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Auktionsarchiv: Los-Nr. 42

TABLE À ÉCRIRE FORMANT TRIC-TRAC D'ÉPOQUE RÉGENCE Attribuée à Noël Gérard dit le Maître aux Pagodes

Schätzpreis
50.000 € - 70.000 €
ca. 56.066 $ - 78.492 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 42

TABLE À ÉCRIRE FORMANT TRIC-TRAC D'ÉPOQUE RÉGENCE Attribuée à Noël Gérard dit le Maître aux Pagodes

Schätzpreis
50.000 € - 70.000 €
ca. 56.066 $ - 78.492 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

TABLE À ÉCRIRE FORMANT TRIC-TRAC D'ÉPOQUE RÉGENCE Attribuée à Noël Gérard dit le Maître aux Pagodes En placage d'amarante, ébène et incrustations d'ivoire, ornementation de bronze ciselé et verni, le plateau gainé de cuir doré aux petits fers, le revers formant damier, se soulevant au moyen d'un bouton pressoir situé en ceinture et découvrant un intérieur en ébène et incrustations d'ivoire formant tric-trac, la ceinture ornée d'un cartouche feuillagé centré d'un cabochon à croisillons, reposant sur des pieds cambrés surmontés de chutes à motif de feuillage, fleurs et graines et terminés par des sabots ; restaurations au placage, accidents et manques H. : 72 cm (28 1/4 in.) l. : 82,5 cm (32 1/2 in.) P. : 71 cm (28 in.) A REGENCE ORMOLU-MOUNTED, AMARANTH, EBONY AND IVORY INLAID WRITING TABLE FORMING TRIC-TRAC, ATTRIBUTED TO NOEL GERARD CALLED "THE MAITRE AUX PAGODES" D'aspect rectangulaire, cette table recouverte en placage d'amarante repose sur quatre pieds galbés réunis en consoles à la ceinture découpée en anse de panier formant de petits tabliers sur les côtés longs. Amovible, son plateau dont le pourtour est mouluré en doucine et les angles sont renforcés par des agrafes en bronze est maintenu par une serrure à bouton de pression en cuivre. Il découvre à l'intérieur de la ceinture un jeu de tric-trac et son revers est marqueté pour former un damier. Le galbe des pieds est souligné par d'importantes chutes en bronze doré composées d'une rosace en bouton posée sur un motif suggérant un bouclier étoilé orné de boutons, qui laisse s'échapper un fleuron mouvementé à fruits, fleurs et feuilles d'acanthe. Le tablier est ponctué par une agrafe en bronze, composée d'un cartel réticulé renfermant de boutons, le tout sur fond guilloché, entouré de volutes affrontées et de feuilles d'acanthe formant refends de part et d'autre, alors qu'une poignée aussi composée d'acanthes d'aspect mouvementé est disposée sur le côté court, en-dessous de la serrure. A leur tour, les pieds sont munis de sabots en bronze suggérant un pied de biche feuillagé et agrémenté de fleurettes. L'élégante découpe des raccordements des pieds en ceinture de notre table de jeux la rattache à un groupe de bureaux qui présentent le même type de construction très spécifique, tous exécutés pendant les années de la Régence, dont plusieurs portent diverses estampilles. Deux d'entre eux, conservés respectivement à la Résidence d'Ansbach (1) et à la Neue Residenz de Bamberg (2) (fig. a du catalogue) sont frappés avec le fer abréviatif FL identifié comme appartenant à l'ébéniste François Lieutaud (av.1700-1748), demeurant en 1746 dans le faubourg Saint-Marcel à Paris, rue des Bourguignons, paroisse Saint-Médard (3) . Un troisième bureau conservé par le Toledo Museum of Art, porte lui l'estampille abréviative NG qui est celle du marchand ébéniste Noël Gérard (av.1690-1736) (4) (fig. b du catalogue). Un quatrième bureau de ce même modèle datant des années 1720-1725 est estampillé deux fois par Nicolas Petit maître en 1761, qui l'a certainement restauré au décours du XVIIIe siècle (5) . Enfin, deux autres bureaux se trouvaient dans le commerce d'art à Paris (6) et à Londres (7) et un dernier bureau, qui présente la particularité d'être démontable, fut vendu en 2011 (8) . On est ainsi en droit de se poser la question si toute cette série de bureaux, ainsi que notre table qui s'apparente stylistiquement à celle-ci, pourrait être issue des établis du même ébéniste, ou bien - si exécutée par plusieurs artisans - elle n'aurait pas été commercialisée, en fait, par l'entremise d'un seul marchand mercier. La biographie de François Lieutaud (av.1700-1748), demeure encore très peu connue et son activité d'ébéniste l'est encore moins (9) . Originaire de Marseille, il était déjà installé avant septembre 1718 à Paris, d'abord dans le cloître Saint-Jean-de-Latran, lieu privilégié qui lui permettait aussi bien d'exercer malgré sa maîtrise obtenue en province et non reconnue par la corporation

