Beschreibung:

Vénus de Milo aux tiroirs, créée en 1964 Epreuve en bronze d'édition de 1988 à patine vert florentin Signé sur la terrasse, annoté HCM et numéroté II/II Tirage à 8 exemplaires numérotés de 1/8 à 8/8, plus 4 épreuves d'artiste numérotées I/IV à IV/IV, plus 2 épreuves hors commerce lettrées HCM 1/2 à HCM 2/2 Fonte à la cire perdue Valsuani Haut.: 114 cm Bibliographie: Un modèle similaire est reproduit dans: - "Dali" par M. Gérard, Editions 1968, sous le n° 148 - "Dali, the work, the man", par R. Descharnes, New York 1984, p. 199 - "Dali, le dur et le mou", par R. et N. Descharnes, p. 37, n° 68 Expositions: Un modèle similaire est reproduit dans le catalogue d'exposition au Centre Pompidou, décembre 1979 - avril 1980, p. 233, n°175 Dans l'oeuvre de Salvador Dali, deux créations occupent le devant de la scène dans la mémoire populaire: une peinture de 1931 et la sculpture de 1936, Vénus de Milo aux tiroirs. Les manipulations de la Vénus de Milo à partir de 1964, sont liées aux inquiétudes topologiques générales de Dali: Vénus à tiroirs, coupée, taillée, tordue, étirée, affublée d'un cou de girafe ou d'une oreille sur le nez, hystérique. Les tiroirs font référence à une réflection de Freud qui parle des "tiroirs de l'âme humaine", dont Dali s'empare aussitôt au premier degré: "Avec les tiroirs, il est désormais possible de regarder l'âme de la Vénus de Milo à travers son corps". Ainsi, Dali a créé une apparence freudienne et chrétienne dans la civilisation grecque, car, ajoute-t-il, "Voyez-vous, dans la civilisation grecque, il n'existe pas d'introspection, pas de Freud, pas de Christianisme"