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Auktionsarchiv: Los-Nr. 541

Un exemplaire aux armes royales donné par…

Schätzpreis
6.000 € - 8.000 €
ca. 6.727 $ - 8.970 $
Zuschlagspreis:
6.292 €
ca. 7.055 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 541

Un exemplaire aux armes royales donné par…

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6.000 € - 8.000 €
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Beschreibung:

Un exemplaire aux armes royales donné par l’auteur au financier Cromot du Bourg CHABERT DE COGOLIN (Joseph Bernard marquis de) Voyage fait par ordre du Roi en 1750 et 1751, dans l’Amérique septentrionale, pour rectifier les cartes des côtes de l’Acadie, de l’Isle Royale et de l’Isle de Terre-Neuve ; et pour en fixer les principaux points par des observations astronomiques. A Paris, de l’Imprimerie Royale, 1753. In-4 : (1f.), VIII, 288pp., (5ff.) Veau flammé et glacé de l’époque, dos à nerfs ornés du monogramme royal couronné et de fers dorés (fleurs de lys, lune, étoiles), armes royales dans un encadrement de feuillage doré sur les plats, triple filet doré, roulette intérieure dorée, tranches marbrées (un mors fendillé, un autre faible, accroc à une coiffe). Illustré d’une vignette en-tête gravée, de 6 cartes gravées dépliantes et 2 planches dépliantes. Bel exemplaire, sur papier fort, l’un de ceux qui portaient les armes du Roi et étaient offerts à des personnages importants. Cet ouvrage nous montre les dernières cartes de l’Acadie avant le « grand déplacement » des trois-quarts des 10.000 français qui y étaient établis depuis la conquête. Après sa promotion en 1748, le Roi demanda à Chabert de se rendre dans la région qui forme aujourd’hui le sud-est du Québec, l’est du Maine, le Nouveau Brunswick, la Nouvelle-Écosse et l’île du prince Édouard. Provenance : Jules David Cromot du Bourg (1725-1786), avec cette mention manuscrite sur le premier feuillet blanc : « ex-libris Cromot - ex-dono authoris » ; grand ex-libris héraldique gravé sur le premier contreplat. Issu d’une famille de financiers (son grand-père était receveur au grenier à sel d’Avalon et son grand oncle, Jean-François-Boudrey, était premier commis au contrôle général dans les années 1730-1760), Cromot avait épousé en 1751 une fille du fermier général François Baudon. Sous l’égide de son grand oncle, le premier commis, il commença sa carrière dès 1745 au contrôle général. Dans ses Mémoires, Marmontel, qui le connu chez Machault d’Arnouville, dessine un portrait flatteur du financier : « Ma société journalière était celle de premiers commis, presque tous gens aimables et faisant à l’envi la meilleure chère du monde […]De ces laborieux sybarites, le plus vif, le plus séduisant, le plus voluptueux avec la santé la plus frêle étoit ce Cromot qu’on a vu depuis si brillant sous tant de ministres. La facilité, l’agreement, la prestesse de son travail, et surtout sa dextérité, les captivoit en dépit d’eux-mêmes. Il était, quand je le connus, le secrétaire intime favori de Monsieur de Machault. » et il ajoute plus loin : « je dinois avec lui [le fermier général Bouret] chez son ami Cromot. Difficilement aurait-on réuni deux hommes d’un esprit naturel plus preste, plus fertile en traits ingénieux, que ces deux-hommes la. Dans Cromot, cependant, l’on voyait plus d’aisance, de grâce habituelle et de facilité. » Selon Gustave Scheele (Du Pont de Nemours et l’École Physiocratique) Cromot est connu au contrôle général de Machault d’Arnouville (1749-1754) : « Qu’il accompagna dans le département de la Marine avant de retourner au contrôle général en tant que l’un des premiers commis de Bertin, puis l’un des principaux collaborateurs de L’Averdy, qu’il suivit dans la disgrâce avant de réintégrer quelque temps le ministère de l’abbé Terray. » Pour mieux connaître Cromot du Bourg, on peut lire l’article que Camille Sciama a publié dans la Revue d’Histoire Moderne et contemporaine 2006 /3 , n°53-3 : il souligne son importance dans l’histoire du goût comme surintendant des Finances (depuis 1771) et des Bâtiments (depuis 1774) du comte de Provence, le futur Louis XVIII, entre 1771 et 1786. L’hôtel de Cromot, qui subsiste à la Chaussée d’Antin, rue Cadet, témoigne du goût de ces grands financiers qui, avec l’aide des plus célèbres architectes de l’époque, tels Boullée, Brongniart et Chalgrin, Remodèleront ce quartier à la mode ; les salons de sa demeure étaient meublés par l’ébéniste Ge

