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Auktionsarchiv: Los-Nr. 365

Très rare trépied formant pot pourri à parfums

Schätzpreis
50.000 € - 80.000 €
ca. 64.138 $ - 102.621 $
Zuschlagspreis:
165.000 €
ca. 211.657 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 365

Très rare trépied formant pot pourri à parfums

Schätzpreis
50.000 € - 80.000 €
ca. 64.138 $ - 102.621 $
Zuschlagspreis:
165.000 €
ca. 211.657 $
Beschreibung:

Très rare trépied formant pot pourri à parfums, en placage de loupe de thuya. Il présente trois tiroirs escamotables, à secret, en ceinture. Le plateau foncé d'un marbre brèche vert, enchâssé dans une lingotière, présente au centre le pot pourri. Riche ornementation de bronze ciselé et doré, à décor de fleurs et feuillages. Le couvercle du pot pourri, repercé. Les montants à buste de Renommée coiffée de croissant à la Diane. Piétement tripode à palmettes, réuni au centre par une corbeille ou une entretoise à galerie ajourée. Pieds griffes. Base en placage, à côtés évidés. Petits pieds patins. Etiquette de JACOB Frères, imprimée et manuscrite, marquée: n°439: un trépied bois de racine, bronzes dorés, daté 1811. H: 88 - D: 38 (Légères restaurations) Provenance: Collection de Joseph Adolphe comte Clary (Paris 1837-Paris 1877) puis par descendance. La composition «à l'antique» de ce guéridon, ou table de travail avec cassolette, puise plus ou moins directement son inspiration dans certains modèles de trépieds antiques découverts lors des fouilles archéologiques réalisées à Pompéi et Herculanum dans la région napolitaine, particulièrement du trépied dit «de la villa Julia Felix» conservé au musée archéologique de Naples (illustré dans S. De Caro, The National Archaelogical Museum of Naples, p.221). Ce trépied devint célèbre dès son excavation grâce à sa reproduction par le comte de Caylus dans le 3e tome de son ouvrage Recueil d'antiquités égyptiennes, étrusques et romaines. Il deviendra un modèle de référence pour les artistes et les artisans européens et sera décliné tout au long de la seconde moitié du XVIIIe siècle et dans les premières décennies du siècle suivant. Le modèle du guéridon que nous proposons dérive librement de ce trépied, mais surtout il reprend quasi à l'identique un dessin des architectes de Napoléon, Charles Percier et Pierre-François-Léonard Fontaine tiré de leur célèbre ouvrage Recueil de décorations intérieures publié à Paris dans les toutes premières années du XIXe siècle. En effet, la planche XXIII illustre un guéridon similaire dont la principale variante est dans le traitement de la ceinture, le reste de la composition étant identique à l'exemplaire présenté; le tout légendé par les deux architectes: «Petite Table de travail renfermant une cassolette exécutée pour Me. M. à Paris», Madame M. étant l'épouse du général Moreau. Le guéridon que nous présentons semble être le seul à porter l'étiquette commerciale des frères Jacob, particularité qui suggère une date de réalisation précoce, précédant peut-être la réalisation de leur fer. Il apparaît dans la seconde moitié du XIXe siècle dans l'inventaire après décès du comte Clary, officier d'ordonnance de Napoléon III, ancien chef d'escadron et chevalier de la Légion d'honneur, puis fut conservé par ses descendants jusqu'à nos jours. Il figure brièvement décrit dans l'inventaire du mobilier de sa résidence parisienne, située au n°6 rue Roquepine, dressé en novembre 1877: «Dans le Salon éclairé par trois fenêtres sur les rues de Roquepine et d'Astorg» «n°39. Un guéridon a trépied en racine et bronze doré?180 francs» (Archives Nationales, Minutier Central, Etude LV/503). A ce jour quelques autres rares exemplaires similaires sont connus avec parfois quelques variantes dans le traitement de la galerie ajourée du plateau d'entrejambe et dans le matériau du plateau, en placage ou en marbre, citons notamment: une paire qui se trouvait anciennement dans la collection du marquis de Biron (vente à Paris, 9 juin 1914, lot 382) et qui semble correspondre à celle qui fut vendue à Paris en 1995 (vente Couturier-Nicolay, le 13 décembre 1995); une seconde paire figura dans la vente Ader-Picard-Tajan du 26 mars 1974, lot 118; un guéridon fut présenté lors de la dispersion de la collection du baron de Redé (vente Sotheby's, Monaco, les 25-26 mai 1975, lot 253); un autre fut vendu chez Christie's, à Paris, le 24 juin 2002, lot 223; enfin, mentionnons particulièrement un dernie

