Auktionsarchiv: Los-Nr. 283

Uderzo (Alberto Aleandro Uderzo, 1927-).

Schätzpreis
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 283

Uderzo (Alberto Aleandro Uderzo, 1927-).

Schätzpreis
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Encre de Chine sur papier épais pour cette jolie planche originale extraite d’un récit court de ‘Belloy: L’homme qui avait peur de son ombre’. Textes en néerlandais. Publiée en 1977 chez Deligne. Signée par Uderzo et Charlier. Sur cette planche, le jeu d’ombre réalisé sur le héros est impressionnant. De même, elle nous plonge dans l’ambiance médiévale que l’on ressent en lisant un Johan et Pirlouit. L’apparition du chat, rare dans l’oeuvre d’Uderzo, n’est pas sans rappeler Azraël. On note également la grande présence des héros, dans la plupart des cases. Très dynamique, cette planche au graphisme plus réaliste que la série Astérix se suffit à elle-même. On pourrait presque y voir un gag complet. Uderzo, un patriarche... Naturalisé français en 1934, c’est en lisant Mickey Mouse que le petit Alberto découvre la bande dessinée. Son frère Bruno, convaincu de son talent, le pousse à postuler chez un éditeur parisien. Il y fera ses premières armes et y apprendra les bases du métier. En 1946, il remporte un concours et publie son premier ouvrage: un recueil de gags mettant en scène Clopinard. Vivant de diverses créations durant quelques années, il crée à la fin des années 40 un personnage qu’il juge ‘suffisant’ pour s’y attacher: ‘Belloy’ est un enfant trouvé, vivant dans un moyen-âge folklorique et élevé par un vieux paysan. Devenu adulte, il se rend compte qu’outre sa force herculéenne, il est quasi invulnérable: seule sa tête est sensible aux coups. Son épaisse musculature le protège et aucune lame n’arrive à le transpercer. 1950 voit la rencontre d’Uderzo avec Hubinon, Paape et Mitacq. Mais celui qui bouleversa sa vie est René Goscinny. Leur première collaboration aura lieu dans une rubrique de savoir-vivre, pour l’hebdomadaire ‘Bonnes soirées’. Ils créent ensemble le personnage d’Oumpah-Pah, dont personne ne veut, ni les Américains, ni les Français. Ce n’est que quelques années plus tard qu’il sera publié dans le Journal Tintin. En 1959, le Journal Pilote naît. Uderzo parvient à y placer ses 2 séries phares: Tanguy et Laverdure et Astérix. Ce dernier paraît pour la première fois en album en 1961. Dès lors, cette série deviendra sa principale préoccupation et il abandonne à d’autres ses créations. Depuis, c’est près de 350 millions d’albums qui se sont vendus dans le monde... Les récits nous content les aventures de ce village gaulois qui résiste encore et toujours à l’envahisseur romain. Astérix est un courageux guerrier, qui se sert de la potion magique et de son intelligence pour déjouer les plans de César. Il est accompagné de son fidèle ami Obélix, qui est tombé dans la marmite quand il était petit et qui en ressent les effets en permanence. Plus tard, Obélix adoptera un petit chien très malin, Idéfix, qui les accompagnera dans toutes leurs aventures et deviendra un héros à part entière. Leurs aventures les mèneront chez les Corses, les Normands, les Bretons, les Goths... Ils iront en Egypte, en Belgique, en Suisse, en Italie, en Ecosse... Enfin, preuve de l’esprit comique de l’époque, de nombreuses personnalités y seront caricaturées au fil des années: Tchernia, Blier, Connery, Douglas, Gabin et même les Beatles. Au décès de Goscinny, la série sera reprise par le seul Uderzo jusqu’en 2013, où il transmet les rennes à Ferry et Conrad. Ce passage de témoin est pour le moins une réussite... 32,5x44cm

Auktionsarchiv: Los-Nr. 283
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Encre de Chine sur papier épais pour cette jolie planche originale extraite d’un récit court de ‘Belloy: L’homme qui avait peur de son ombre’. Textes en néerlandais. Publiée en 1977 chez Deligne. Signée par Uderzo et Charlier. Sur cette planche, le jeu d’ombre réalisé sur le héros est impressionnant. De même, elle nous plonge dans l’ambiance médiévale que l’on ressent en lisant un Johan et Pirlouit. L’apparition du chat, rare dans l’oeuvre d’Uderzo, n’est pas sans rappeler Azraël. On note également la grande présence des héros, dans la plupart des cases. Très dynamique, cette planche au graphisme plus réaliste que la série Astérix se suffit à elle-même. On pourrait presque y voir un gag complet. Uderzo, un patriarche... Naturalisé français en 1934, c’est en lisant Mickey Mouse que le petit Alberto découvre la bande dessinée. Son frère Bruno, convaincu de son talent, le pousse à postuler chez un éditeur parisien. Il y fera ses premières armes et y apprendra les bases du métier. En 1946, il remporte un concours et publie son premier ouvrage: un recueil de gags mettant en scène Clopinard. Vivant de diverses créations durant quelques années, il crée à la fin des années 40 un personnage qu’il juge ‘suffisant’ pour s’y attacher: ‘Belloy’ est un enfant trouvé, vivant dans un moyen-âge folklorique et élevé par un vieux paysan. Devenu adulte, il se rend compte qu’outre sa force herculéenne, il est quasi invulnérable: seule sa tête est sensible aux coups. Son épaisse musculature le protège et aucune lame n’arrive à le transpercer. 1950 voit la rencontre d’Uderzo avec Hubinon, Paape et Mitacq. Mais celui qui bouleversa sa vie est René Goscinny. Leur première collaboration aura lieu dans une rubrique de savoir-vivre, pour l’hebdomadaire ‘Bonnes soirées’. Ils créent ensemble le personnage d’Oumpah-Pah, dont personne ne veut, ni les Américains, ni les Français. Ce n’est que quelques années plus tard qu’il sera publié dans le Journal Tintin. En 1959, le Journal Pilote naît. Uderzo parvient à y placer ses 2 séries phares: Tanguy et Laverdure et Astérix. Ce dernier paraît pour la première fois en album en 1961. Dès lors, cette série deviendra sa principale préoccupation et il abandonne à d’autres ses créations. Depuis, c’est près de 350 millions d’albums qui se sont vendus dans le monde... Les récits nous content les aventures de ce village gaulois qui résiste encore et toujours à l’envahisseur romain. Astérix est un courageux guerrier, qui se sert de la potion magique et de son intelligence pour déjouer les plans de César. Il est accompagné de son fidèle ami Obélix, qui est tombé dans la marmite quand il était petit et qui en ressent les effets en permanence. Plus tard, Obélix adoptera un petit chien très malin, Idéfix, qui les accompagnera dans toutes leurs aventures et deviendra un héros à part entière. Leurs aventures les mèneront chez les Corses, les Normands, les Bretons, les Goths... Ils iront en Egypte, en Belgique, en Suisse, en Italie, en Ecosse... Enfin, preuve de l’esprit comique de l’époque, de nombreuses personnalités y seront caricaturées au fil des années: Tchernia, Blier, Connery, Douglas, Gabin et même les Beatles. Au décès de Goscinny, la série sera reprise par le seul Uderzo jusqu’en 2013, où il transmet les rennes à Ferry et Conrad. Ce passage de témoin est pour le moins une réussite... 32,5x44cm

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