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Beschreibung:

Table à écrire en chêne, placage de bois de rose, d’amarante, vernis européen, bronze doré. Estampillé de Delorme (ap.1692-1768), Maître avant 1733 ou Adrien Faizelot-Delorme-(1722-ap. 1785) reçu Maître le 22 juin 1748. Paris, vers 1755. (fentes, petits accidents) Hauteur : 67 cm – Largeur : 60 cm – Profondeur : 37 cm Cette table à écrire dont le plateau est recouvert d’un panneau en vernis européen orné d’architectures et de végétations dans un paysage lacustre et ouvrant sur le côté par un tiroir à encrier, poudrier et plumier, est munie en façade d’une tablette coulissante gainée de maroquin vert doré au petit fer. Elle repose sur quatre pieds galbés réunis à la ceinture découpée en accolade sur les côtés et formant un motif trilobé concave à la partie médiane des côtés longs. Son plateau, ainsi que les pieds sont plaqués en bois de rose et soulignés de larges filets d’amarante, suggérant deux réserves sur le côté long de la ceinture, de part et d’autre d’un cartouche trilobé disposé au-dessus de la partie découpée en creux de celle-ci. La table est enrichie de sabots à rocailles à jour, d’une entrée de serrure et d’un bouton de tirage pour la tablette, le tout en bronze doré. François et Adrien Faizelot-Delorme-utilisèrent indistinctement le même fer dont le patronyme Delorme n’est pas accompagné par l’initiale du prénom. Moins connu que son fils Adrien, François, naquît vers 1692 et était originaire d’une famille de Longueil-Sainte-Marie, selon Peggy Genestie. On sait qu’il était le fils d’un maître boursier, Jacques Faizelot, « dit de Lorme », et de Charlotte Gaudron, dont le père, Aubertin était ébéniste. Formé vraisemblablement dans l’atelier de l’un de ses oncles maternels, Nicolas et Renaud Gaudron, les deux ébénistes du Garde Meuble de la Couronne, François était simple ouvrier en 1714, au moment de son mariage avec Marie Drouet. Il accéda à la maîtrise avant 1733, mais ne fit enregistrer ses lettres au Châtelet de Paris que le 20 septembre 1763. De l’union avec Marie Drouet naquirent trois fils, Adrien, Jean-Louis et Alexis, qui embrassèrent la carrière paternelle. Adrien, le plus célèbre de la dynastie, devint maître ébéniste le 22 juin 1748 et épousa cette même année la veuve de l’ébéniste marchand Albert Pottier, devenant ainsi parent de l’ébéniste Jean Deforges et des vernisseurs de la famille Martin. On peut ainsi penser que le panneau ornant le plateau de notre table soit l’œuvre de l’un de ces derniers et que ce meuble soit issu plutôt de l’atelier de François que de celui de son fils Adrien. En effet, l’inventaire après le décès de François Faizelot-Delorme, commencé le 19 février 1768, dans une maison rue Tiquetonne, où la famille vivait depuis 1738, met en évidence des coffres, des cabinets et un nombre important de fragments de panneaux « de lac de la Chine » et en « vieux lac du Japon », ou bien en laque de Coromandel, parfois avec des morceaux en pierres de lard, mais aussi diverses pièces en différents stades d’avancement dont des bureaux, des tables, des bibliothèques, des commodes, également « un secrétaire en pente de bois violet et bois rose », « une table à l’anglaise de bois de palissandre » « un armoire de bois d’amarante et bois rose », etc. L’abondance des morceaux de laque dans l’atelier de François étaye donc l’hypothèse qu’il soit à l’origine des meubles parés de ce type de revêtement, plutôt que son fils Adrien, dont la spécialité était celle des marqueteries et des placages en bois de rapport et malgré le décor à larges filets présent sur les pieds et la ceinture, caractéristique des productions de ce dernier. Par ailleurs, on retrouve en 1763 parmi les créanciers de la succession de l’épouse de François Faizelot-Delorme pour une dette de 100 livres le marchand mercier Claude-François-Julliot (1727-1794), lui-aussi acteur majeur du commerce parisien des laques extrême-orientales, dont la boutique A ux Curieux des Indes était située rue Saint-Honoré. Nous remercions Monsieur Calin

