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Auktionsarchiv: Los-Nr. 66

Théodore Géricault Rouen, 1791 - Paris, 1824 Etude de deux chevaux à l'écurie, vers 1812-1813

Schätzpreis
40.000 € - 60.000 €
ca. 52.880 $ - 79.320 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 66

Théodore Géricault Rouen, 1791 - Paris, 1824 Etude de deux chevaux à l'écurie, vers 1812-1813

Schätzpreis
40.000 € - 60.000 €
ca. 52.880 $ - 79.320 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Théodore Géricault Rouen, 1791 - Paris, 1824 Etude de deux chevaux à l'écurie, vers 1812-1813 Huile sur toile Monogrammée G à droite sur le tapis de selle du cheval Porte l'inscription 'Cartouche et Généraux' au crayon, au verso du cadre et l'inscription '96 x' à l'encre sur le châssis (Restaurations) Hauteur : 32,50 Largeur : 40,50 cm Provenance : Collection particulière depuis 1980, France Bibliographie : Germain Bazin, 'Théodore Géricault. Etude critique, documents et catalogue raisonné, t. III Le gloire de l'Empire et la Première Restauration', Paris, Bibliothèque des Arts, 1989, p. 16 (mention comme copie anonyme). Commentaire : Examens scientifiques : - Tableau examiné par Lumière Technology en 2010. Examen photographique multispectral à 240 millions de pixels : Couleurs D65 ; lumière rasante ; réflectographie ultraviolet ; réflectographie fausses couleurs ; réflectographie fausses couleurs inversées ; réflectographie infrarouge 900nm & 1000nm, émission infrarouge. - Nettoyé et restauré en 2010 par Mme Laurence Baron-Callegari (Restaurateur du Patrimoine, diplômée de L'IFROA). Cette belle esquisse inédite de Théodore Géricault est préparatoire au tableau de l'ancienne Fondation Salomon de Rothschild (fig. 1), que Bazin décrivait ainsi : " Ils [les chevaux] sont vus côté montoir, par la croupe, au râtelier. Derrière le râtelier et une fenêtre. Ils sont tous les deux à tous crins ; l'un, celui qui est à droite, porte une couverture sur laquelle on distingue la marque G quelque peu effacée ; il repose sur trois pieds et tourne la tête. Il boit dans son blanc et a balzanes quatre, irrégulièrement chaussées. Le premier cheval est bai-brun. Litière au premier plan. A droite, à un grand clou planté dans le mur est accrochée une cordelette (1)." De l'esquisse au tableau final Géricault, on le sait, multiplia les esquisses peintes. Ses tableaux, au même titre que ses dessins les plus aboutis (2) , sont souvent le fruit d'un intense travail préparatoire. Très tôt, dès 1812, il peignit ainsi plusieurs études préparatoires pour son 'Officier de chasseurs de la garde impériale chargeant', plus tard pour sa 'Course des chevaux libres' (1817) et pour son 'Marché aux bœufs', peint en 1817-1818, dont on ne possède plus qu'une seule version alors que Dedreux-Dorcy, un intime de l'artiste, affirmait qu'il devait en exister " dix-huit ou vingt esquisses (3)" . L'Étude de deux chevaux à l'écurie', selon nous, est sans doute une étude peinte sur nature, dans l'écurie elle-même. Elle est rapidement brossée comme l'atteste la merveilleuse fluidité de la matière révélée par l'analyse en Reflectographie fausses couleurs (fig. 2). Une fois revenu dans son atelier, Géricault aurait procédé à quelques modifications par rapport à son modèle initial, ce qui explique les différences notoires entre les deux œuvres (différences qui excluent d'emblée que cette esquisse puisse être une simple copie inachevée). Si les dimensions de l'esquisse (32, 9 x 40, 2 cm) et celles du tableau final sont pratiquement identiques (32, 5 x 40, 5 cm) il est important de signaler que le cadrage n'est pas tout à fait le même. Il existe, entre l'extrémité gauche de l'esquisse et la tête du cheval qui est en train de manger, un espace bien plus grand que dans la version finale. Suite à ce constat, on réalise encore que le cheval de gauche, dans l'esquisse, est bien plus petit que dans la version finale. Dans cette dernière la croupe est enfin soulignée par un mince filet plus clair, chargé de signifier l'impact de la lumière sur le crin (l'absence de ce reflet, dans l'esquisse préparatoire, confirme que nous ne sommes pas dans le cas de figure d'un quelconque copiste). Il est encore important de remarquer que le rendu de l'espace de l'écurie n'est pas le même. Dans la version finale on remarque l'importante présence d'une fenêtre et d'un râtelier. Le clou forgé, planté, porte ombre sur le mur de droite. A ce clou pend une cordelette. Ces détails n'existent pas dans l'esquisse

