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Auktionsarchiv: Los-Nr. 29

Retable en chêne sculpté représentant la Passion du Christ

Schätzpreis
50.000 € - 80.000 €
ca. 53.298 $ - 85.277 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 29

Retable en chêne sculpté représentant la Passion du Christ

Schätzpreis
50.000 € - 80.000 €
ca. 53.298 $ - 85.277 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Retable en chêne sculpté représentant la Passion du Christ La Crucifixion sculptée en haut relief en plusieurs blocs de bois, au pied de la croix du Christ, Longin, le cavalier aveugle, Stéphaton, le porteur d’éponge à cheval, un soldat, a gauche a l’avant, l’apôtre Jean soutien Marie évanouie et éplorée, a coté d’eux Marie Salomé et Marie Clopas et à droite Marie-Madeleine agenouillée ; les volets externes représentant Ecce Homo, les volets internes la montée au Calvaire et la descente de Croix, probablement peints par un artiste de l’entourage de Cornelius Engebrechtsz (1462-1527). Brabant, Anvers, vers 1500-1530 H : 112 cm - L : 77 cm - P : 23 cm Largeur volets ouverts : 130 cm Au Moyen-Âge, la statuaire médiévale connaît son apogée dans les Pays-Bas. Les principaux centres de production de grands retables (du latin retro tabula) composés de scènes narratives sur fond architectural étaient Bruxelles, Anvers et Malines. Bruxelles, capitale de l'empire bourguignon a joué un rôle important sur le plan artistique à partir de 1430 et Anvers vers 1500 devient le principal producteur et exportateur de sculptures et de retables. Les retable étaient placés à l’arrière et en surplomb de la table d’autel dans l’église. Anvers avec son port devient l'une des plus grandes villes commerciales d'Europe et une plaque tournante pour le commerce des objets d'art et de luxe. Les sculpteurs et peintres anversois appartenaient à la même corporation, la Guilde de Saint Luc, facilitant ainsi leur collaboration. Leur production était rigoureusement réglementée et devait répondre à des exigences sur la qualité du bois et de la polychromie. De nombreux retables ont été démantelés et parfois détruits durant les révolutions iconoclastes, la dissolution des monastères et les guerres et le retable ici présent est un exemple rare d’un retable domestique, complet et présentes tous ses volets qui servaient à le masquer en certains temps de l'année liturgique. Provenance : Vente Haute Époque, Emmanuel Prunier, Louviers, lot 42, le 26 mars 2006. Expositions / bibliographie : A. Huysmans ed., " La sculpture des Pays-bas méridionaux et de la Principauté de Liège XVe et XVIe siècles ", 1999.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 29
Auktion:
Datum:
20.09.2023
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
Frankreich
[email protected]
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

Retable en chêne sculpté représentant la Passion du Christ La Crucifixion sculptée en haut relief en plusieurs blocs de bois, au pied de la croix du Christ, Longin, le cavalier aveugle, Stéphaton, le porteur d’éponge à cheval, un soldat, a gauche a l’avant, l’apôtre Jean soutien Marie évanouie et éplorée, a coté d’eux Marie Salomé et Marie Clopas et à droite Marie-Madeleine agenouillée ; les volets externes représentant Ecce Homo, les volets internes la montée au Calvaire et la descente de Croix, probablement peints par un artiste de l’entourage de Cornelius Engebrechtsz (1462-1527). Brabant, Anvers, vers 1500-1530 H : 112 cm - L : 77 cm - P : 23 cm Largeur volets ouverts : 130 cm Au Moyen-Âge, la statuaire médiévale connaît son apogée dans les Pays-Bas. Les principaux centres de production de grands retables (du latin retro tabula) composés de scènes narratives sur fond architectural étaient Bruxelles, Anvers et Malines. Bruxelles, capitale de l'empire bourguignon a joué un rôle important sur le plan artistique à partir de 1430 et Anvers vers 1500 devient le principal producteur et exportateur de sculptures et de retables. Les retable étaient placés à l’arrière et en surplomb de la table d’autel dans l’église. Anvers avec son port devient l'une des plus grandes villes commerciales d'Europe et une plaque tournante pour le commerce des objets d'art et de luxe. Les sculpteurs et peintres anversois appartenaient à la même corporation, la Guilde de Saint Luc, facilitant ainsi leur collaboration. Leur production était rigoureusement réglementée et devait répondre à des exigences sur la qualité du bois et de la polychromie. De nombreux retables ont été démantelés et parfois détruits durant les révolutions iconoclastes, la dissolution des monastères et les guerres et le retable ici présent est un exemple rare d’un retable domestique, complet et présentes tous ses volets qui servaient à le masquer en certains temps de l'année liturgique. Provenance : Vente Haute Époque, Emmanuel Prunier, Louviers, lot 42, le 26 mars 2006. Expositions / bibliographie : A. Huysmans ed., " La sculpture des Pays-bas méridionaux et de la Principauté de Liège XVe et XVIe siècles ", 1999.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 29
Auktion:
Datum:
20.09.2023
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
Frankreich
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+33 (0)1 48009944
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