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Auktionsarchiv: Los-Nr. 116

THIROUX D'ARCONVILLE, Marie Geneviève Charlotte (1720-1805)

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 5.739 $ - 8.609 $
Zuschlagspreis:
17.500 €
ca. 25.110 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 116

THIROUX D'ARCONVILLE, Marie Geneviève Charlotte (1720-1805)

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 5.739 $ - 8.609 $
Zuschlagspreis:
17.500 €
ca. 25.110 $
Beschreibung:

THIROUX D'ARCONVILLE, Marie Geneviève Charlotte (1720-1805).
THIROUX D'ARCONVILLE, Marie Geneviève Charlotte (1720-1805). Pensées et réflexions morales . [Paris: vers 1800-1805] 12 volumes in-8 (180 x 125 mm). Manuscrit de la main de plusieurs secrétaires (dont probablement celle de Mme Lefebvre sa femme de chambre) écrit sous la dictée de Mme d'Arconville. Texte encadré d'un filet vert. Encre sépia et brune. Quelques ratures et corrections. (Très rares rousseurs.) Reliure de l'époque, veau marbré, triple filet doré encadrant les plats, dos lisses ornés, roulette intérieure dorée (reliures frottées, plusieurs mors et charnières fendus et accidents aux coiffes), étuis modernes. TRÈS BEAU MANUSCRIT INÉDIT D'UNE FEMME SAVANTE DU SIÈCLE DES LUMIÈRES. Marie Geneviève Charlotte Darlus (1720-1805), fille d'un fermier général, épouse à 14 ans Louis-Lazare Thiroux d'Arconville, président au Parlement de Paris. Autodidacte, dotée d'une insatiable curiosité doublée d'un désir inassouvi d'apprendre, elle comble avec brio les lacunes de son éducation. "J'avais au moins vingt ans quand j'ai commencé mon éducation, que de temps perdu" précise-t-elle (tome XI, p. 151). Dès 1756, elle publie, sous le sceau de l'anonymat, de nombreux livres: romans, essais, biographies et traductions de textes scientifiques et littéraires, Mais c'est surtout la chimie qu'elle cultive, pratiquant de nombreuses expériences dans son laboratoire. En 1759, elle traduit le traité d'ostéologie d'Alexandre Monro qu'elle enrichit de planches et dont elle finance la publication, puis les leçons de chimie de Peter Shaw en 1766; la même année, elle publie son Essai pour servir à l'histoire de la putréfaction . Émule de Macquer, elle suit les cours de chimie de Rouelle au Jardin du Roi où elle s'initie également à la botanique: "J'avais des clés de toutes les serres du jardin des Plantes et de leurs écoles que Bernard de Jussieu Proffesseur de Botanique m'avait fait avoir..." (tome IX, pp. 28-29). Au terme de sa vie, Mme d'Arconville rédige douze volumes où se mêlent pensées morales, souvenirs et anecdotes. De ses tout premiers pas en littérature à ses réflexions sur des sujets aussi variés que la mélancolie, la jalousie, la guerre, l'esprit de système, la navigation, etc.; des dialogues improbables dans lesquels elle se plaît à confronter Charles I e r d'Angleterre et Louis XVI, le duc de Sully et l'abbé Terray, à ses commentaires sur Zaïre de Voltaire à ceux sur le théâtre de Racine et de Corneille, ce manuscrit reflète l'étendue de sa culture. Récemment redécouvert, il était connu des bibliographies. Michaud, dans sa Bibliographie universelle, ancienne et moderne (1826) mentionne un recueil de plusieurs volumes de Souvenirs que Mme d'Arconville aurait laissé à sa mort. Quelques années plus tard, en 1835, Hippolyte de La Porte en révèle aussi l'existence dans Notices et observations de quelques femmes de la société du XVIII e siècle (page 27). Il précise que ces volumes avaient été donnés par Mme d'Arconville à l'un de ses amis géographe, Gosselin. Dans son testament du 27 décembre 1805 (Archives nationales, Minutier central, étude de M e Maginel, L1 1248) Mme d'Arconville lègue à M r Gosselin "tous [ses] ouvrages imprimés". Gosselin aurait par la suite transmis les manuscrits à Jean-Baptiste-Modeste Gence qui envisageait de les publier. On retrouve la trace du manuscrit dans un catalogue Claudin en 1863 avant qu'il ne tombe dans l'oubli. Polygraphe invétérée, l'attachante et brillante personnalité de Mme d'Arconville suscite depuis quelques années l'intérêt des historiens et des chercheurs qui ont vu en elle un bel exemple de l'"ambition féminine" au XVIII e siècle. TRÈS BEL ENSEMBLE. Hippolyte de La Porte Notices et observations de quelques femmes de la société du dix-huitième siècle . Paris: H. Fournier, 1835. Détail du contenu et de la collation sur demande. (12)

