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Auktionsarchiv: Los-Nr. 85

■ STATUE DE PATRICIENNE. Art Romain, Époque…

Archéologie
21.02.2019
Schätzpreis
350.000 € - 400.000 €
ca. 396.843 $ - 453.535 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 85

■ STATUE DE PATRICIENNE. Art Romain, Époque…

Archéologie
21.02.2019
Schätzpreis
350.000 € - 400.000 €
ca. 396.843 $ - 453.535 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

■ STATUE DE PATRICIENNE. Art Romain, Époque… ■ STATUE DE PATRICIENNE. Art Romain, Époque Flavienne, fin du Ier siècle. Statue plus grande que nature représentant une femme debout sur une base, en appui sur la jambe gauche, la droite en léger recul. Elle est vêtue d'un long chiton aux plis fins et verticaux couvert d'un himation plus épais. Elle plie le bras droit vers la poitrine, la main retenant le tissu de l'himation; le gauche, travaillé séparément, et fixé par un tenon métallique, devait être couvert par le vêtement. La tête, sculptée dans une autre pièce de marbre, présente un visage dominé par le contour triangulaire de la chevelure sur le front. Celle-ci est remarquable par son élaboration et sa richesse. De telles coiffures ont été lancées par les épouses des empereurs flaviens et ont dominé la mode féminine romaine jusqu'au début de l'époque trajane durant les trois dernières décennies du Ier siècle et au début du IIe. Au-dessus du front, il y a un ample toupet au contour semi-circulaire, qui dans la réalité était un postiche et qui rappelle, par sa structure et son aspect, un nid d'abeilles; Ii est formé de nombreuses rangées de boucles perforées au trépan. Des plaquettes, probablement métalliques, servaient d'ornement, mais aussi pour stabiliser ce grand “diadème” capillaire. Sur le crâne et la partie postérieure de la tête, les cheveux sont d'abord tirés vers l'arrière en mèches fines et droites, et ensuite réunis sur l'occiput pour former un chignon-couronne circulaire (les tresses sont si longues, qu'il s'agit probablement aussi d'un postiche). Marbre. Lacunes visibles, usure de la surface, base partiellement restaurée. H_203 cm Ancienne collection Attilio Simonetti (1843-1925), Rome. Anderson Galleries, New York, 26-29 janvier 1921, n° 799. Ancienne collection Frederick Edward Guest (1875-1937) et Amy Phipps Guest (1876-1959), Villa Artemis, Palm Beach. Publications: Anderson Galleries, New York, 26-29 janvier 1921, n° 799 (ill.). Fr. P. Johnson Lysippos, New York, 1968, p. 159, n° 23. H.-J. Kruse, Römische weibliche Gewandstatuen des zweiten Jahrhundert n. Chr., Göttingen, 1968, n° 125. Il n'est malheureusement plus possible de connaître l'identité de cette femme, mais il s'agissait sûrement d'une patricienne ayant appartenu aux plus hautes classes de la société romaine, voir à la cour impériale. L'absence de traits personnels marqués pourrait situer la datation plutôt au début de l'époque flavienne, en contraste avec les portraits féminins plus réalistes et sévères du début de l'époque trajane. Typologiquement, cette statue est à classer dans un ensemble d'oeuvres romaines bien connues reproduisant un original grec de la fin du IVe siècle avant notre ère attribué à Praxitèle ou à Lysippe: la petite herculanaise. Avec sa statue soeur (la grande herculanaise) elle formait un groupe représentant Perséphone et sa mère Déméter (les répliques les plus célèbres, trouvées à Herculanum, sont conservées au musée de Dresde. La grande et la petite herculanaise ont souvent été utilisées dans l'antiquité romaine pour reproduire les femmes dans leur rôle social d'épouse et/ou de maîtresse de maison, dans une attitude pensive, gracieuse et modeste. Bibliographie: M. Bieber, Ancient Copies. Contributions to the History of Greek and Roman Art, New York, 1977, pp. 148-162, pl. 112-122. R. Smith Hellenistic Sculpture, Londres, 1991, p. 75, fig. 88-89.1

