VAN SPAENDONCK (Gérard). Souvenirs de Van-Spaendonck, ou Recueil de fleurs lithographiées d'après les dessins de ce célèbre professeur, accompagné d'un texte rédigé par plusieurs de ses élèves. Paris, Castel de Courval, 1826. In-4 oblong, bradel cartonnage de papier bleu, couverture d'éditeur imprimée contrecollée sur les plats et le dos, non rogné (Reliure de l'époque). Édition originale rarissime, ornée de dix-neuf planches de fleurs lithographiées, finement coloriées et gommées, d'après les dessins de Gérard van Spaendonck, exécutées dans l'atelier de Godefroy Engelmann L'ouvrage est dédié par ses anciens élèves au peintre de fleurs hollandais, disparu quatre ans plus tôt. Le texte explicatif, attribué à Auguste-Philibert Chaalons d'Argé, contient une notice biographique et vingt chapitres décrivant autant de fleurs (dépeintes sur dix-neuf planches seulement, car l'Immortelle et la Pensée sont représentées ensemble). Né à Tilburg, aux Pays-Bas, Gerrit van Spaendonck (1746-1822) étudia son art à l'Académie de peinture d'Anvers. En 1769, il s'installa à Paris où il fut nommé miniaturiste de Louis XVI grâce à l'intervention de Watelet ; puis en 1780, professeur de peinture florale au Jardin des Plantes ; et en 1786, peintre du cabinet de Marie-Antoinette. Il contribua à une cinquantaine d'aquarelles aux Vélins du Roi. Après la Révolution, il obtint la chaire d'iconographie naturelle au Muséum et fut en 1795 l'un des premiers membres de l'Académie des Beaux-arts. On n'a de lui qu'un seul ouvrage gravé publié de son vivant, vers 1800 : les Fleurs dessinées d'après nature, l'un des plus beaux et des plus rares parmi les grands livres de fleurs, dans lequel il se montre le précurseur de Redouté, qui fut son élève, si ce n'est « le vulgarisateur et l'exploiteur des découvertes techniques », comme le défend Barbier, pour qui « Redouté, grâce au patronage dont il a joui et à son inlassable énergie, a moissonné la récolte que van Spaendonck sema. » Bel exemplaire, aux planches fraîches et d'un vif coloris. Menus frottements au cartonnage ; fines déchirures restaurées, sans manque, à 2 ff. ; planche d'Hortensia un peu courte à gauche ; quelques piqûres sur les ff. de texte. Plesch, 414 – Nissen, BBI, n°1880 – Pritzel, n°8810 (notice erronée) – Dunthorne, n°315 – Great Flower Books, p. 77 – Léger, Redouté et son temps, pp. 20-26 – Barbier, IV, 550.
VAN SPAENDONCK (Gérard). Souvenirs de Van-Spaendonck, ou Recueil de fleurs lithographiées d'après les dessins de ce célèbre professeur, accompagné d'un texte rédigé par plusieurs de ses élèves. Paris, Castel de Courval, 1826. In-4 oblong, bradel cartonnage de papier bleu, couverture d'éditeur imprimée contrecollée sur les plats et le dos, non rogné (Reliure de l'époque). Édition originale rarissime, ornée de dix-neuf planches de fleurs lithographiées, finement coloriées et gommées, d'après les dessins de Gérard van Spaendonck, exécutées dans l'atelier de Godefroy Engelmann L'ouvrage est dédié par ses anciens élèves au peintre de fleurs hollandais, disparu quatre ans plus tôt. Le texte explicatif, attribué à Auguste-Philibert Chaalons d'Argé, contient une notice biographique et vingt chapitres décrivant autant de fleurs (dépeintes sur dix-neuf planches seulement, car l'Immortelle et la Pensée sont représentées ensemble). Né à Tilburg, aux Pays-Bas, Gerrit van Spaendonck (1746-1822) étudia son art à l'Académie de peinture d'Anvers. En 1769, il s'installa à Paris où il fut nommé miniaturiste de Louis XVI grâce à l'intervention de Watelet ; puis en 1780, professeur de peinture florale au Jardin des Plantes ; et en 1786, peintre du cabinet de Marie-Antoinette. Il contribua à une cinquantaine d'aquarelles aux Vélins du Roi. Après la Révolution, il obtint la chaire d'iconographie naturelle au Muséum et fut en 1795 l'un des premiers membres de l'Académie des Beaux-arts. On n'a de lui qu'un seul ouvrage gravé publié de son vivant, vers 1800 : les Fleurs dessinées d'après nature, l'un des plus beaux et des plus rares parmi les grands livres de fleurs, dans lequel il se montre le précurseur de Redouté, qui fut son élève, si ce n'est « le vulgarisateur et l'exploiteur des découvertes techniques », comme le défend Barbier, pour qui « Redouté, grâce au patronage dont il a joui et à son inlassable énergie, a moissonné la récolte que van Spaendonck sema. » Bel exemplaire, aux planches fraîches et d'un vif coloris. Menus frottements au cartonnage ; fines déchirures restaurées, sans manque, à 2 ff. ; planche d'Hortensia un peu courte à gauche ; quelques piqûres sur les ff. de texte. Plesch, 414 – Nissen, BBI, n°1880 – Pritzel, n°8810 (notice erronée) – Dunthorne, n°315 – Great Flower Books, p. 77 – Léger, Redouté et son temps, pp. 20-26 – Barbier, IV, 550.
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