Auktionsarchiv: Los-Nr. 42
Auktion:
Datum:
09.06.2015
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

TABLE À ÉCRIRE FORMANT TRIC-TRAC D'ÉPOQUE RÉGENCE Attribuée à Noël Gérard dit le Maître aux Pagodes En placage d'amarante, ébène et incrustations d'ivoire, ornementation de bronze ciselé et verni, le plateau gainé de cuir doré aux petits fers, le revers formant damier, se soulevant au moyen d'un bouton pressoir situé en ceinture et découvrant un intérieur en ébène et incrustations d'ivoire formant tric-trac, la ceinture ornée d'un cartouche feuillagé centré d'un cabochon à croisillons, reposant sur des pieds cambrés surmontés de chutes à motif de feuillage, fleurs et graines et terminés par des sabots ; restaurations au placage, accidents et manques H. : 72 cm (28 1/4 in.) l. : 82,5 cm (32 1/2 in.) P. : 71 cm (28 in.) A REGENCE ORMOLU-MOUNTED, AMARANTH, EBONY AND IVORY INLAID WRITING TABLE FORMING TRIC-TRAC, ATTRIBUTED TO NOEL GERARD CALLED "THE MAITRE AUX PAGODES" D'aspect rectangulaire, cette table recouverte en placage d'amarante repose sur quatre pieds galbés réunis en consoles à la ceinture découpée en anse de panier formant de petits tabliers sur les côtés longs. Amovible, son plateau dont le pourtour est mouluré en doucine et les angles sont renforcés par des agrafes en bronze est maintenu par une serrure à bouton de pression en cuivre. Il découvre à l'intérieur de la ceinture un jeu de tric-trac et son revers est marqueté pour former un damier. Le galbe des pieds est souligné par d'importantes chutes en bronze doré composées d'une rosace en bouton posée sur un motif suggérant un bouclier étoilé orné de boutons, qui laisse s'échapper un fleuron mouvementé à fruits, fleurs et feuilles d'acanthe. Le tablier est ponctué par une agrafe en bronze, composée d'un cartel réticulé renfermant de boutons, le tout sur fond guilloché, entouré de volutes affrontées et de feuilles d'acanthe formant refends de part et d'autre, alors qu'une poignée aussi composée d'acanthes d'aspect mouvementé est disposée sur le côté court, en-dessous de la serrure. A leur tour, les pieds sont munis de sabots en bronze suggérant un pied de biche feuillagé et agrémenté de fleurettes. L'élégante découpe des raccordements des pieds en ceinture de notre table de jeux la rattache à un groupe de bureaux qui présentent le même type de construction très spécifique, tous exécutés pendant les années de la Régence, dont plusieurs portent diverses estampilles. Deux d'entre eux, conservés respectivement à la Résidence d'Ansbach (1) et à la Neue Residenz de Bamberg (2) (fig. a du catalogue) sont frappés avec le fer abréviatif FL identifié comme appartenant à l'ébéniste François Lieutaud (av.1700-1748), demeurant en 1746 dans le faubourg Saint-Marcel à Paris, rue des Bourguignons, paroisse Saint-Médard (3) . Un troisième bureau conservé par le Toledo Museum of Art, porte lui l'estampille abréviative NG qui est celle du marchand ébéniste Noël Gérard (av.1690-1736) (4) (fig. b du catalogue). Un quatrième bureau de ce même modèle datant des années 1720-1725 est estampillé deux fois par Nicolas Petit maître en 1761, qui l'a certainement restauré au décours du XVIIIe siècle (5) . Enfin, deux autres bureaux se trouvaient dans le commerce d'art à Paris (6) et à Londres (7) et un dernier bureau, qui présente la particularité d'être démontable, fut vendu en 2011 (8) . On est ainsi en droit de se poser la question si toute cette série de bureaux, ainsi que notre table qui s'apparente stylistiquement à celle-ci, pourrait être issue des établis du même ébéniste, ou bien - si exécutée par plusieurs artisans - elle n'aurait pas été commercialisée, en fait, par l'entremise d'un seul marchand mercier. La biographie de François Lieutaud (av.1700-1748), demeure encore très peu connue et son activité d'ébéniste l'est encore moins (9) . Originaire de Marseille, il était déjà installé avant septembre 1718 à Paris, d'abord dans le cloître Saint-Jean-de-Latran, lieu privilégié qui lui permettait aussi bien d'exercer malgré sa maîtrise obtenue en province et non reconnue par la corporation

Auktionsarchiv: Los-Nr. 42
Auktion:
Datum:
09.06.2015
Auktionshaus:
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7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
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