debout et nu, qui lui touche le menton de sa main gauche dans un geste d'affection; visage aux traits réguliers encadré d'une longue chevelure, retenue par un bandeau de perles, dont les mèches aux fortes ondulations reposent sur ses épaules et dans le dos; elle est revêtue d'une robe serrée à la taille, à l'encolure et aux manches froncées, qui épouse les formes de son buste et d'un manteau, tombant dans le dos en diagonale, retenu par l'avant-bras droit, dont un pan revient sur le devant; l'Enfant est figuré de profil dans une attitude animée, le visage rieur, prenant appui de sa jambe gauche sur le bord du manteau. Pays-Bas méridionaux, Bruxelles, atelier de Conrad Meit (Worms vers 1470-1485, Malines 1551), vers 1535/1540 H_88 cm (restauration au nez, bras droit de l'Enfant manquant) Provenance: - Huiskapel Anvers - Huize Artis Amore, Hoogstraten - collection Docteur Lambert Jageneau, Bruxelles - restée dans sa descendance Expositions: - Historische Schatten van Vlaaderen, Trésors historiques des Flandres, Kampen, 1965 - Château de Laarne 1969, Middeleeuwse Beeldhouwkunst - Sculptures du Moyen Age conservées dans les collections privées belges, cat. n°79. Bibliographie: J. Borchgrave d'Altona de, "A propos d'une Madone de Conrad Meyt" (non consulté) Ouvrages consultés: M. Beaulieu, "Une sculpture de Conrad Meit ?" dans Bulletin Monumental, Année 1982, vol. 140, numéro 4, pp 342-343; Exposition Munich 2007, Conrad Meit - Bildhauer der Renaissance, Bayerischen Nationalmuseum, cat. On ne connaît pas l'année exacte de naissance de Conrad Meit à Worms en Rhénanie que l'on situe entre 1470 et 1485. Il est mentionné vers 1505 travaillant en Saxe à Wittenberg pour le prince électeur Frédéric le Sage dans l'atelier de Cranach. Attiré aux Pays-Bas où il se maria en 1514, il se mit au service de la régente Marguerite d'Autriche pour laquelle il exécuta plusieurs statuettes, mais son oeuvre magistrale reste les extraordinaires tombeaux de la collégiale Saint-Nicolas de Tolentin à Brou (Ain) qu'il réalisa dans un style d'une grande profusion ornementale mêlant le gothique finissant à l'italianisme. Les Pays-Bas méridionaux et les anciens territoires bourguignons conservent plusieurs de ses oeuvres moins monumentales qu'elles soient en buis, en bronze, en albâtre ou en marbre. On peut ainsi voir, à la cathédrale Saint-Michel et Sainte-Gudule de Bruxelles, une Vierge à l'Enfant en buste, la tête ceinte d'un diadème de perles posé sur une longue chevelure bouclée, une robe moulant la poitrine, l'Enfant nu debout sur un pan du manteau caressant de sa main gauche le menton de sa Mère (Inv.Nr.75.103) (fig.a). Cette Vierge a été commandée à Conrad Meit par Philiberte de Luxembourg pour le tombeau de son fils érigé à Lons-le-Saunier entre 1531 et 1534. Bien de composition très voisine, La Vierge à l'Enfant de la collection Jageneau est quant à elle l'interprétation d'une autre Vierge à mi-corps, conservée celle-ci au musée de la Tour-Abbatiale de Saint-Amand-les-Eaux (fig.b). Provenant de l'ancienne abbaye bénédictine de cette ville détruite à la Révolution, cette belle Vierge en albâtre a été étudiée par Michèle Beaulieu, conservateur en chef au musée du Louvre, et par Robert Didier, conservateur et bibliothécaire à Bruxelles. Reconnaissant une conception très voisine, tous deux l'attribuent à Conrad Meit tout en soulignant l'exécution plus souple de la Vierge à l'Enfant de Lons-le-Saunier. Selon R. Didier, la Vierge de Saint-Amand-les-Eaux serait "une oeuvre de vieillesse qui ne peut être antérieure à 1535 ni postérieure à juin 1551, date de la mort de l'artiste". La Vierge Jageneau, réalisée vraisemblablement dans l'atelier de Meit, est donc un témoignage fort intéressant d'une transposition en pierre d'un modèle en marbre, pratique courante

Auktionsarchiv: Los-Nr. 55
Auktion:
Datum:
29.11.2017
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