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Auktionsarchiv: Los-Nr. 246

Talbot-Lago T26 GSL Chassis no. 111 013

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
156.400 €
ca. 223.215 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 246

Talbot-Lago T26 GSL Chassis no. 111 013

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
156.400 €
ca. 223.215 $
Beschreibung:

Anthony Lago marqua singulièrement de son emprunte les dernières années de la marque Talbot. Appelé à la rescousse par la marque de Suresnes en difficulté, son génie de la mécanique insuffla un second souffle par une présence efficace sur les circuit tout autant qu'une image restaurée auprès de la clientèle. En parallèle des modèles développés pour la compétition, il sut en dériver des version civiles. C'est une Talbot T26 GS qui permit à la marque d'être victorieuse aux 24 Heures du Mans 1950. Une Talbot T26 GS spécialement carrossée s'illustra aux 24 Heures du Mans 1952 entre les mains de Pierre Levegh, qui réussit tenir en respect les Mercedes 300SL en pilotant tout seul durant toute l'épreuve. Dans cet esprit, la T26 Grand Sport succédé après guerre à la T150 SS. Tout comme elle, sa fabrication n'était lancée qu'à la demande et très souvent en châssis-moteur. Etudié à l'origine par Walter Becchia en 1938 pour recevoir un moteur à compresseur qu'il ne reçut jamais, ce châssis de 2,65 m d'empattement se verra modifié et rallongé à 2,80 m fin 1950. Sur cette version, les ressorts à lames semi-elliptiques sont installés en position haute au dessus des longerons afin de permettre au pont rigide de passer sur le châssis et ainsi de considérablement surbaisser la voiture. Les roues avant sont indépendantes. Au chapitre sécurité, elle hérite des freins de la Talbot-Lago Record. En octobre 1952, au Salon de l'Automobile de Paris, Talbot-Lago présente la T26 GSL, qui bénéficie d'un empattement plus long. Les rares versions livrées disposent d'une superbe carrosserie dont le dessin est dû au talentueux et regretté styliste Carlo Delaisse. Ré-interprétant la calandre Talbot, il l'intègre dans une ligne aux galbes sensuels. La caisse est cependant réalisée avec les techniques héritées de l'avant guerre, avec une charpente en bois et des éléments de carrosseries rapportés et cloués dessus. Les éléments mobiles, potes et capots moteur et de coffre, sont en aluminium pour tenter de gagner un peu de poids. Cette voiture ne sera produite qu'à moins de 15 exemplaires. La voiture coûtait à l'époque trois millions de francs, ce qui limita considérablement sa production, la réservant à quelques rares privilégiés. Les ultimes exemplaires reçurent d'abord un moteur V8 BMW, avant que la marque déliquescente ne tombe dans le giron de Simca qui y greffera le petit et peu vaillant V8 Ford de ses Chambord, évidemment sans succès ! Notre exemplaire, qui porte le numéro de série 111 013, dispose fort heureusement du beau bloc 6 cylindres Lago au bruit si caractéristique. Il dispose du vilebrequin à sept paliers et d'une cylindrée de 4 482 cm3. La voiture arbore une discrète mais élégante robe noire qui habille également les roues à rayons et moyeux Rudge. Elle est équipée à l'avant d'un pare-choc, accessoire d'époque, plus épais que celui d'origine. Elle se présente en très bon état de restauration et de fonctionnement, et dispose de son titre de circulation européen. Rare témoignage de l'extinction des grandes marques automobiles française de luxe, la Talbot Lago GSL est à la fois une belle sculpture et une agréable routière. Le bruit prenant de son moteur vous laisseras revivre toutes les victoires passées de la marque tandis que ses courbes surannées vous feront revivre l'élégance des derniers feux de la carrosserie française. Anthony Lago etched his singular imprint into the last years of the Talbot marque. Called to the rescue by the Suresnes marque that was in difficulties, his mechanical genius breathed a second life into it by giving it an effective presence on the racing circuits and restoring its image in the eyes of clients. He derived civilian versions from the models developed for competition. It was a Talbot T26 GS that gave the marque victory in the 1950 Le Mans 24 Hours Race in the hands of Pierre Levegh, who succeeded in keeping the Mercedes 300SL at bay by driving the whole race alone. In this spirit, the T26 Grand Sport after the Seco

