Beschreibung:

Paris, 1740 - Charenton, 1814], romancier, essayiste et dramaturge français. Lettre autographe, adressée à Mlle Bourlier à Paris. Gauffridy. "Avignon 18 février" ; 2 pages 1/2 in-8°, avec adresse partielle (marque postale 89/ Avignon) ; manque de papier sur le 3e feuillet. "Cabanis arrive ici sans avoir fait ma commission. Il vous a doné charge de cela, quelle peine cela vous vous donner, cela me donne bien de l'inquiétude. Il parait qu'il est parti de Paris sans rien vous dire, cela vous prouve que ce n'est pas de ma faute, quand cela arrive, comme vous le croyez toujours. Vous aurez donc la complaisance d'envoyer rue du Bouloy chez M. Fortin et Poulet, commissionnaires de routage pour savoir si ce que j'attends de Mayence est arrivé. Il vous a sans doute laissé la lettre de voiture et prévenu que la plus grosse des deux malles devais lui être envoyée à Carpentras et la plus petite adressée au quartier maître du régiment d'Isembourg pour envoyer à M. de Sade [...] au dit régimt à Chietti, royaume de Naples. Il faudra attacher les clés après la petite malle . Quant à la grande caisse, il faudrait l'envoyer, si elle vous embarrasse, rue de Sève,maison des incunables chez Madame de Sovan. Mais pour les deux malles, je vous recommande bien de nous les faire passer comme je vous dis par le même routier en mettant de nouvelles adresses et les clés après la petite. Mon Dieu, que je suis désolé de tous cet embarras. Si j'avais pu croire que Cabanis partit avant le 14, je serai rester moi-même à Paris, plutôt que de vous laisser tout cet embarras. Il vous a sûrement laissé l'argent pour le port. Dans tout les cas, faites partir toujours partir les 2 malles, je vous en supplie, elles contiennent tout ce qui me reste et dont je ne puis me passer. Je ne sais à quoi il tient que je ne retourne à Paris, tant cela m donne d'inquiétude. Quelle tête que Cabanis ! il m'apporte ici mon carton de dessin qui devait rester à Paris, tout est abymé. N'oubliez pas de me donner de vos nouvelles et de m ?apprendre ce que vous aurez fait de tout cela. Je vous en conjure, Cabanis m'assure que vous avez l'argent pour cela. Adresser moi votre lettre à Chietti, Royaume de Naples. Je suis au désespoir que Cabanis m'ait fait cette étourderie et vous laisse tout cet embarras si je l'avais prévu, je serais resté à Paris. Cela me met au désespoir et me donne une cruelle inquiétude. Je vous baise modestement les mains." On joint un grand papier avec des mentions autographes de l,a main du Marquis de Sade : "Différents papiers relatifs a mes affaires avec feu M. de Sade et moi. Nécessaires pour celles que j'ai a terminer avec mon fils Armand" avec au dos de sa main encore : "Papiers d'affaires importantes pour moi".