Une des épées d'honneur faites en commémoration de la bataille de Fachoda, dont une a été offerte par le journal La Patrie au commandant Marchand, en 1898; ces épées furent fabriquées par la maison Auger, orfèvre joailler à Paris, avec quelques variantes: Garde en laiton, ciselée, dorée et ornée d'émaux cloisonnés; branche faite de deux crocodiles du Nil se faisant face, au milieu un scarabée en jade; les quillons droits se terminent par une fleur de lotus émaillée; clavier ajouré représentant le pectoral de Ramsès II composé de l'oiseau à tête de bélier, enveloppant de ses ailes un cartouche marqué: “FASHODA” et en-dessous les déesses Nekhbet ou Oudjat, protectrices de l'Égypte; la fusée figure la déesse Hator en pied, les parties du corps visibles laquées noir; contre-clavier articulé également émaillé, ciselé des deux cobras royaux encadrant le disque solaire. Lame en damas losangée à gorges alternées de type 1882, poinçonnée au talon. Longueur 101 cm. (Sans fourreau). Époque 1899. Très bon état. On joint: - La Médaille coloniale en argent, 1er type officiel par Mercier avec l'agrafe de la Mission Marchand, 3e modèle, marquée: “DE L'ATLANTIQUE À LA MER ROUGE”, en vermeil, poinçonnée. - Un ensemble d'ouvrages concernant la Marchand et la Mission Marchand: Jacques Delebecque, Vie du général Marchand, Hachette 1936, relié demi basane verte; Général Baratia, Au Congo - Souvenirs de la mission Marchand de Loango à Brazzaville, Arthème Fayard, Paris, relié demi basane brune; Michel Morphy, Le commandant Marchand et ses compagnons à travers l'Afrique, trois forts volumes abondamment illustrés reliés toile rouge; Julien Maigret, Marchand l'Africain, photographies, maison Mame, Tours 1937, fort volume reliure d'éditeur illustrée; Centenaire de Fachoda 1898/1998 - La mission Marchand, catalogue de l'exposition à Saint-Roman-de-Codières, fascicule broché. Ces épées ont été réalisées d'après une composition de M. MARQUET de VASSELOT, dont une a été offerte au commandant MARCHAND par le journal La Patrie en souscription, en 1899. Trois exemplaires de cette épée sont connus: - Celle donnée au commandant MARCHAND, vendue avec ses souvenirs, à Lyon, chez Maître de BAECQUE, le mercredi 22 février 2017; elle était complète avec son fourreau. (Vendue20000 avec les frais). - Celle provenant d'une vieille collection, présentée à la vente en l'Hôtel Drouot, étude Thierry de MAIGRET, le 8 novembre 2018. (Vendue 8 300 au marteau). - Et celle que nous présentons aujourd'hui, vendue en l'Hôtel Drouot, le 19 avril 1989, sans son fourreau, présentée comme étant celle du commandant MARCHAND. (Vendue 21500 F au marteau). Celle-ci présente la particularité de présenter la déesse HATOR, avec les parties visibles du corps laquées noir. MARCHAND Jean Baptiste (1863/1934), engagé volontaire dans l'infanterie de marine, en 1883, au 4e Rima à Toulon; sous-lieutenant, en 1887; il prend part aux différentes expéditions militaires en Afrique occidentale; le 22 juin 1896, il reçoit le commandement d'une mission d'exploration baptisée: “Mission Congo Nil” où il implante un poste militaire au point stratégique de Fachoda. Compte tenu des rivalités coloniales franco-britanniques en Afrique, cette implantation était capitale. Il arrive sur place, sur la rive du Nil, le 10 juillet 1898. En janvier 1899, un accord est trouvé entre les deux grandes puissances coloniales. La mission reçoit l'ordre d'évacuer les lieux et de laisser la place aux Anglais. MARCHAND, promu commandant, est déçu de l'attitude du gouvernement français. Il décide de gagner Djibouti par ses propres moyens. L'expédition est rapatriée à Toulon, puis à Paris, où elle est acclamée. MARCHAND continue sa carrière militaire, il prend part à la guerre contre les Boxers, puis se distingue pendant la grande guerre, nommé général de brigade, il combat à la tête d'une brigade coloniale, dans les combats en Argonne, et à la tête d'une division en Champagne, en 1915; sur la Somme, en 1916 et à Verd