Auktionsarchiv: Los-Nr. 246
Auktion:
Datum:
23.01.2010
Auktionshaus:
Bonhams London
Paris Expo
Beschreibung:

Anthony Lago marqua singulièrement de son emprunte les dernières années de la marque Talbot. Appelé à la rescousse par la marque de Suresnes en difficulté, son génie de la mécanique insuffla un second souffle par une présence efficace sur les circuit tout autant qu'une image restaurée auprès de la clientèle. En parallèle des modèles développés pour la compétition, il sut en dériver des version civiles. C'est une Talbot T26 GS qui permit à la marque d'être victorieuse aux 24 Heures du Mans 1950. Une Talbot T26 GS spécialement carrossée s'illustra aux 24 Heures du Mans 1952 entre les mains de Pierre Levegh, qui réussit tenir en respect les Mercedes 300SL en pilotant tout seul durant toute l'épreuve. Dans cet esprit, la T26 Grand Sport succédé après guerre à la T150 SS. Tout comme elle, sa fabrication n'était lancée qu'à la demande et très souvent en châssis-moteur. Etudié à l'origine par Walter Becchia en 1938 pour recevoir un moteur à compresseur qu'il ne reçut jamais, ce châssis de 2,65 m d'empattement se verra modifié et rallongé à 2,80 m fin 1950. Sur cette version, les ressorts à lames semi-elliptiques sont installés en position haute au dessus des longerons afin de permettre au pont rigide de passer sur le châssis et ainsi de considérablement surbaisser la voiture. Les roues avant sont indépendantes. Au chapitre sécurité, elle hérite des freins de la Talbot-Lago Record. En octobre 1952, au Salon de l'Automobile de Paris, Talbot-Lago présente la T26 GSL, qui bénéficie d'un empattement plus long. Les rares versions livrées disposent d'une superbe carrosserie dont le dessin est dû au talentueux et regretté styliste Carlo Delaisse. Ré-interprétant la calandre Talbot, il l'intègre dans une ligne aux galbes sensuels. La caisse est cependant réalisée avec les techniques héritées de l'avant guerre, avec une charpente en bois et des éléments de carrosseries rapportés et cloués dessus. Les éléments mobiles, potes et capots moteur et de coffre, sont en aluminium pour tenter de gagner un peu de poids. Cette voiture ne sera produite qu'à moins de 15 exemplaires. La voiture coûtait à l'époque trois millions de francs, ce qui limita considérablement sa production, la réservant à quelques rares privilégiés. Les ultimes exemplaires reçurent d'abord un moteur V8 BMW, avant que la marque déliquescente ne tombe dans le giron de Simca qui y greffera le petit et peu vaillant V8 Ford de ses Chambord, évidemment sans succès ! Notre exemplaire, qui porte le numéro de série 111 013, dispose fort heureusement du beau bloc 6 cylindres Lago au bruit si caractéristique. Il dispose du vilebrequin à sept paliers et d'une cylindrée de 4 482 cm3. La voiture arbore une discrète mais élégante robe noire qui habille également les roues à rayons et moyeux Rudge. Elle est équipée à l'avant d'un pare-choc, accessoire d'époque, plus épais que celui d'origine. Elle se présente en très bon état de restauration et de fonctionnement, et dispose de son titre de circulation européen. Rare témoignage de l'extinction des grandes marques automobiles française de luxe, la Talbot Lago GSL est à la fois une belle sculpture et une agréable routière. Le bruit prenant de son moteur vous laisseras revivre toutes les victoires passées de la marque tandis que ses courbes surannées vous feront revivre l'élégance des derniers feux de la carrosserie française. Anthony Lago etched his singular imprint into the last years of the Talbot marque. Called to the rescue by the Suresnes marque that was in difficulties, his mechanical genius breathed a second life into it by giving it an effective presence on the racing circuits and restoring its image in the eyes of clients. He derived civilian versions from the models developed for competition. It was a Talbot T26 GS that gave the marque victory in the 1950 Le Mans 24 Hours Race in the hands of Pierre Levegh, who succeeded in keeping the Mercedes 300SL at bay by driving the whole race alone. In this spirit, the T26 Grand Sport after the Seco

Auktionsarchiv: Los-Nr. 246
Auktion:
Datum:
23.01.2010
Auktionshaus:
Bonhams London
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