Auktionsarchiv: Los-Nr. 365
Auktion:
Datum:
28.11.2012
Auktionshaus:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
Frankreich
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
Beschreibung:

Très rare trépied formant pot pourri à parfums, en placage de loupe de thuya. Il présente trois tiroirs escamotables, à secret, en ceinture. Le plateau foncé d'un marbre brèche vert, enchâssé dans une lingotière, présente au centre le pot pourri. Riche ornementation de bronze ciselé et doré, à décor de fleurs et feuillages. Le couvercle du pot pourri, repercé. Les montants à buste de Renommée coiffée de croissant à la Diane. Piétement tripode à palmettes, réuni au centre par une corbeille ou une entretoise à galerie ajourée. Pieds griffes. Base en placage, à côtés évidés. Petits pieds patins. Etiquette de JACOB Frères, imprimée et manuscrite, marquée: n°439: un trépied bois de racine, bronzes dorés, daté 1811. H: 88 - D: 38 (Légères restaurations) Provenance: Collection de Joseph Adolphe comte Clary (Paris 1837-Paris 1877) puis par descendance. La composition «à l'antique» de ce guéridon, ou table de travail avec cassolette, puise plus ou moins directement son inspiration dans certains modèles de trépieds antiques découverts lors des fouilles archéologiques réalisées à Pompéi et Herculanum dans la région napolitaine, particulièrement du trépied dit «de la villa Julia Felix» conservé au musée archéologique de Naples (illustré dans S. De Caro, The National Archaelogical Museum of Naples, p.221). Ce trépied devint célèbre dès son excavation grâce à sa reproduction par le comte de Caylus dans le 3e tome de son ouvrage Recueil d'antiquités égyptiennes, étrusques et romaines. Il deviendra un modèle de référence pour les artistes et les artisans européens et sera décliné tout au long de la seconde moitié du XVIIIe siècle et dans les premières décennies du siècle suivant. Le modèle du guéridon que nous proposons dérive librement de ce trépied, mais surtout il reprend quasi à l'identique un dessin des architectes de Napoléon, Charles Percier et Pierre-François-Léonard Fontaine tiré de leur célèbre ouvrage Recueil de décorations intérieures publié à Paris dans les toutes premières années du XIXe siècle. En effet, la planche XXIII illustre un guéridon similaire dont la principale variante est dans le traitement de la ceinture, le reste de la composition étant identique à l'exemplaire présenté; le tout légendé par les deux architectes: «Petite Table de travail renfermant une cassolette exécutée pour Me. M. à Paris», Madame M. étant l'épouse du général Moreau. Le guéridon que nous présentons semble être le seul à porter l'étiquette commerciale des frères Jacob, particularité qui suggère une date de réalisation précoce, précédant peut-être la réalisation de leur fer. Il apparaît dans la seconde moitié du XIXe siècle dans l'inventaire après décès du comte Clary, officier d'ordonnance de Napoléon III, ancien chef d'escadron et chevalier de la Légion d'honneur, puis fut conservé par ses descendants jusqu'à nos jours. Il figure brièvement décrit dans l'inventaire du mobilier de sa résidence parisienne, située au n°6 rue Roquepine, dressé en novembre 1877: «Dans le Salon éclairé par trois fenêtres sur les rues de Roquepine et d'Astorg» «n°39. Un guéridon a trépied en racine et bronze doré?180 francs» (Archives Nationales, Minutier Central, Etude LV/503). A ce jour quelques autres rares exemplaires similaires sont connus avec parfois quelques variantes dans le traitement de la galerie ajourée du plateau d'entrejambe et dans le matériau du plateau, en placage ou en marbre, citons notamment: une paire qui se trouvait anciennement dans la collection du marquis de Biron (vente à Paris, 9 juin 1914, lot 382) et qui semble correspondre à celle qui fut vendue à Paris en 1995 (vente Couturier-Nicolay, le 13 décembre 1995); une seconde paire figura dans la vente Ader-Picard-Tajan du 26 mars 1974, lot 118; un guéridon fut présenté lors de la dispersion de la collection du baron de Redé (vente Sotheby's, Monaco, les 25-26 mai 1975, lot 253); un autre fut vendu chez Christie's, à Paris, le 24 juin 2002, lot 223; enfin, mentionnons particulièrement un dernie

Auktionsarchiv: Los-Nr. 365
Auktion:
Datum:
28.11.2012
Auktionshaus:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
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+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
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