Une des épées d'honneur faites en commémoration de la bataille de Fachoda, dont une a été offerte par le journal La Patrie au commandant Marchand, en 1898; ces épées furent fabriquées par la maison Auger, orfèvre joailler à Paris, avec quelques variantes: Garde en laiton, ciselée, dorée et ornée d'émaux cloisonnés; branche faite de deux crocodiles du Nil se faisant face, au milieu un scarabée en jade; les quillons droits se terminent par une fleur de lotus émaillée; clavier ajouré représentant le pectoral de Ramsès II composé de l'oiseau à tête de bélier, enveloppant de ses ailes un cartouche marqué: “FASHODA” et en-dessous les déesses Nekhbet ou Oudjat, protectrices de l'Égypte; la fusée figure la déesse Hator en pied, les parties du corps visibles laquées noir; contre-clavier articulé également émaillé, ciselé des deux cobras royaux encadrant le disque solaire. Lame en damas losangée à gorges alternées de type 1882, poinçonnée au talon. Longueur 101 cm. (Sans fourreau). Époque 1899. Très bon état. On joint: - La Médaille coloniale en argent, 1er type officiel par Mercier avec l'agrafe de la Mission Marchand, 3e modèle, marquée: “DE L'ATLANTIQUE À LA MER ROUGE”, en vermeil, poinçonnée. - Un ensemble d'ouvrages concernant la Marchand et la Mission Marchand: Jacques Delebecque, Vie du général Marchand, Hachette 1936, relié demi basane verte; Général Baratia, Au Congo - Souvenirs de la mission Marchand de Loango à Brazzaville, Arthème Fayard, Paris, relié demi basane brune; Michel Morphy, Le commandant Marchand et ses compagnons à travers l'Afrique, trois forts volumes abondamment illustrés reliés toile rouge; Julien Maigret, Marchand l'Africain, photographies, maison Mame, Tours 1937, fort volume reliure d'éditeur illustrée; Centenaire de Fachoda 1898/1998 - La mission Marchand, catalogue de l'exposition à Saint-Roman-de-Codières, fascicule broché. Ces épées ont été réalisées d'après une composition de M. MARQUET de VASSELOT, dont une a été offerte au commandant MARCHAND par le journal La Patrie en souscription, en 1899. Trois exemplaires de cette épée sont connus: - Celle donnée au commandant MARCHAND, vendue avec ses souvenirs, à Lyon, chez Maître de BAECQUE, le mercredi 22 février 2017; elle était complète avec son fourreau. (Vendue20000 avec les frais). - Celle provenant d'une vieille collection, présentée à la vente en l'Hôtel Drouot, étude Thierry de MAIGRET, le 8 novembre 2018. (Vendue 8 300 au marteau). - Et celle que nous présentons aujourd'hui, vendue en l'Hôtel Drouot, le 19 avril 1989, sans son fourreau, présentée comme étant celle du commandant MARCHAND. (Vendue 21500 F au marteau). Celle-ci présente la particularité de présenter la déesse HATOR, avec les parties visibles du corps laquées noir. MARCHAND Jean Baptiste (1863/1934), engagé volontaire dans l'infanterie de marine, en 1883, au 4e Rima à Toulon; sous-lieutenant, en 1887; il prend part aux différentes expéditions militaires en Afrique occidentale; le 22 juin 1896, il reçoit le commandement d'une mission d'exploration baptisée: “Mission Congo Nil” où il implante un poste militaire au point stratégique de Fachoda. Compte tenu des rivalités coloniales franco-britanniques en Afrique, cette implantation était capitale. Il arrive sur place, sur la rive du Nil, le 10 juillet 1898. En janvier 1899, un accord est trouvé entre les deux grandes puissances coloniales. La mission reçoit l'ordre d'évacuer les lieux et de laisser la place aux Anglais. MARCHAND, promu commandant, est déçu de l'attitude du gouvernement français. Il décide de gagner Djibouti par ses propres moyens. L'expédition est rapatriée à Toulon, puis à Paris, où elle est acclamée. MARCHAND continue sa carrière militaire, il prend part à la guerre contre les Boxers, puis se distingue pendant la grande guerre, nommé général de brigade, il combat à la tête d'une brigade coloniale, dans les combats en Argonne, et à la tête d'une division en Champagne, en 1915; sur la Somme, en 1916 et à Verd
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