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Auktionsarchiv: Los-Nr. 206

Vicomte Gilbert Joseph Martin de

Schätzpreis
8.000 € - 12.000 €
ca. 10.021 $ - 15.031 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 206

Vicomte Gilbert Joseph Martin de

Schätzpreis
8.000 € - 12.000 €
ca. 10.021 $ - 15.031 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Vicomte Gilbert Joseph Martin de Bruneteau de Sainte-Suzanne, à l'antique» «Baronne Dorothée, Catherine Zorn de Bulach, son épouse, à l'antique» Exceptionnelle et rare paire de statuettes en marbre finement ciselé, reposant sur une colonne à l'antique. Hauteur totale: 34 cm B.E. (petits frottements et petits accidents sur le socle de marbre vert) Epoque 1er Empire Provenance: Ancienne collection de la famille de Vandoeuvre. Biographie: Gille Joseph Martin BRUNETEAU, vicomte de Sainte-Suzanne, comte de l'Empire, est un général d'Empire français né au Mothé, près de Poivres (Aube), le 7 mars 1760 et décédé le 26 août 1830 à Paris. Sous-Lieutenant des pages de la Comtesse de Provence, il passe lieutenant en premier au Régiment d'Anjou-Infanterie en 1779. Lorsque la Révolution française éclate, il en adopte les principes, est promu capitaine de grenadiers, combat avec distinction dans les rangs de ses défenseurs et se signale à la défense de Mayence. Il fut ensuite envoyé en Vendée où il combat à la bataille de Cholet. Lorsque Desaix effectue le passage du Rhin, Sainte-Suzanne se porte à la rencontre des Autrichiens qui arrivent du Haut-Rhin, marche sur Simmern, Urloffen et Wischlingen, dont il s'empare, et fait une centaine de prisonniers à l'ennemi, qu'il contraint de battre en retraite. Il reçoit l'ordre de Desaix de s'emparer des positions inexpugnables de l'ennemi, entre Rastadt et Gerpach. Désespérant de les enlever de front, il s'avance rapidement vers le village d'Oos, s'en rend maître, malgré la résistance la plus opiniâtre, tourne les hauteurs, et force l'ennemi à se retirer avec précipitation. Le 2 août 1796, il donne encore des preuves d'une rare intrépidité au combat d'Alen. Le même jour, en récompense de sa belle conduite, le Général Moreau qui l'estimait particulièrement le nomme général de division. En l'an V, on l'investit du commandement de la 5e division militaire (Strasbourg). Après avoir été chargé de défendre la tête de pont de Kehl, il est appelé le 23 juillet 1797 au bureau topographique de la guerre, où il se fait remarquer par l'étendue de ses connaissances. En l'an VII, le gouvernement lui ayant offert le commandement en chef, par intérim, de l'armée d'Italie, le général Sainte-Suzanne le refuse; mais il commande, l'année suivante, à l'armée du Danube, sous les ordres de Moreau, l'aile gauche, forte de 16 000 hommes. Appelé au bureau topographique (section de la Guerre) du Conseil d'État, par arrêté du 23 juillet 1797, il s'y fit remarquer par beaucoup sa compétence, son zèle et son dévouement. Le 1er floréal an X, Napoléon Ier le nomme Sénateur. Membre de la Légion d'honneur depuis le 9 vendémiaire an XII, il est nommé grand officier de l'Ordre le 25 prairial suivant. Il est envoyé en décembre 1805 par la Commission du Sénat à Linz (Autriche) pour complimenter l'Empereur sur ses dernières victoires (Ulm, Austerlitz). Le 19 mai 1806, Napoléon Ier lui donne la sénatorerie de Pau, et, en 1807, le commandement de la 2e légion de réserve. Nommé inspecteur des côtes de Boulogne, d'Ostende et de Hollande, en 1809, il fait toutes les dispositions nécessaires pour les mettre dans un état de défense respectable. C'est lui qui annonce au ministre de la guerre l'arrivée d'une flotte anglaise devant Flessingue (Expédition de Walcheren), déclarant qu'il reste à son poste malgré le mauvais état de sa santé. C'est en récompense de sa conduite dans ces circonstances difficiles qu'il est créé comte de l'Empire. En 1814, il adhère aux actes du gouvernement provisoire, et devient Pair de France, chevalier de Saint-Louis le 27 juin 1814, commandant d'armes à Landau en 1815, et, le 31 août, il obtient de Louis XVIII des lettres patentes qui lui confirment son titre de comte. Lors du procès du maréchal Ney, il refusa, avec quatre de ses collègues, de prendre part au jugement. Il reste sans activité publique durant les Cent-Jours. Dans tout le cours de sa carrière législative, il ne cesse de faire partie de l'opposition const

