Beschreibung:

STATUETTE DE HÉKA. Rare statuette votive représentant l'enfant-dieu Héka assis, nu, paré d'un collier ousekh, coiffé de la calotte avec l'uræus flanquée de la mèche de l'enfance. Il a le bras gauche le long du corps et tient de la main droite le flabellum à triple lanière. Ses yeux sont incrustés. La base sur laquelle reposent ses pieds est gravée d'une inscription hiéroglyphique: “Herka (sic) accorde la vie à Pa-di-Hor-kheb, fils de Psammétique, qu'a enfanté Ouadjet-ii (...).” Bronze et incrustations d'argent (yeux). Égypte, Basse Époque. H_10,5 cm Collection Shlomo Moussaieff constituée entre 1948 et les années 1990. Cité dans les Textes des Sarcophages, le dieu Héka est présenté comme la personnification de l'énergie vitale et des pouvoirs magiques en Égypte ancienne. Il a été créé avant toute chose, alors que le “maître unique” était encore dans le Noun. Associé à la création au même titre que Chou ou Sia, Héka est “l'arme qui repousse ce qui pourrait advenir de néfaste”. À la fois héritier du démiurge et première manifestation divine sur terre, Héka est associé à de nombreuses triades cosmogoniques partout dans le pays. Il est par exemple le fils de Ptah et de Sekhmet à Imaou dans le 3e nome de Basse Égypte, mais est également le fils de Knoum et Menhyt à Esna. Incarnant l'énergie vitale nécessaire à la création, Héka devient le dieu des magiciens, rassemblant et distribuant les formules permettant la victoire sur le néant. Parmi les enfants-royaux, il est présenté à Dendérah comme “l'enfant de Khenty-Irty”, et est chargé de la protection du roi des dieux, Osiris. Traditionnellement, il prend la forme d'un dieu-enfant portant les attributs royaux, tels les sceptres (crochet ou flabellum), souvent coiffé de la calotte, en rapport avec son père Ptah.