Auktionsarchiv: Los-Nr. 66
Auktion:
Datum:
13.12.2010
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Théodore Géricault Rouen, 1791 - Paris, 1824 Etude de deux chevaux à l'écurie, vers 1812-1813 Huile sur toile Monogrammée G à droite sur le tapis de selle du cheval Porte l'inscription 'Cartouche et Généraux' au crayon, au verso du cadre et l'inscription '96 x' à l'encre sur le châssis (Restaurations) Hauteur : 32,50 Largeur : 40,50 cm Provenance : Collection particulière depuis 1980, France Bibliographie : Germain Bazin, 'Théodore Géricault. Etude critique, documents et catalogue raisonné, t. III Le gloire de l'Empire et la Première Restauration', Paris, Bibliothèque des Arts, 1989, p. 16 (mention comme copie anonyme). Commentaire : Examens scientifiques : - Tableau examiné par Lumière Technology en 2010. Examen photographique multispectral à 240 millions de pixels : Couleurs D65 ; lumière rasante ; réflectographie ultraviolet ; réflectographie fausses couleurs ; réflectographie fausses couleurs inversées ; réflectographie infrarouge 900nm & 1000nm, émission infrarouge. - Nettoyé et restauré en 2010 par Mme Laurence Baron-Callegari (Restaurateur du Patrimoine, diplômée de L'IFROA). Cette belle esquisse inédite de Théodore Géricault est préparatoire au tableau de l'ancienne Fondation Salomon de Rothschild (fig. 1), que Bazin décrivait ainsi : " Ils [les chevaux] sont vus côté montoir, par la croupe, au râtelier. Derrière le râtelier et une fenêtre. Ils sont tous les deux à tous crins ; l'un, celui qui est à droite, porte une couverture sur laquelle on distingue la marque G quelque peu effacée ; il repose sur trois pieds et tourne la tête. Il boit dans son blanc et a balzanes quatre, irrégulièrement chaussées. Le premier cheval est bai-brun. Litière au premier plan. A droite, à un grand clou planté dans le mur est accrochée une cordelette (1)." De l'esquisse au tableau final Géricault, on le sait, multiplia les esquisses peintes. Ses tableaux, au même titre que ses dessins les plus aboutis (2) , sont souvent le fruit d'un intense travail préparatoire. Très tôt, dès 1812, il peignit ainsi plusieurs études préparatoires pour son 'Officier de chasseurs de la garde impériale chargeant', plus tard pour sa 'Course des chevaux libres' (1817) et pour son 'Marché aux bœufs', peint en 1817-1818, dont on ne possède plus qu'une seule version alors que Dedreux-Dorcy, un intime de l'artiste, affirmait qu'il devait en exister " dix-huit ou vingt esquisses (3)" . L'Étude de deux chevaux à l'écurie', selon nous, est sans doute une étude peinte sur nature, dans l'écurie elle-même. Elle est rapidement brossée comme l'atteste la merveilleuse fluidité de la matière révélée par l'analyse en Reflectographie fausses couleurs (fig. 2). Une fois revenu dans son atelier, Géricault aurait procédé à quelques modifications par rapport à son modèle initial, ce qui explique les différences notoires entre les deux œuvres (différences qui excluent d'emblée que cette esquisse puisse être une simple copie inachevée). Si les dimensions de l'esquisse (32, 9 x 40, 2 cm) et celles du tableau final sont pratiquement identiques (32, 5 x 40, 5 cm) il est important de signaler que le cadrage n'est pas tout à fait le même. Il existe, entre l'extrémité gauche de l'esquisse et la tête du cheval qui est en train de manger, un espace bien plus grand que dans la version finale. Suite à ce constat, on réalise encore que le cheval de gauche, dans l'esquisse, est bien plus petit que dans la version finale. Dans cette dernière la croupe est enfin soulignée par un mince filet plus clair, chargé de signifier l'impact de la lumière sur le crin (l'absence de ce reflet, dans l'esquisse préparatoire, confirme que nous ne sommes pas dans le cas de figure d'un quelconque copiste). Il est encore important de remarquer que le rendu de l'espace de l'écurie n'est pas le même. Dans la version finale on remarque l'importante présence d'une fenêtre et d'un râtelier. Le clou forgé, planté, porte ombre sur le mur de droite. A ce clou pend une cordelette. Ces détails n'existent pas dans l'esquisse

Auktionsarchiv: Los-Nr. 66
Auktion:
Datum:
13.12.2010
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
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