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Auktionsarchiv: Los-Nr. 169

Rembrandt BUGATTI 1884 1916 br

Schätzpreis
600.000 € - 800.000 €
ca. 632.574 $ - 843.432 $
Zuschlagspreis:
1.200.000 €
ca. 1.265.148 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 169

Rembrandt BUGATTI 1884 1916 br

Schätzpreis
600.000 € - 800.000 €
ca. 632.574 $ - 843.432 $
Zuschlagspreis:
1.200.000 €
ca. 1.265.148 $
Beschreibung:

Rembrandt BUGATTI (1884-1916) Le Grand Fourmilier, modèle créé en 1909 Epreuve en bronze à patine brune nuancée de vert, n°5 Fonte à la cire perdue de Adrien Aurélien Hébrard avant 1934 Signé (sur la terrasse) : « R. Bugatti » Cachet du fondeur : A. A. Hébrard Numéroté (5) sur la tranche de la terrasse Base d’origine en chêne H. 34,5 ; L. 47,5 ; P. 21,5 cm Un certificat de madame Véronique Fromanger sera remis à l’acquéreur. Provenance : Collection particulière française Littérature en rapport : - Vauxcelles, Louis, « La Fonte à Cire perdue », Art et Décoration, vol.18, juillet-décembre 1910, pp.189-197. - Chalom des Cordes, Jacques et Fromanger, Véronique, Rembrandt Bugatti catalogue raisonné, Paris, Les Editions de l’Amateur, 1987, pp. 222-223, repr. (épreuve non précisée). - Horswell, Edward, Rembrandt Bugatti life in sculpture, Sladmore Gallery, 2004, pp. 122-125, repr. (épreuve non precisée). - Horswell, Edward, Rembrandt Bugatti une vie pour la sculpture, Sladmore, Les éditions de l’amateur, 2006. - Fromanger, Véronique, Rembrandt Bugatti sculpteur, répertoire monographique, Les Editions de l’Amateur, Paris, 2009, pp. 168-169, repr. (épreuve non précisée) et p. 310, n°233, repr. (épreuve non precisée). - Rembrandt Bugatti The Sculptor 1884 – 1916, catalogue d’exposition, Nationalgalerie, Staatliche Museen zu Berlin, 28 mars – 27 juillet 2014, édité par Philipp Demandt et Anke Daemgen pour la Nationalgalerie, Staatliche Museen zu Berlin, Hirmer Verlag, 2014, pp. 150-151, repr. (épreuve n°2/5). Estimation : 600.000 / 800.000 euros Bugatti à la fin des années 1900 En 1909, année de création du Grand Fourmilier, Rembrandt Bugatti est âgé de 25 ans, et sculpte depuis 10 ans déjà, soutenu par les encouragements de son entourage. Il modèle avec de la plastiline des animaux, son sujet de prédilection. Entre 1903 et 1908, ses parents vivent à Paris, ce qui lui permet de passer beaucoup de temps à la Ménagerie du Jardin des Plantes et au marché aux chevaux, situé dans le même quartier. A cette période, il se rend également régulièrement au Jardin Zoologique d’Anvers , en Belgique, et voyage en Allemagne. Alors qu’il s’est d’abord consacré aux animaux domestiques ou de la ferme, Bugatti se passionne à présent pour les espèces sauvages : il « poursuit le cycle des grands fauves, passe de l’ours à l’éléphant, du rhinocéros à l’hippopotame, du buffle à la girafe et s’intéresse à d’autres espèces d’animaux sauvages : des antilopes, un zèbre, un fourmilier, un singe cynocéphale, des yacks, des lamas, des tapirs, une autruche, des casoars » . Il observe longuement ses modèles dans les différents zoos qu’il fréquente, et sa méthode de travail - modelage à main libre, sans instruments, sans esquisse préparatoire - , l’aide à capter les attitudes de ses modèles avec justesse et spontanéité. Comme le note Véronique Fromanger, « Bugatti possède une vision synthétique des volumes qui lui permet, tout en schématisant chaque animal en masses géométriques, de donner la sensation de la peau, du plumage ou du pelage » . Le fourmilier, un sujet offrant de belles problématiques stylistiques C’est exactement ce que fait Bugatti avec le Grand Fourmilier, animal qu’il a la chance de découvrir et étudier au zoo d’Anvers. Le fourmilier est un mammifère xénarthre, c’est-à-dire plantigrade, d'Amérique du Sud, et ayant des articulations vertébrales d'un type particulier, que l’on retrouve chez les paresseux et les tatous. Il s’agit d’un « animal solitaire et pacifique, unique en son genre, avec son long museau cylindrique qui sert de gaine à son interminable langue, avec ses pattes antérieures courtes, massives, armées de griffes puissantes tournées vers l’intérieur (qui lui permettent d’ouvrir termitières et fourmilières dans son milieu naturel), avec sa queue touffue en panache à poils longs raides qui mesure plus de la moitié de la longueur du corps. Quand il dort, elle fait office de couverture ; or il dort au moins quinze heures par jour » . Bugatti