Auktionsarchiv: Los-Nr. 206
Auktion:
Datum:
10.06.2012
Auktionshaus:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
Frankreich
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

Vicomte Gilbert Joseph Martin de Bruneteau de Sainte-Suzanne, à l'antique» «Baronne Dorothée, Catherine Zorn de Bulach, son épouse, à l'antique» Exceptionnelle et rare paire de statuettes en marbre finement ciselé, reposant sur une colonne à l'antique. Hauteur totale: 34 cm B.E. (petits frottements et petits accidents sur le socle de marbre vert) Epoque 1er Empire Provenance: Ancienne collection de la famille de Vandoeuvre. Biographie: Gille Joseph Martin BRUNETEAU, vicomte de Sainte-Suzanne, comte de l'Empire, est un général d'Empire français né au Mothé, près de Poivres (Aube), le 7 mars 1760 et décédé le 26 août 1830 à Paris. Sous-Lieutenant des pages de la Comtesse de Provence, il passe lieutenant en premier au Régiment d'Anjou-Infanterie en 1779. Lorsque la Révolution française éclate, il en adopte les principes, est promu capitaine de grenadiers, combat avec distinction dans les rangs de ses défenseurs et se signale à la défense de Mayence. Il fut ensuite envoyé en Vendée où il combat à la bataille de Cholet. Lorsque Desaix effectue le passage du Rhin, Sainte-Suzanne se porte à la rencontre des Autrichiens qui arrivent du Haut-Rhin, marche sur Simmern, Urloffen et Wischlingen, dont il s'empare, et fait une centaine de prisonniers à l'ennemi, qu'il contraint de battre en retraite. Il reçoit l'ordre de Desaix de s'emparer des positions inexpugnables de l'ennemi, entre Rastadt et Gerpach. Désespérant de les enlever de front, il s'avance rapidement vers le village d'Oos, s'en rend maître, malgré la résistance la plus opiniâtre, tourne les hauteurs, et force l'ennemi à se retirer avec précipitation. Le 2 août 1796, il donne encore des preuves d'une rare intrépidité au combat d'Alen. Le même jour, en récompense de sa belle conduite, le Général Moreau qui l'estimait particulièrement le nomme général de division. En l'an V, on l'investit du commandement de la 5e division militaire (Strasbourg). Après avoir été chargé de défendre la tête de pont de Kehl, il est appelé le 23 juillet 1797 au bureau topographique de la guerre, où il se fait remarquer par l'étendue de ses connaissances. En l'an VII, le gouvernement lui ayant offert le commandement en chef, par intérim, de l'armée d'Italie, le général Sainte-Suzanne le refuse; mais il commande, l'année suivante, à l'armée du Danube, sous les ordres de Moreau, l'aile gauche, forte de 16 000 hommes. Appelé au bureau topographique (section de la Guerre) du Conseil d'État, par arrêté du 23 juillet 1797, il s'y fit remarquer par beaucoup sa compétence, son zèle et son dévouement. Le 1er floréal an X, Napoléon Ier le nomme Sénateur. Membre de la Légion d'honneur depuis le 9 vendémiaire an XII, il est nommé grand officier de l'Ordre le 25 prairial suivant. Il est envoyé en décembre 1805 par la Commission du Sénat à Linz (Autriche) pour complimenter l'Empereur sur ses dernières victoires (Ulm, Austerlitz). Le 19 mai 1806, Napoléon Ier lui donne la sénatorerie de Pau, et, en 1807, le commandement de la 2e légion de réserve. Nommé inspecteur des côtes de Boulogne, d'Ostende et de Hollande, en 1809, il fait toutes les dispositions nécessaires pour les mettre dans un état de défense respectable. C'est lui qui annonce au ministre de la guerre l'arrivée d'une flotte anglaise devant Flessingue (Expédition de Walcheren), déclarant qu'il reste à son poste malgré le mauvais état de sa santé. C'est en récompense de sa conduite dans ces circonstances difficiles qu'il est créé comte de l'Empire. En 1814, il adhère aux actes du gouvernement provisoire, et devient Pair de France, chevalier de Saint-Louis le 27 juin 1814, commandant d'armes à Landau en 1815, et, le 31 août, il obtient de Louis XVIII des lettres patentes qui lui confirment son titre de comte. Lors du procès du maréchal Ney, il refusa, avec quatre de ses collègues, de prendre part au jugement. Il reste sans activité publique durant les Cent-Jours. Dans tout le cours de sa carrière législative, il ne cesse de faire partie de l'opposition const

Auktionsarchiv: Los-Nr. 206
Auktion:
Datum:
10.06.2012
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