Auktionsarchiv: Los-Nr. 95
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Table à écrire en chêne, placage de bois de rose, d’amarante, vernis européen, bronze doré. Estampillé de Delorme (ap.1692-1768), Maître avant 1733 ou Adrien Faizelot-Delorme-(1722-ap. 1785) reçu Maître le 22 juin 1748. Paris, vers 1755. (fentes, petits accidents) Hauteur : 67 cm – Largeur : 60 cm – Profondeur : 37 cm Cette table à écrire dont le plateau est recouvert d’un panneau en vernis européen orné d’architectures et de végétations dans un paysage lacustre et ouvrant sur le côté par un tiroir à encrier, poudrier et plumier, est munie en façade d’une tablette coulissante gainée de maroquin vert doré au petit fer. Elle repose sur quatre pieds galbés réunis à la ceinture découpée en accolade sur les côtés et formant un motif trilobé concave à la partie médiane des côtés longs. Son plateau, ainsi que les pieds sont plaqués en bois de rose et soulignés de larges filets d’amarante, suggérant deux réserves sur le côté long de la ceinture, de part et d’autre d’un cartouche trilobé disposé au-dessus de la partie découpée en creux de celle-ci. La table est enrichie de sabots à rocailles à jour, d’une entrée de serrure et d’un bouton de tirage pour la tablette, le tout en bronze doré. François et Adrien Faizelot-Delorme-utilisèrent indistinctement le même fer dont le patronyme Delorme n’est pas accompagné par l’initiale du prénom. Moins connu que son fils Adrien, François, naquît vers 1692 et était originaire d’une famille de Longueil-Sainte-Marie, selon Peggy Genestie. On sait qu’il était le fils d’un maître boursier, Jacques Faizelot, « dit de Lorme », et de Charlotte Gaudron, dont le père, Aubertin était ébéniste. Formé vraisemblablement dans l’atelier de l’un de ses oncles maternels, Nicolas et Renaud Gaudron, les deux ébénistes du Garde Meuble de la Couronne, François était simple ouvrier en 1714, au moment de son mariage avec Marie Drouet. Il accéda à la maîtrise avant 1733, mais ne fit enregistrer ses lettres au Châtelet de Paris que le 20 septembre 1763. De l’union avec Marie Drouet naquirent trois fils, Adrien, Jean-Louis et Alexis, qui embrassèrent la carrière paternelle. Adrien, le plus célèbre de la dynastie, devint maître ébéniste le 22 juin 1748 et épousa cette même année la veuve de l’ébéniste marchand Albert Pottier, devenant ainsi parent de l’ébéniste Jean Deforges et des vernisseurs de la famille Martin. On peut ainsi penser que le panneau ornant le plateau de notre table soit l’œuvre de l’un de ces derniers et que ce meuble soit issu plutôt de l’atelier de François que de celui de son fils Adrien. En effet, l’inventaire après le décès de François Faizelot-Delorme, commencé le 19 février 1768, dans une maison rue Tiquetonne, où la famille vivait depuis 1738, met en évidence des coffres, des cabinets et un nombre important de fragments de panneaux « de lac de la Chine » et en « vieux lac du Japon », ou bien en laque de Coromandel, parfois avec des morceaux en pierres de lard, mais aussi diverses pièces en différents stades d’avancement dont des bureaux, des tables, des bibliothèques, des commodes, également « un secrétaire en pente de bois violet et bois rose », « une table à l’anglaise de bois de palissandre » « un armoire de bois d’amarante et bois rose », etc. L’abondance des morceaux de laque dans l’atelier de François étaye donc l’hypothèse qu’il soit à l’origine des meubles parés de ce type de revêtement, plutôt que son fils Adrien, dont la spécialité était celle des marqueteries et des placages en bois de rapport et malgré le décor à larges filets présent sur les pieds et la ceinture, caractéristique des productions de ce dernier. Par ailleurs, on retrouve en 1763 parmi les créanciers de la succession de l’épouse de François Faizelot-Delorme pour une dette de 100 livres le marchand mercier Claude-François-Julliot (1727-1794), lui-aussi acteur majeur du commerce parisien des laques extrême-orientales, dont la boutique A ux Curieux des Indes était située rue Saint-Honoré. Nous remercions Monsieur Calin

Auktionsarchiv: Los-Nr. 95
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