Auktionsarchiv: Los-Nr. 116
Auktion:
Datum:
11.05.2011
Auktionshaus:
Christie's
11 May 2011, Paris
Beschreibung:

THIROUX D'ARCONVILLE, Marie Geneviève Charlotte (1720-1805).
THIROUX D'ARCONVILLE, Marie Geneviève Charlotte (1720-1805). Pensées et réflexions morales . [Paris: vers 1800-1805] 12 volumes in-8 (180 x 125 mm). Manuscrit de la main de plusieurs secrétaires (dont probablement celle de Mme Lefebvre sa femme de chambre) écrit sous la dictée de Mme d'Arconville. Texte encadré d'un filet vert. Encre sépia et brune. Quelques ratures et corrections. (Très rares rousseurs.) Reliure de l'époque, veau marbré, triple filet doré encadrant les plats, dos lisses ornés, roulette intérieure dorée (reliures frottées, plusieurs mors et charnières fendus et accidents aux coiffes), étuis modernes. TRÈS BEAU MANUSCRIT INÉDIT D'UNE FEMME SAVANTE DU SIÈCLE DES LUMIÈRES. Marie Geneviève Charlotte Darlus (1720-1805), fille d'un fermier général, épouse à 14 ans Louis-Lazare Thiroux d'Arconville, président au Parlement de Paris. Autodidacte, dotée d'une insatiable curiosité doublée d'un désir inassouvi d'apprendre, elle comble avec brio les lacunes de son éducation. "J'avais au moins vingt ans quand j'ai commencé mon éducation, que de temps perdu" précise-t-elle (tome XI, p. 151). Dès 1756, elle publie, sous le sceau de l'anonymat, de nombreux livres: romans, essais, biographies et traductions de textes scientifiques et littéraires, Mais c'est surtout la chimie qu'elle cultive, pratiquant de nombreuses expériences dans son laboratoire. En 1759, elle traduit le traité d'ostéologie d'Alexandre Monro qu'elle enrichit de planches et dont elle finance la publication, puis les leçons de chimie de Peter Shaw en 1766; la même année, elle publie son Essai pour servir à l'histoire de la putréfaction . Émule de Macquer, elle suit les cours de chimie de Rouelle au Jardin du Roi où elle s'initie également à la botanique: "J'avais des clés de toutes les serres du jardin des Plantes et de leurs écoles que Bernard de Jussieu Proffesseur de Botanique m'avait fait avoir..." (tome IX, pp. 28-29). Au terme de sa vie, Mme d'Arconville rédige douze volumes où se mêlent pensées morales, souvenirs et anecdotes. De ses tout premiers pas en littérature à ses réflexions sur des sujets aussi variés que la mélancolie, la jalousie, la guerre, l'esprit de système, la navigation, etc.; des dialogues improbables dans lesquels elle se plaît à confronter Charles I e r d'Angleterre et Louis XVI, le duc de Sully et l'abbé Terray, à ses commentaires sur Zaïre de Voltaire à ceux sur le théâtre de Racine et de Corneille, ce manuscrit reflète l'étendue de sa culture. Récemment redécouvert, il était connu des bibliographies. Michaud, dans sa Bibliographie universelle, ancienne et moderne (1826) mentionne un recueil de plusieurs volumes de Souvenirs que Mme d'Arconville aurait laissé à sa mort. Quelques années plus tard, en 1835, Hippolyte de La Porte en révèle aussi l'existence dans Notices et observations de quelques femmes de la société du XVIII e siècle (page 27). Il précise que ces volumes avaient été donnés par Mme d'Arconville à l'un de ses amis géographe, Gosselin. Dans son testament du 27 décembre 1805 (Archives nationales, Minutier central, étude de M e Maginel, L1 1248) Mme d'Arconville lègue à M r Gosselin "tous [ses] ouvrages imprimés". Gosselin aurait par la suite transmis les manuscrits à Jean-Baptiste-Modeste Gence qui envisageait de les publier. On retrouve la trace du manuscrit dans un catalogue Claudin en 1863 avant qu'il ne tombe dans l'oubli. Polygraphe invétérée, l'attachante et brillante personnalité de Mme d'Arconville suscite depuis quelques années l'intérêt des historiens et des chercheurs qui ont vu en elle un bel exemple de l'"ambition féminine" au XVIII e siècle. TRÈS BEL ENSEMBLE. Hippolyte de La Porte Notices et observations de quelques femmes de la société du dix-huitième siècle . Paris: H. Fournier, 1835. Détail du contenu et de la collation sur demande. (12)

Auktionsarchiv: Los-Nr. 116
Auktion:
Datum:
11.05.2011
Auktionshaus:
Christie's
11 May 2011, Paris
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