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Auktionsarchiv: Los-Nr. 10

Rondeaux, épîtres et autres pièces en

Schätzpreis
80.000 € - 120.000 €
ca. 87.017 $ - 130.526 $
Zuschlagspreis:
101.780 €
ca. 110.707 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 10

Rondeaux, épîtres et autres pièces en

Schätzpreis
80.000 € - 120.000 €
ca. 87.017 $ - 130.526 $
Zuschlagspreis:
101.780 €
ca. 110.707 $
Beschreibung:

Rondeaux, épîtres et autres pièces en vers]. Sans lieu ni date [vers 1535]. Manuscrit calligraphié sur peau de vélin, in-4 de (181) ff. dont 22 blancs, réglés: maroquin rouge à grain long, plats encadrés de filets et pointillés avec fers d'angle, dos lisse orné de frises et de compartiments enserrant fleurons, filets au pointillé et petites étoiles, titre doré portant "Rondeaux du 15.me siècle" [sic], dentelle intérieure, tranches dorées (reliure de la fin du XVIII e siècle). Superbe manuscrit poétique rédigé à la Cour du roi François Ier. Remarquablement calligraphié et ornementé avec goût, l'ouvrage rassemble 156 pièces non signées, soit: 99 rondeaux, 12 chansons, 2 épitaphes, 11 épîtres en vers, 16 lettres en prose et 16 compositions diverses en vers ou en prose (poésies religieuses, traductions, ballades, etc.). La plupart de ces pièces - près de 150 - ont été composées à la cour de François Ier par le roi lui-même et les dames de sa cour: elles témoignent de la renaissance de la versification française dans le premier quart du XVIe siècle, sous les influences conjuguées de Jean Marot de son fils Clément - le poète préféré et le modèle du roi - et de Mellin de Saint-Gelais. L'ornementation est exquise: deux grandes initiales prolongées par des branchages et peintes à l'or sur fond de triangles noirs et blancs répétés en miroir; plusieurs lettrines ornées de branchages sur fond de bandes obliques noires et blanches alternées; très nombreuses lettrines et têtes de chapitres en blanc sur fond noir (ou vice versa), avec rehauts d'or. Le renouveau de la poésie de cour entre Charles d'Orléans et la Pléiade. En 1847, à l'heure de la redécouverte de Marot et de ses épigones, Aimé Champollion-Figeac se hasarda le premier à publier un volume de Poésies du roi François Ier, de Louise de Savoie, duchesse d'Angoulême, de Marguerite, reine de Navarre, d'après trois manuscrits conservés à la Bibliothèque royale, dont deux peut-être rédigés avec la participation de Clément Marot et de Mellin de Saint-Gelais. Il révéla ainsi un aspect alors méconnu de la vie quotidienne à la cour de François Ier: le goût de la poésie et la pratique de la versification, individuelle et collective. Le présent manuscrit ne comporte pas les quelques vers qui furent insérés plus tard dans les recueils de Marot ou de ses pairs, à l'exception de l'Épitaphe d'Agnès Sorel (f. 65 v) dont Champollion-Figeac signale une variante attribuée à Mellin de Saint-Gelais. En revanche, il contient l'essentiel de l'oeuvre poétique du roi François Ier, y compris les pièces italianisantes qui témoignent de l'engouement italien à la cour: une version d'après Pétrarque et un Parangon traduit par le roi, que l'on ne trouve pas dans l'édition Champollion-Figeac. Plusieurs rondeaux, une vingtaine environ, ne figurent pas non plus dans l'édition de 1847 - elle en compte soixante-dix-neuf - sans que l'on puisse déterminer avec certitude s'ils appartiennent ou non au corpus royal, dont le contenu varie sensiblement d'un manuscrit à l'autre. En outre, Champollion- Figeac, qui a établi son texte d'après trois manuscrits différents, reproduit des pièces courtes (quatrains, sizains, huitains et dixains), six compositions à sujet et une Correspondance intime du roi qui ne se trouvent pas dans ce manuscrit. Dans son édition des Oeuvres poétiques de François 1er, parue en 1984, J.E. Kane attribue avec certitude au souverain 54 rondeaux, 17 chansons, 10 poèmes écrits de prison, 8 épitaphes, 97 ballades ou pièces courtes et 20 épitres, soit 206 compositions en vers. La guerre, la prison, la vie, l'amour: canzoniere d'un roi. Dans les rondeaux, comme dans les épîtres en vers et les chansons, l'influence de Clément Marot est indéniable: le langage de François Ier "y est aussi poli et aussi gracieux; le naturel s'y montre aussi souvent que le bon goût", souligne Champollion-Figeac. Surtout, ces compositions "expriment les vifs sentiments dont l'âme du roi était remplie". L'amour est partout, bien