Auktionsarchiv: Los-Nr. 169
Auktion:
Datum:
02.12.2016
Auktionshaus:
Crait + Müller
18, rue de Provence
75009 Paris
Frankreich
contact@crait-muller.com
Beschreibung:

Rembrandt BUGATTI (1884-1916) Le Grand Fourmilier, modèle créé en 1909 Epreuve en bronze à patine brune nuancée de vert, n°5 Fonte à la cire perdue de Adrien Aurélien Hébrard avant 1934 Signé (sur la terrasse) : « R. Bugatti » Cachet du fondeur : A. A. Hébrard Numéroté (5) sur la tranche de la terrasse Base d’origine en chêne H. 34,5 ; L. 47,5 ; P. 21,5 cm Un certificat de madame Véronique Fromanger sera remis à l’acquéreur. Provenance : Collection particulière française Littérature en rapport : - Vauxcelles, Louis, « La Fonte à Cire perdue », Art et Décoration, vol.18, juillet-décembre 1910, pp.189-197. - Chalom des Cordes, Jacques et Fromanger, Véronique, Rembrandt Bugatti catalogue raisonné, Paris, Les Editions de l’Amateur, 1987, pp. 222-223, repr. (épreuve non précisée). - Horswell, Edward, Rembrandt Bugatti life in sculpture, Sladmore Gallery, 2004, pp. 122-125, repr. (épreuve non precisée). - Horswell, Edward, Rembrandt Bugatti une vie pour la sculpture, Sladmore, Les éditions de l’amateur, 2006. - Fromanger, Véronique, Rembrandt Bugatti sculpteur, répertoire monographique, Les Editions de l’Amateur, Paris, 2009, pp. 168-169, repr. (épreuve non précisée) et p. 310, n°233, repr. (épreuve non precisée). - Rembrandt Bugatti The Sculptor 1884 – 1916, catalogue d’exposition, Nationalgalerie, Staatliche Museen zu Berlin, 28 mars – 27 juillet 2014, édité par Philipp Demandt et Anke Daemgen pour la Nationalgalerie, Staatliche Museen zu Berlin, Hirmer Verlag, 2014, pp. 150-151, repr. (épreuve n°2/5). Estimation : 600.000 / 800.000 euros Bugatti à la fin des années 1900 En 1909, année de création du Grand Fourmilier, Rembrandt Bugatti est âgé de 25 ans, et sculpte depuis 10 ans déjà, soutenu par les encouragements de son entourage. Il modèle avec de la plastiline des animaux, son sujet de prédilection. Entre 1903 et 1908, ses parents vivent à Paris, ce qui lui permet de passer beaucoup de temps à la Ménagerie du Jardin des Plantes et au marché aux chevaux, situé dans le même quartier. A cette période, il se rend également régulièrement au Jardin Zoologique d’Anvers , en Belgique, et voyage en Allemagne. Alors qu’il s’est d’abord consacré aux animaux domestiques ou de la ferme, Bugatti se passionne à présent pour les espèces sauvages : il « poursuit le cycle des grands fauves, passe de l’ours à l’éléphant, du rhinocéros à l’hippopotame, du buffle à la girafe et s’intéresse à d’autres espèces d’animaux sauvages : des antilopes, un zèbre, un fourmilier, un singe cynocéphale, des yacks, des lamas, des tapirs, une autruche, des casoars » . Il observe longuement ses modèles dans les différents zoos qu’il fréquente, et sa méthode de travail - modelage à main libre, sans instruments, sans esquisse préparatoire - , l’aide à capter les attitudes de ses modèles avec justesse et spontanéité. Comme le note Véronique Fromanger, « Bugatti possède une vision synthétique des volumes qui lui permet, tout en schématisant chaque animal en masses géométriques, de donner la sensation de la peau, du plumage ou du pelage » . Le fourmilier, un sujet offrant de belles problématiques stylistiques C’est exactement ce que fait Bugatti avec le Grand Fourmilier, animal qu’il a la chance de découvrir et étudier au zoo d’Anvers. Le fourmilier est un mammifère xénarthre, c’est-à-dire plantigrade, d'Amérique du Sud, et ayant des articulations vertébrales d'un type particulier, que l’on retrouve chez les paresseux et les tatous. Il s’agit d’un « animal solitaire et pacifique, unique en son genre, avec son long museau cylindrique qui sert de gaine à son interminable langue, avec ses pattes antérieures courtes, massives, armées de griffes puissantes tournées vers l’intérieur (qui lui permettent d’ouvrir termitières et fourmilières dans son milieu naturel), avec sa queue touffue en panache à poils longs raides qui mesure plus de la moitié de la longueur du corps. Quand il dort, elle fait office de couverture ; or il dort au moins quinze heures par jour » . Bugatti

Auktionsarchiv: Los-Nr. 169
Auktion:
Datum:
02.12.2016
Auktionshaus:
Crait + Müller
18, rue de Provence
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