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Auktionsarchiv: Los-Nr. 185

Suite de dix huit chaises en acajou à dossier

Schätzpreis
15.000 € - 25.000 €
ca. 21.582 $ - 35.971 $
Zuschlagspreis:
30.000 €
ca. 43.165 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 185

Suite de dix huit chaises en acajou à dossier

Schätzpreis
15.000 € - 25.000 €
ca. 21.582 $ - 35.971 $
Zuschlagspreis:
30.000 €
ca. 43.165 $
Beschreibung:

Suite de dix huit chaises en acajou à dossier ajouré à enroulement et prise. Les assises trapézoïdales. Pieds gaines arquées ou fuselés à étranglement Estampille de JACOB D. RUE MESLEE Ancienne étiquette marquée: « Monsieur le Cte Lariboisière - Billard » Vers 1810-1820 Garniture en crin à décor de rosaces H: 71,5 - L: 46 - P: 39 cm Provenance: Jean-Ambroise Baston comte de Lariboisière (1759-1812). Ces chaises portent des étiquettes permettant de connaître leur commanditaire, le comte de Lariboisière, et de les localiser, dans la salle de billard. Elles offrent une composition caractéristique des réalisations de Jacob-Desmalter, dont elles portent l'estampille, et que l'on retrouve notamment à l'identique sur une série de quatre chaises passée en vente à Paris, Me Tajan, le 14 juin 2005, lot 110. Notons néanmoins que des sièges de dessin particulièrement proche portant la signature de Marcion sont conservés au Musée national du château de Pau (illustrées dans L. de Groër, Les arts décoratifs de 1790 à 1850, Fribourg, 1985, p.243, figs.464-465). Après le décès du comte de Lariboisière en décembre 1812, aucun inventaire après décès ne fut réalisé, ce qui ne permet pas de connaître ni l'estimation de l'ensemble, ni le nombre total de chaises que comportait la salle de billard. Toutefois, une notoriété après décès datant du début de l'année 1813, donne quelques informations complémentaires sur le personnage, notamment la date de son mariage à Fougères en avril 1786, ainsi que le nom de son épouse, Marie-Jeanne-Josèphe-Victor Lebeschu de la Rallays, enfin l'adresse de la veuve au moment du décès de son mari, au 40 rue de Bondy. François-Honoré-Georges Jacob dit Jacob Desmalter (1770-1841) peut être considéré comme le plus important artisan en sièges parisien du premier quart du XIXème siècle. Fils cadet du célèbre menuisier Georges Jacob (1739-1814), il se maria en 1798 avec Adélaïde-Anne Lignereux, la fille du célèbre marchand Martin-Eloi Lignereux. Dans un premier temps, il se distingua par ses qualités de dessinateur, puis en 1796, il s'associa avec son frère aîné Georges II Jacob (1768-1803) et tous deux reprirent l'atelier paternel de la rue Meslée sous la raison sociale Jacob Frères. Après le décès de son frère, Jacob Desmalter devint partenaire de son père, revenu aux affaires, et changea son estampille. Pendant près d'une décennie, ils vont être les fournisseurs privilégiés du Garde-Meuble impérial et des grands amateurs du temps. Toutefois, en 1813, les nombreux retards de paiements de l'administration impériale entraîneront la faillite de la maison Jacob. En 1825, après de multiples péripéties, il vendit son fonds de commerce à son fils contre une confortable rente viagère de 6000 francs par an. Libéré de la charge de l'entreprise, il entreprit quelques voyages, notamment en Angleterre où George IV lui demanda de participer au décor du château de Windsor. Il mourut à Paris, rue Cadet, le 15 août 1841.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 185
Auktion:
Datum:
09.06.2011
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Suite de dix huit chaises en acajou à dossier ajouré à enroulement et prise. Les assises trapézoïdales. Pieds gaines arquées ou fuselés à étranglement Estampille de JACOB D. RUE MESLEE Ancienne étiquette marquée: « Monsieur le Cte Lariboisière - Billard » Vers 1810-1820 Garniture en crin à décor de rosaces H: 71,5 - L: 46 - P: 39 cm Provenance: Jean-Ambroise Baston comte de Lariboisière (1759-1812). Ces chaises portent des étiquettes permettant de connaître leur commanditaire, le comte de Lariboisière, et de les localiser, dans la salle de billard. Elles offrent une composition caractéristique des réalisations de Jacob-Desmalter, dont elles portent l'estampille, et que l'on retrouve notamment à l'identique sur une série de quatre chaises passée en vente à Paris, Me Tajan, le 14 juin 2005, lot 110. Notons néanmoins que des sièges de dessin particulièrement proche portant la signature de Marcion sont conservés au Musée national du château de Pau (illustrées dans L. de Groër, Les arts décoratifs de 1790 à 1850, Fribourg, 1985, p.243, figs.464-465). Après le décès du comte de Lariboisière en décembre 1812, aucun inventaire après décès ne fut réalisé, ce qui ne permet pas de connaître ni l'estimation de l'ensemble, ni le nombre total de chaises que comportait la salle de billard. Toutefois, une notoriété après décès datant du début de l'année 1813, donne quelques informations complémentaires sur le personnage, notamment la date de son mariage à Fougères en avril 1786, ainsi que le nom de son épouse, Marie-Jeanne-Josèphe-Victor Lebeschu de la Rallays, enfin l'adresse de la veuve au moment du décès de son mari, au 40 rue de Bondy. François-Honoré-Georges Jacob dit Jacob Desmalter (1770-1841) peut être considéré comme le plus important artisan en sièges parisien du premier quart du XIXème siècle. Fils cadet du célèbre menuisier Georges Jacob (1739-1814), il se maria en 1798 avec Adélaïde-Anne Lignereux, la fille du célèbre marchand Martin-Eloi Lignereux. Dans un premier temps, il se distingua par ses qualités de dessinateur, puis en 1796, il s'associa avec son frère aîné Georges II Jacob (1768-1803) et tous deux reprirent l'atelier paternel de la rue Meslée sous la raison sociale Jacob Frères. Après le décès de son frère, Jacob Desmalter devint partenaire de son père, revenu aux affaires, et changea son estampille. Pendant près d'une décennie, ils vont être les fournisseurs privilégiés du Garde-Meuble impérial et des grands amateurs du temps. Toutefois, en 1813, les nombreux retards de paiements de l'administration impériale entraîneront la faillite de la maison Jacob. En 1825, après de multiples péripéties, il vendit son fonds de commerce à son fils contre une confortable rente viagère de 6000 francs par an. Libéré de la charge de l'entreprise, il entreprit quelques voyages, notamment en Angleterre où George IV lui demanda de participer au décor du château de Windsor. Il mourut à Paris, rue Cadet, le 15 août 1841.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 185
Auktion:
Datum:
09.06.2011
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
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