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Auktionsarchiv: Los-Nr. 15

TABLE À ÉCRIRE D'ÉPOQUE LOUIS XVI Estampille de Roger Vandercruse dit Lacroix Provenant du Château de Bellevue

Schätzpreis
30.000 € - 50.000 €
ca. 31.843 $ - 53.071 $
Zuschlagspreis:
39.360 €
ca. 41.778 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 15

TABLE À ÉCRIRE D'ÉPOQUE LOUIS XVI Estampille de Roger Vandercruse dit Lacroix Provenant du Château de Bellevue

Schätzpreis
30.000 € - 50.000 €
ca. 31.843 $ - 53.071 $
Zuschlagspreis:
39.360 €
ca. 41.778 $
Beschreibung:

TABLE À ÉCRIRE D'ÉPOQUE LOUIS XVI Estampille de Roger Vandercruse dit Lacroix Provenant du Château de Bellevue En placage de satiné, ornementation de bronze ciselé et redoré, la ceinture ouvrant par un tiroir formant écritoire, soutenue par des montants en gaine réunis par une tablette d'entrejambe, estampillée R.LACROIX et poinçon de jurande JME sous le tiroir, marque au feu du château de Bellevue (BV sous une couronne fermée surmontée d'une fleur-de-lys) sous la tablette d'entrejambe?; restaurations, les côtés anciennement grillagés H. : 71,5 cm (28 1/4 in.) l. : 57 cm (22 1/2 in.) P. : 38 cm (15 in.) Roger Vandercruse dit Lacroix, reçu maître en 1755 Provenance : Château de Bellevue. A Louis XVI gilt-bronze mounted and satinwood writing table, stamped by Roger Vandercruse called Lacroix, coming from Bellevue castle Cette table porte le monogramme BV timbré par une couronne royale qui est celui du château de Bellevue. Hélas, l'absence du numéro d'inventaire du Garde Meuble royal empêche de savoir la date exacte de la réalisation de la table par Roger Vandercuse pour cette résidence. On sait cependant qu'il avait commencé à livrer le Garde Meuble de la Couronne à partir de 1769, par le biais de son confrère, le marchand-ébéniste Gilles Joubert et continua après 1774, lorsque ce dernier avait été remplacé par Jean-Henri Riesener Par ailleurs, Riesener était le beau-frère de Lacroix. Si on prend en compte le style très épuré de notre table, on peut présumer qu'elle avait été donc exécutée après 1774, moment qui coïncide avec la donation par Louis XVI du château de Bellevue à Mesdames Adélaïde, Sophie et Victoire, tantes du roi. Un Etat par logements des meubles existants au château de Bellevue au mois de mars 1786 (1), fait état de plusieurs tables à écrire, notamment d'une " table à écrire ", ensuite avec une " console de bois satiné gris " et deux " ncoignures idem garnies de bronze doré ", qui se trouvaient dans la Chambre à coucher de Madame Victoire, au rez-de-chaussée du château, mais aussi d'un nombre relativement important de tables à écrire " de bois satiné ", qui étaient disposées dans les diverses pièces du château affectées à la suite de Mesdames et aux invités (appartements 9, 10 à 13, 15, à l'étage des mansardes, appartements 3 et 4 de l'aile des Bains, mais aussi dans le bâtiment des communs, dans une chambre de l'appartement n°3 ; etc.). Vraisemblablement, l'une de ces tables était la nôtre, mais une fois de plus, l'absence de numéro, aussi bien sur le meuble que sur l'inventaire de 1786, ainsi que les descriptions trop succinctes rendent impossible son identification précise. Louis XV avait acheté en 1748 un terrain situé sur le plateau de Meudon, qu'il céda l'année suivante à Madame de Pompadour. Celle-ci s'adressa à l'architecte Jean Cailleteau dit " Lassurance " (1690-1755) qui fit édifier un château dont les travaux étaient déjà terminés en 1750. La marquise revendit le château à Louis XV en 1757, qui fit remanier la distribution intérieure et le fit augmenter en 1767 de deux ailes, par Ange-Jacques Gabriel (1698-1782). Au décès de Louis XV, en 1774, le château fut attribué par Louis XVI aux filles du roi défunt, aussi ses tantes, Mesdames Adélaïde, Sophie et Victoire. Mesdames tantes confièrent à l'architecte Richard Mique (1728-1794) le renouvellement du décor intérieur de Bellevue ainsi que la création d'un jardin anglais orné de fabriques pittoresques. Par ailleurs, des panneaux anciens de boiseries provenant du décor du corps central furent d'abord réutilisés dans le grand cabinet et la chambre à coucher de Madame Adélaïde au rez-de-chaussée de l'aile de Sèvres, avant que la princesse ne se décidât en 1782 et 1783, pour des boiseries neuves. Après le décès de Madame Sophie en 1782, Bellevue fut occupé par Madame Adélaïde et Madame Victoire qui le quittèrent sous la Révolution, pour prendre le chemin de l'émigration en Italie. D'origine flamande, Roger Vandercruse était le fils d'un ébéniste ouvrier l

