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Auktionsarchiv: Los-Nr. 299

Très importante paire de chandeliers

Schätzpreis
40.000 € - 60.000 €
ca. 53.622 $ - 80.434 $
Zuschlagspreis:
50.000 €
ca. 67.028 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 299

Très importante paire de chandeliers

Schätzpreis
40.000 € - 60.000 €
ca. 53.622 $ - 80.434 $
Zuschlagspreis:
50.000 €
ca. 67.028 $
Beschreibung:

Très importante paire de chandeliers ecclésiastiques à dix-sept lumières sur trois niveaux pyramidaux s'échappant d'un vase balustre monogrammé A.M ( pour Ave Maria). Riche décoration de séraphins, feuillages et entrelacs à tête de félins. Il repose sur une colonne corinthienne à guirlande de fruits et quatre écoinçons. Bronze patiné et doré, émail. En partie dans sa dorure d'origine. Cet important exemple du mobilier religieux provient à n'en pas douter d'un grand décor dédié à la Vierge Marie mis en place par Viollet-le-Duc, Huret ou architecte d'en-vergure. Haut. : 244 cm Comme restaurateur, l'oeuvre de Viollet-le-Duc (1814-1879) est si considérable qu'elle a éclipsé ses activités d'architecte et de théoricien. Elle s'est déroulée au sein des deux institutions que l'État créa entre 1830 et 1850 pour la conserva-tion du patrimoine : les Monuments historiques et les Édifices diocésains : aux premiers, quelques édifices civils et des églises médiévales ; aux seconds, les cathédrales. Viollet-le-Duc a lui-même dirigé des dizaines de restaurations, il en a conseillé quelques dizaines d'autres : il reste comme l'architecte du XIXe siècle dont les interventions sur les édifices anciens auront été les plus nombreuses. Mais ce n'est pas en raison de ce record que le nom de Viollet-le-Duc s'est identifié à la restauration monumentale. Dès ses premiers travaux (Vézelay, 1840), Viollet-le-Duc est, en effet, apparu comme le plus compétent : pour cette raison, il éclipse son associé Lassus sur le chantier de Notre-Dame (1844), il est chargé de Saint-Denis (1846), et des plus édifices, Saint-Sernin de Toulouse (1845), Amiens (1849), la salle synodale de Sens (1851). Les pratiques plus ou moins hasardeuses de ses prédécesseurs (Alavoine à Rouen, Debret à Saint-Denis) sont définitivement abandonnées ; ses nombreux élèves (Ruprich-Robert, Boeswillwald, Millet...) diffusent son influence sur tout le territoire. Ses chantiers ont donné naissance à une façon de concevoir l'authenticité du monument ancien (respect de la taille de la pierre, par exemple), mais aussi à une renaissance des arts décoratifs. Mais c'est plus encore par ses objectifs que cette oeuvre est essentielle à la compréhension du XIXe siècle : cette conception histo-riciste de la restauration s'inscrit dans le cadre des efforts entrepris depuis 1830 pour fabriquer une interprétation de l'histoire destinée à rassembler la société autour de l'Etat Nation naissant. La production historique de Viollet-le-Duc est étroitement liée à celle du restaurateur : elle découle d'innombrables enquêtes sur le terrain, travaux sur les bâtiments existants, dessins et lavis. Alors que la plupart des historiens se contentent de l'écrit, il intègre au discours historique, selon l'ambition que Guizot avait formulée le premier, le commentaire sur le bâti et les objets dans le dessein de participer à l'élaboration d'une histoire des civilisations. C'est dans cet objectif qu'il conçoit des ouvrages qui, d'une façon très novatrice, confrontent le texte et l'image. Dans le domaine de l'histoire de l'art médiéval, Viollet-le-Duc est resté une référence. Ses publications, nombreuses, peuvent se ranger dans trois catégo-ries : les dictionnaires (Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, 1854-1868 ; Dictionnaire raisonné du mobilier français, 1858-1875) ; les ouvrages de synthèse destinés à la jeunesse parus chez Hetzel (Histoire d'une forteresse, 1874 ; Histoire d'un hôtel de ville et d'une cathédrale, 1877) ; les mono-graphies (Description du château de Coucy, 1857 ; La Cité de Carcassonne, 1858. Bibliographie J.-Y. Hameline, «Viollet-le-Duc et le mouvement liturgique au XIXe siècle», dans la Maison-Dieu, revue de pastorale liturgique, 1980, n° 142, p. 57-83. J.M. Leniaud, «Viollet-le-Duc et Lassus, deux tempéraments, deux styles», dans Archéologie, 1980, n° 141, p. 13. - «Débats sur le bon emploi du néo-gothique, l'affaire du maître-autel de la cathédrale de Clermont-Ferrand

