Beschreibung:

Composition abstraite, 1956. Huile sur panneau. Signée en bas à droite. Olieverf op paneel. Rechts onderaan getekend. 65 x 81 cm Provenance/Herkomst: Knoedler & Co, New York. Darga & Lansberg Galerie, Paris. Collection privée, Belgique. Bibliographie/Bibliografie: Serge Poliakoff Catalogue raisonné Vol. 2: 1955-1958 par Monsieur Alexis Poliakoff, reproduit sous le numéro 56-03, et archivé sous le numéro 955076. Editeur Ed. Galerie Française, 2010. Un certificat de Monsieur Alexis Poliakoff en date du 4 octobre 2002 sera remis à l'acquéreur Artiste important de la “nouvelle école de Paris” après la seconde guerre mondiale, Serge Poliakoff a été soutenu par de grands critiques de l'abstraction. Né à Moscou au début du XXème siècle il fuit la révolution Russe pour s'installer à Paris en 1924. L'exil traumatique englobe l'artiste dans une solitude dont le silence est perceptible dans son oeuvre. Créateur inlassable, il voit en l'abstraction une voie pour dire l'indescriptible: “Beaucoup de gens disent que dans la peinture abstraite, il n'y a rien. Quant à moi, je sais que si ma vie était trois fois plus longue, elle ne m'aurait pas suffi à dire tout ce que j'y vois.” Ses peintures sont figuratives jusqu'à sa rencontre avec les peintres Kandinsky, Delaunay et Freundlich qui, chacun à leur manière, lui apportent théorie, conseils, et pratique, persuadent enfin Poliakoff qu'il est possible de concevoir une peinture abstraite comme une démarche engageant l'individu et sa pensée en élaborant un espace spécifiquement pictural mêlant formes, matières et couleurs qui les génèrent. Sa peinture entre 1947 et 1969 est une constante exploration des relations entre la ligne et la surface, le fond et la forme, la couleur et la lumière. Poliakoff n'utilise que des pigments purs et superpose les couleurs à l'aide de pinceaux ou de spatules, qui se révèlent par transparence et par légère épaisseur, donnant au tableau la plupart du temps une luminosité étonnante. Ici, sa Composition abstraite de 1956 devient méditative, intériorisée, silencieuse. Sa surface presque monochrome où domine une seule couleur sombre dégradée, arrive à faire vibrer la toile entière, de ses imbrications de figures structurées jusqu'aux formes uniques qui suffisent à occuper l'espace sereinement. On parle encore justement de “l'abstraction selon Poliakoff”, une abstraction intégrale, ni lyrique, ni géométrique, ni gestuelle, qui aboutit seulement à une pureté visuelle.