Auktionsarchiv: Los-Nr. 15
Auktion:
Datum:
15.12.2022 - 16.12.2022
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

TABLE À ÉCRIRE D'ÉPOQUE LOUIS XVI Estampille de Roger Vandercruse dit Lacroix Provenant du Château de Bellevue En placage de satiné, ornementation de bronze ciselé et redoré, la ceinture ouvrant par un tiroir formant écritoire, soutenue par des montants en gaine réunis par une tablette d'entrejambe, estampillée R.LACROIX et poinçon de jurande JME sous le tiroir, marque au feu du château de Bellevue (BV sous une couronne fermée surmontée d'une fleur-de-lys) sous la tablette d'entrejambe?; restaurations, les côtés anciennement grillagés H. : 71,5 cm (28 1/4 in.) l. : 57 cm (22 1/2 in.) P. : 38 cm (15 in.) Roger Vandercruse dit Lacroix, reçu maître en 1755 Provenance : Château de Bellevue. A Louis XVI gilt-bronze mounted and satinwood writing table, stamped by Roger Vandercruse called Lacroix, coming from Bellevue castle Cette table porte le monogramme BV timbré par une couronne royale qui est celui du château de Bellevue. Hélas, l'absence du numéro d'inventaire du Garde Meuble royal empêche de savoir la date exacte de la réalisation de la table par Roger Vandercuse pour cette résidence. On sait cependant qu'il avait commencé à livrer le Garde Meuble de la Couronne à partir de 1769, par le biais de son confrère, le marchand-ébéniste Gilles Joubert et continua après 1774, lorsque ce dernier avait été remplacé par Jean-Henri Riesener Par ailleurs, Riesener était le beau-frère de Lacroix. Si on prend en compte le style très épuré de notre table, on peut présumer qu'elle avait été donc exécutée après 1774, moment qui coïncide avec la donation par Louis XVI du château de Bellevue à Mesdames Adélaïde, Sophie et Victoire, tantes du roi. Un Etat par logements des meubles existants au château de Bellevue au mois de mars 1786 (1), fait état de plusieurs tables à écrire, notamment d'une " table à écrire ", ensuite avec une " console de bois satiné gris " et deux " ncoignures idem garnies de bronze doré ", qui se trouvaient dans la Chambre à coucher de Madame Victoire, au rez-de-chaussée du château, mais aussi d'un nombre relativement important de tables à écrire " de bois satiné ", qui étaient disposées dans les diverses pièces du château affectées à la suite de Mesdames et aux invités (appartements 9, 10 à 13, 15, à l'étage des mansardes, appartements 3 et 4 de l'aile des Bains, mais aussi dans le bâtiment des communs, dans une chambre de l'appartement n°3 ; etc.). Vraisemblablement, l'une de ces tables était la nôtre, mais une fois de plus, l'absence de numéro, aussi bien sur le meuble que sur l'inventaire de 1786, ainsi que les descriptions trop succinctes rendent impossible son identification précise. Louis XV avait acheté en 1748 un terrain situé sur le plateau de Meudon, qu'il céda l'année suivante à Madame de Pompadour. Celle-ci s'adressa à l'architecte Jean Cailleteau dit " Lassurance " (1690-1755) qui fit édifier un château dont les travaux étaient déjà terminés en 1750. La marquise revendit le château à Louis XV en 1757, qui fit remanier la distribution intérieure et le fit augmenter en 1767 de deux ailes, par Ange-Jacques Gabriel (1698-1782). Au décès de Louis XV, en 1774, le château fut attribué par Louis XVI aux filles du roi défunt, aussi ses tantes, Mesdames Adélaïde, Sophie et Victoire. Mesdames tantes confièrent à l'architecte Richard Mique (1728-1794) le renouvellement du décor intérieur de Bellevue ainsi que la création d'un jardin anglais orné de fabriques pittoresques. Par ailleurs, des panneaux anciens de boiseries provenant du décor du corps central furent d'abord réutilisés dans le grand cabinet et la chambre à coucher de Madame Adélaïde au rez-de-chaussée de l'aile de Sèvres, avant que la princesse ne se décidât en 1782 et 1783, pour des boiseries neuves. Après le décès de Madame Sophie en 1782, Bellevue fut occupé par Madame Adélaïde et Madame Victoire qui le quittèrent sous la Révolution, pour prendre le chemin de l'émigration en Italie. D'origine flamande, Roger Vandercruse était le fils d'un ébéniste ouvrier l

Auktionsarchiv: Los-Nr. 15
Auktion:
Datum:
15.12.2022 - 16.12.2022
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75008 Paris
Frankreich
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