Auktionsarchiv: Los-Nr. 299
Auktion:
Datum:
16.04.2010
Auktionshaus:
Delorme & Collin du Bocage
17 rue de Provence
75009 Paris
Frankreich
info@collindubocage.com
+33 (0)1 58183905
+33 (0)1 58183909
Beschreibung:

Très importante paire de chandeliers ecclésiastiques à dix-sept lumières sur trois niveaux pyramidaux s'échappant d'un vase balustre monogrammé A.M ( pour Ave Maria). Riche décoration de séraphins, feuillages et entrelacs à tête de félins. Il repose sur une colonne corinthienne à guirlande de fruits et quatre écoinçons. Bronze patiné et doré, émail. En partie dans sa dorure d'origine. Cet important exemple du mobilier religieux provient à n'en pas douter d'un grand décor dédié à la Vierge Marie mis en place par Viollet-le-Duc, Huret ou architecte d'en-vergure. Haut. : 244 cm Comme restaurateur, l'oeuvre de Viollet-le-Duc (1814-1879) est si considérable qu'elle a éclipsé ses activités d'architecte et de théoricien. Elle s'est déroulée au sein des deux institutions que l'État créa entre 1830 et 1850 pour la conserva-tion du patrimoine : les Monuments historiques et les Édifices diocésains : aux premiers, quelques édifices civils et des églises médiévales ; aux seconds, les cathédrales. Viollet-le-Duc a lui-même dirigé des dizaines de restaurations, il en a conseillé quelques dizaines d'autres : il reste comme l'architecte du XIXe siècle dont les interventions sur les édifices anciens auront été les plus nombreuses. Mais ce n'est pas en raison de ce record que le nom de Viollet-le-Duc s'est identifié à la restauration monumentale. Dès ses premiers travaux (Vézelay, 1840), Viollet-le-Duc est, en effet, apparu comme le plus compétent : pour cette raison, il éclipse son associé Lassus sur le chantier de Notre-Dame (1844), il est chargé de Saint-Denis (1846), et des plus édifices, Saint-Sernin de Toulouse (1845), Amiens (1849), la salle synodale de Sens (1851). Les pratiques plus ou moins hasardeuses de ses prédécesseurs (Alavoine à Rouen, Debret à Saint-Denis) sont définitivement abandonnées ; ses nombreux élèves (Ruprich-Robert, Boeswillwald, Millet...) diffusent son influence sur tout le territoire. Ses chantiers ont donné naissance à une façon de concevoir l'authenticité du monument ancien (respect de la taille de la pierre, par exemple), mais aussi à une renaissance des arts décoratifs. Mais c'est plus encore par ses objectifs que cette oeuvre est essentielle à la compréhension du XIXe siècle : cette conception histo-riciste de la restauration s'inscrit dans le cadre des efforts entrepris depuis 1830 pour fabriquer une interprétation de l'histoire destinée à rassembler la société autour de l'Etat Nation naissant. La production historique de Viollet-le-Duc est étroitement liée à celle du restaurateur : elle découle d'innombrables enquêtes sur le terrain, travaux sur les bâtiments existants, dessins et lavis. Alors que la plupart des historiens se contentent de l'écrit, il intègre au discours historique, selon l'ambition que Guizot avait formulée le premier, le commentaire sur le bâti et les objets dans le dessein de participer à l'élaboration d'une histoire des civilisations. C'est dans cet objectif qu'il conçoit des ouvrages qui, d'une façon très novatrice, confrontent le texte et l'image. Dans le domaine de l'histoire de l'art médiéval, Viollet-le-Duc est resté une référence. Ses publications, nombreuses, peuvent se ranger dans trois catégo-ries : les dictionnaires (Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, 1854-1868 ; Dictionnaire raisonné du mobilier français, 1858-1875) ; les ouvrages de synthèse destinés à la jeunesse parus chez Hetzel (Histoire d'une forteresse, 1874 ; Histoire d'un hôtel de ville et d'une cathédrale, 1877) ; les mono-graphies (Description du château de Coucy, 1857 ; La Cité de Carcassonne, 1858. Bibliographie J.-Y. Hameline, «Viollet-le-Duc et le mouvement liturgique au XIXe siècle», dans la Maison-Dieu, revue de pastorale liturgique, 1980, n° 142, p. 57-83. J.M. Leniaud, «Viollet-le-Duc et Lassus, deux tempéraments, deux styles», dans Archéologie, 1980, n° 141, p. 13. - «Débats sur le bon emploi du néo-gothique, l'affaire du maître-autel de la cathédrale de Clermont-Ferrand

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Datum:
16.04.2010
Auktionshaus:
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+33 (0)1 58183905
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