Auktionsarchiv: Los-Nr. 10
Auktion:
Datum:
11.12.2015
Auktionshaus:
Pierre Bergé & Associés
92 avenue d'Iéna
75116 Paris
Frankreich
agodeau@pba-auctions.com
+33 (0)1 4949 9000
+33 (0)1 4949 9001
Beschreibung:

Rondeaux, épîtres et autres pièces en vers]. Sans lieu ni date [vers 1535]. Manuscrit calligraphié sur peau de vélin, in-4 de (181) ff. dont 22 blancs, réglés: maroquin rouge à grain long, plats encadrés de filets et pointillés avec fers d'angle, dos lisse orné de frises et de compartiments enserrant fleurons, filets au pointillé et petites étoiles, titre doré portant "Rondeaux du 15.me siècle" [sic], dentelle intérieure, tranches dorées (reliure de la fin du XVIII e siècle). Superbe manuscrit poétique rédigé à la Cour du roi François Ier. Remarquablement calligraphié et ornementé avec goût, l'ouvrage rassemble 156 pièces non signées, soit: 99 rondeaux, 12 chansons, 2 épitaphes, 11 épîtres en vers, 16 lettres en prose et 16 compositions diverses en vers ou en prose (poésies religieuses, traductions, ballades, etc.). La plupart de ces pièces - près de 150 - ont été composées à la cour de François Ier par le roi lui-même et les dames de sa cour: elles témoignent de la renaissance de la versification française dans le premier quart du XVIe siècle, sous les influences conjuguées de Jean Marot de son fils Clément - le poète préféré et le modèle du roi - et de Mellin de Saint-Gelais. L'ornementation est exquise: deux grandes initiales prolongées par des branchages et peintes à l'or sur fond de triangles noirs et blancs répétés en miroir; plusieurs lettrines ornées de branchages sur fond de bandes obliques noires et blanches alternées; très nombreuses lettrines et têtes de chapitres en blanc sur fond noir (ou vice versa), avec rehauts d'or. Le renouveau de la poésie de cour entre Charles d'Orléans et la Pléiade. En 1847, à l'heure de la redécouverte de Marot et de ses épigones, Aimé Champollion-Figeac se hasarda le premier à publier un volume de Poésies du roi François Ier, de Louise de Savoie, duchesse d'Angoulême, de Marguerite, reine de Navarre, d'après trois manuscrits conservés à la Bibliothèque royale, dont deux peut-être rédigés avec la participation de Clément Marot et de Mellin de Saint-Gelais. Il révéla ainsi un aspect alors méconnu de la vie quotidienne à la cour de François Ier: le goût de la poésie et la pratique de la versification, individuelle et collective. Le présent manuscrit ne comporte pas les quelques vers qui furent insérés plus tard dans les recueils de Marot ou de ses pairs, à l'exception de l'Épitaphe d'Agnès Sorel (f. 65 v) dont Champollion-Figeac signale une variante attribuée à Mellin de Saint-Gelais. En revanche, il contient l'essentiel de l'oeuvre poétique du roi François Ier, y compris les pièces italianisantes qui témoignent de l'engouement italien à la cour: une version d'après Pétrarque et un Parangon traduit par le roi, que l'on ne trouve pas dans l'édition Champollion-Figeac. Plusieurs rondeaux, une vingtaine environ, ne figurent pas non plus dans l'édition de 1847 - elle en compte soixante-dix-neuf - sans que l'on puisse déterminer avec certitude s'ils appartiennent ou non au corpus royal, dont le contenu varie sensiblement d'un manuscrit à l'autre. En outre, Champollion- Figeac, qui a établi son texte d'après trois manuscrits différents, reproduit des pièces courtes (quatrains, sizains, huitains et dixains), six compositions à sujet et une Correspondance intime du roi qui ne se trouvent pas dans ce manuscrit. Dans son édition des Oeuvres poétiques de François 1er, parue en 1984, J.E. Kane attribue avec certitude au souverain 54 rondeaux, 17 chansons, 10 poèmes écrits de prison, 8 épitaphes, 97 ballades ou pièces courtes et 20 épitres, soit 206 compositions en vers. La guerre, la prison, la vie, l'amour: canzoniere d'un roi. Dans les rondeaux, comme dans les épîtres en vers et les chansons, l'influence de Clément Marot est indéniable: le langage de François Ier "y est aussi poli et aussi gracieux; le naturel s'y montre aussi souvent que le bon goût", souligne Champollion-Figeac. Surtout, ces compositions "expriment les vifs sentiments dont l'âme du roi était remplie". L'amour est partout, bien

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Auktion:
Datum:
11.12.2015
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