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Auktionsarchiv: Los-Nr. 122

STEINHEIL (Marguerite née Japy - Lady Abinger

Schätzpreis
150 € - 200 €
ca. 160 $ - 213 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 122

STEINHEIL (Marguerite née Japy - Lady Abinger

Schätzpreis
150 € - 200 €
ca. 160 $ - 213 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

STEINHEIL (Marguerite née Japy - Lady Abinger - dite Meg, 1869-1954). Etonnant et rare ensemble composé : - d’une L.A.S. "J. Ferré" (?), sl, 29 novembre 1909, 1 p. in-8 adressée à "Madame Vincent Bouguereau" [certainement Mme Vincens-Bouguereau, épouse de William Vincens-Bouguereau (1880-1963 - petit-fils du peintre William Bouguereau - polytechnicien, grand bibliophile et industriel) et fille de l'industriel Charles Cabaud] (fragment d’enveloppe timbrée joint) : "Chère Madame, j’ai l’honneur de vous adresser non pas (un) mais deux autographes de Madame Steinheil, écrits à la Cour d’Assise pour ses défenseurs (…)". - des deux notes autographes en question (sur l’une d’entre elle, un ancien collectionneur a contrecollé 2 articles de presse consécutifs au décès de Meg Steinheil en 1954) : "Marie Bourquard la faites vous venir ?" / "Antony Aubin(??) qu'il dise s'il ne se souvient pas avoir posé devant ce bout de tapisserie ni avoir vu Giganti poser (je le lui demanderai moi-même si vous me le permettez". Issue d'une riche famille industrielle du territoire de Belfort, associée aux Peugeot, Marguerite Japy épousa en 1890 le peintre Adolphe Steinheil (neveu de Messonnier) mais le mariage prit vite une tournure dissolue laissant libre champ à la jeune Mme Steinheil pour tenir salon à Paris et y recevoir de nombreuses personnalités de l'époque : Gounod, Lesseps, Massenet, Coppée, Zola, Loti etc. Elle fut surtout célèbre pour la mort de son illustre amant le Président Félix Faure d'une crise cardiaque en 1899 dans le salon bleu de l'Elysée, ouvrant la voie à de nombreux quolibets et phrases restées mémorables ("-Le président a-t-il toujours sa connaissance ? - Non, elle est sortie par l'escalier de service !", son surnom "la pompe funèbre", ou "Il voulait être César, il ne fut que Pompée" à propos de F. Faure, mot attribué à Clémenceau). L'affaire, bien qu'étouffée alors dans l'opinion publique, lui vaut un certain succès auprès de diverses personnalités politiques éminentes dont elle deviendra la maîtresse (Aristide Briand, le roi du Cambodge, etc.) ; cette réputation n'est pas sans rejaillir sur son mari dans l'atelier duquel le Tout-Paris se presse (plus par voyeurisme que par curiosité artistique…) En 1908, elle fut accusée du meurtre de sa mère et de son époux (respectivement morte d'une crise cardiaque et étranglé) alors qu'elle fut retrouvée ligotée dans son lit dans une autre pièce. Le procès défraya à nouveau la chronique, apportant son lot d'hypothèses : histoire de vol de bijoux ou de documents secrets, affabulations de l'accusée mettant en cause ses domestiques, et même théorie de complot dreyfusard. Finalement acquittée en 1909, elle se retira à Londres et épousa le Baron Abinger en 1917. *Antony Aubin, son avocat lors de son procès. ** Giganti, modèle italien posant pour son mari.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 122
Auktion:
Datum:
14.03.2017
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
Frankreich
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

STEINHEIL (Marguerite née Japy - Lady Abinger - dite Meg, 1869-1954). Etonnant et rare ensemble composé : - d’une L.A.S. "J. Ferré" (?), sl, 29 novembre 1909, 1 p. in-8 adressée à "Madame Vincent Bouguereau" [certainement Mme Vincens-Bouguereau, épouse de William Vincens-Bouguereau (1880-1963 - petit-fils du peintre William Bouguereau - polytechnicien, grand bibliophile et industriel) et fille de l'industriel Charles Cabaud] (fragment d’enveloppe timbrée joint) : "Chère Madame, j’ai l’honneur de vous adresser non pas (un) mais deux autographes de Madame Steinheil, écrits à la Cour d’Assise pour ses défenseurs (…)". - des deux notes autographes en question (sur l’une d’entre elle, un ancien collectionneur a contrecollé 2 articles de presse consécutifs au décès de Meg Steinheil en 1954) : "Marie Bourquard la faites vous venir ?" / "Antony Aubin(??) qu'il dise s'il ne se souvient pas avoir posé devant ce bout de tapisserie ni avoir vu Giganti poser (je le lui demanderai moi-même si vous me le permettez". Issue d'une riche famille industrielle du territoire de Belfort, associée aux Peugeot, Marguerite Japy épousa en 1890 le peintre Adolphe Steinheil (neveu de Messonnier) mais le mariage prit vite une tournure dissolue laissant libre champ à la jeune Mme Steinheil pour tenir salon à Paris et y recevoir de nombreuses personnalités de l'époque : Gounod, Lesseps, Massenet, Coppée, Zola, Loti etc. Elle fut surtout célèbre pour la mort de son illustre amant le Président Félix Faure d'une crise cardiaque en 1899 dans le salon bleu de l'Elysée, ouvrant la voie à de nombreux quolibets et phrases restées mémorables ("-Le président a-t-il toujours sa connaissance ? - Non, elle est sortie par l'escalier de service !", son surnom "la pompe funèbre", ou "Il voulait être César, il ne fut que Pompée" à propos de F. Faure, mot attribué à Clémenceau). L'affaire, bien qu'étouffée alors dans l'opinion publique, lui vaut un certain succès auprès de diverses personnalités politiques éminentes dont elle deviendra la maîtresse (Aristide Briand, le roi du Cambodge, etc.) ; cette réputation n'est pas sans rejaillir sur son mari dans l'atelier duquel le Tout-Paris se presse (plus par voyeurisme que par curiosité artistique…) En 1908, elle fut accusée du meurtre de sa mère et de son époux (respectivement morte d'une crise cardiaque et étranglé) alors qu'elle fut retrouvée ligotée dans son lit dans une autre pièce. Le procès défraya à nouveau la chronique, apportant son lot d'hypothèses : histoire de vol de bijoux ou de documents secrets, affabulations de l'accusée mettant en cause ses domestiques, et même théorie de complot dreyfusard. Finalement acquittée en 1909, elle se retira à Londres et épousa le Baron Abinger en 1917. *Antony Aubin, son avocat lors de son procès. ** Giganti, modèle italien posant pour son mari.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 122
Auktion:
Datum:
14.03.2017
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75009 Paris
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