Auktionsarchiv: Los-Nr. 85
Auktion:
Datum:
21.02.2019
Auktionshaus:
Pierre Bergé & Associés
Salle 1-7, Hôtel Drouot, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

■ STATUE DE PATRICIENNE. Art Romain, Époque… ■ STATUE DE PATRICIENNE. Art Romain, Époque Flavienne, fin du Ier siècle. Statue plus grande que nature représentant une femme debout sur une base, en appui sur la jambe gauche, la droite en léger recul. Elle est vêtue d'un long chiton aux plis fins et verticaux couvert d'un himation plus épais. Elle plie le bras droit vers la poitrine, la main retenant le tissu de l'himation; le gauche, travaillé séparément, et fixé par un tenon métallique, devait être couvert par le vêtement. La tête, sculptée dans une autre pièce de marbre, présente un visage dominé par le contour triangulaire de la chevelure sur le front. Celle-ci est remarquable par son élaboration et sa richesse. De telles coiffures ont été lancées par les épouses des empereurs flaviens et ont dominé la mode féminine romaine jusqu'au début de l'époque trajane durant les trois dernières décennies du Ier siècle et au début du IIe. Au-dessus du front, il y a un ample toupet au contour semi-circulaire, qui dans la réalité était un postiche et qui rappelle, par sa structure et son aspect, un nid d'abeilles; Ii est formé de nombreuses rangées de boucles perforées au trépan. Des plaquettes, probablement métalliques, servaient d'ornement, mais aussi pour stabiliser ce grand “diadème” capillaire. Sur le crâne et la partie postérieure de la tête, les cheveux sont d'abord tirés vers l'arrière en mèches fines et droites, et ensuite réunis sur l'occiput pour former un chignon-couronne circulaire (les tresses sont si longues, qu'il s'agit probablement aussi d'un postiche). Marbre. Lacunes visibles, usure de la surface, base partiellement restaurée. H_203 cm Ancienne collection Attilio Simonetti (1843-1925), Rome. Anderson Galleries, New York, 26-29 janvier 1921, n° 799. Ancienne collection Frederick Edward Guest (1875-1937) et Amy Phipps Guest (1876-1959), Villa Artemis, Palm Beach. Publications: Anderson Galleries, New York, 26-29 janvier 1921, n° 799 (ill.). Fr. P. Johnson Lysippos, New York, 1968, p. 159, n° 23. H.-J. Kruse, Römische weibliche Gewandstatuen des zweiten Jahrhundert n. Chr., Göttingen, 1968, n° 125. Il n'est malheureusement plus possible de connaître l'identité de cette femme, mais il s'agissait sûrement d'une patricienne ayant appartenu aux plus hautes classes de la société romaine, voir à la cour impériale. L'absence de traits personnels marqués pourrait situer la datation plutôt au début de l'époque flavienne, en contraste avec les portraits féminins plus réalistes et sévères du début de l'époque trajane. Typologiquement, cette statue est à classer dans un ensemble d'oeuvres romaines bien connues reproduisant un original grec de la fin du IVe siècle avant notre ère attribué à Praxitèle ou à Lysippe: la petite herculanaise. Avec sa statue soeur (la grande herculanaise) elle formait un groupe représentant Perséphone et sa mère Déméter (les répliques les plus célèbres, trouvées à Herculanum, sont conservées au musée de Dresde. La grande et la petite herculanaise ont souvent été utilisées dans l'antiquité romaine pour reproduire les femmes dans leur rôle social d'épouse et/ou de maîtresse de maison, dans une attitude pensive, gracieuse et modeste. Bibliographie: M. Bieber, Ancient Copies. Contributions to the History of Greek and Roman Art, New York, 1977, pp. 148-162, pl. 112-122. R. Smith Hellenistic Sculpture, Londres, 1991, p. 75, fig. 88-89.1

Auktionsarchiv: Los-Nr. 85
Auktion:
Datum:
21.02.2019
Auktionshaus:
Pierre Bergé & Associés
Salle 1-7, Hôtel Drouot, 9, rue Drouot 75009 Paris
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