Une très rare et ancienne pipe royale monumentale de dignitaire ou d’initié à décors sculptés, et recouverte d’une fine couche de métal appliquée sur le tuyau, orné de motifs de buffles et de crocodiles avec ses ocellations (signifiant la force, la férocité, et « nous l’avons vu ») et de la double cloche kwifo, et sur le fourneau en terre cuite un décor de batraciens stylisé, symbolisant les chemins de la vie. Les grandes pipes monumentales telles que celle-ci étaient un cadeau reçu du roi en reconnaissance d’un service rendu, elles n’étaient jamais allumées mais constituaient un objet d’apparat et de prestige important. « Chaque trésor royal en garde une collection, les plus anciennes acquises des rois précédent ». « Lorsqu’elles ne sont pas produites sur place, les pipes royales sont commandées à des artistes étrangers, ou reçues de monarques alliés, en cadeau d’ambassade. Leur valeur est élevée, de l’ordre d’une femme ou de plusieurs esclaves ».
Voir Pierre Harter, Arts anciens du Cameroun, Éd. Arts d’Afrique Noire, 1986, p. 111.
Bangwa, Cameroun
Bois, terre cuite, métal (alliage cuivreux), polychromie, fibres, accidents et petits éclats, très belle et ancienne patine d’usage.
H. : 141 cm
Provenance :
- Chefferie du village de Fontem.
- Prince Amadou, Douala.
- Collection Jacques Viault
Une très rare et ancienne pipe royale monumentale de dignitaire ou d’initié à décors sculptés, et recouverte d’une fine couche de métal appliquée sur le tuyau, orné de motifs de buffles et de crocodiles avec ses ocellations (signifiant la force, la férocité, et « nous l’avons vu ») et de la double cloche kwifo, et sur le fourneau en terre cuite un décor de batraciens stylisé, symbolisant les chemins de la vie. Les grandes pipes monumentales telles que celle-ci étaient un cadeau reçu du roi en reconnaissance d’un service rendu, elles n’étaient jamais allumées mais constituaient un objet d’apparat et de prestige important. « Chaque trésor royal en garde une collection, les plus anciennes acquises des rois précédent ». « Lorsqu’elles ne sont pas produites sur place, les pipes royales sont commandées à des artistes étrangers, ou reçues de monarques alliés, en cadeau d’ambassade. Leur valeur est élevée, de l’ordre d’une femme ou de plusieurs esclaves ».
Voir Pierre Harter, Arts anciens du Cameroun, Éd. Arts d’Afrique Noire, 1986, p. 111.
Bangwa, Cameroun
Bois, terre cuite, métal (alliage cuivreux), polychromie, fibres, accidents et petits éclats, très belle et ancienne patine d’usage.
H. : 141 cm
Provenance :
- Chefferie du village de Fontem.
- Prince Amadou, Douala.
- Collection Jacques Viault
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