Auktionsarchiv: Los-Nr. 541
Auktion:
Datum:
13.06.2015
Auktionshaus:
Briscadieu
12-14 rue Peyronnet
33800 Bordeaux
Frankreich
contact@briscadieu-bordeaux.com
+33 (0)5 56 31 32 33
Beschreibung:

Un exemplaire aux armes royales donné par l’auteur au financier Cromot du Bourg CHABERT DE COGOLIN (Joseph Bernard marquis de) Voyage fait par ordre du Roi en 1750 et 1751, dans l’Amérique septentrionale, pour rectifier les cartes des côtes de l’Acadie, de l’Isle Royale et de l’Isle de Terre-Neuve ; et pour en fixer les principaux points par des observations astronomiques. A Paris, de l’Imprimerie Royale, 1753. In-4 : (1f.), VIII, 288pp., (5ff.) Veau flammé et glacé de l’époque, dos à nerfs ornés du monogramme royal couronné et de fers dorés (fleurs de lys, lune, étoiles), armes royales dans un encadrement de feuillage doré sur les plats, triple filet doré, roulette intérieure dorée, tranches marbrées (un mors fendillé, un autre faible, accroc à une coiffe). Illustré d’une vignette en-tête gravée, de 6 cartes gravées dépliantes et 2 planches dépliantes. Bel exemplaire, sur papier fort, l’un de ceux qui portaient les armes du Roi et étaient offerts à des personnages importants. Cet ouvrage nous montre les dernières cartes de l’Acadie avant le « grand déplacement » des trois-quarts des 10.000 français qui y étaient établis depuis la conquête. Après sa promotion en 1748, le Roi demanda à Chabert de se rendre dans la région qui forme aujourd’hui le sud-est du Québec, l’est du Maine, le Nouveau Brunswick, la Nouvelle-Écosse et l’île du prince Édouard. Provenance : Jules David Cromot du Bourg (1725-1786), avec cette mention manuscrite sur le premier feuillet blanc : « ex-libris Cromot - ex-dono authoris » ; grand ex-libris héraldique gravé sur le premier contreplat. Issu d’une famille de financiers (son grand-père était receveur au grenier à sel d’Avalon et son grand oncle, Jean-François-Boudrey, était premier commis au contrôle général dans les années 1730-1760), Cromot avait épousé en 1751 une fille du fermier général François Baudon. Sous l’égide de son grand oncle, le premier commis, il commença sa carrière dès 1745 au contrôle général. Dans ses Mémoires, Marmontel, qui le connu chez Machault d’Arnouville, dessine un portrait flatteur du financier : « Ma société journalière était celle de premiers commis, presque tous gens aimables et faisant à l’envi la meilleure chère du monde […]De ces laborieux sybarites, le plus vif, le plus séduisant, le plus voluptueux avec la santé la plus frêle étoit ce Cromot qu’on a vu depuis si brillant sous tant de ministres. La facilité, l’agreement, la prestesse de son travail, et surtout sa dextérité, les captivoit en dépit d’eux-mêmes. Il était, quand je le connus, le secrétaire intime favori de Monsieur de Machault. » et il ajoute plus loin : « je dinois avec lui [le fermier général Bouret] chez son ami Cromot. Difficilement aurait-on réuni deux hommes d’un esprit naturel plus preste, plus fertile en traits ingénieux, que ces deux-hommes la. Dans Cromot, cependant, l’on voyait plus d’aisance, de grâce habituelle et de facilité. » Selon Gustave Scheele (Du Pont de Nemours et l’École Physiocratique) Cromot est connu au contrôle général de Machault d’Arnouville (1749-1754) : « Qu’il accompagna dans le département de la Marine avant de retourner au contrôle général en tant que l’un des premiers commis de Bertin, puis l’un des principaux collaborateurs de L’Averdy, qu’il suivit dans la disgrâce avant de réintégrer quelque temps le ministère de l’abbé Terray. » Pour mieux connaître Cromot du Bourg, on peut lire l’article que Camille Sciama a publié dans la Revue d’Histoire Moderne et contemporaine 2006 /3 , n°53-3 : il souligne son importance dans l’histoire du goût comme surintendant des Finances (depuis 1771) et des Bâtiments (depuis 1774) du comte de Provence, le futur Louis XVIII, entre 1771 et 1786. L’hôtel de Cromot, qui subsiste à la Chaussée d’Antin, rue Cadet, témoigne du goût de ces grands financiers qui, avec l’aide des plus célèbres architectes de l’époque, tels Boullée, Brongniart et Chalgrin, Remodèleront ce quartier à la mode ; les salons de sa demeure étaient meublés par l’ébéniste Ge

Auktionsarchiv: Los-Nr. 541
Auktion:
Datum:
13.06.2015
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