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Auktionsarchiv: Los-Nr. 82

Ravissante bague Chevalière d’homme. En

Schätzpreis
8.000 € - 10.000 €
ca. 8.547 $ - 10.684 $
Zuschlagspreis:
11.500 €
ca. 12.287 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 82

Ravissante bague Chevalière d’homme. En

Schätzpreis
8.000 € - 10.000 €
ca. 8.547 $ - 10.684 $
Zuschlagspreis:
11.500 €
ca. 12.287 $
Beschreibung:

Ravissante bague Chevalière d’homme. En or coulé, ciselé en ronde bosse, représentant une aigle aux ailes éployées dont l’œil est enrichi d’un petit diamant. Anneau ciselé en suite de frises de feuillages émaillés vert. Il est gravé à l’intérieur, en lettres anglaises « Stéphanie Napoléon, Princesse de Bade au général Ordener ». Poinçon d’importation au hibou. Poids : 20 g - Diamètre extérieur : 2,2 cm - Diamètre intérieur : 1,9 cm B.E. Epoque Premier Empire. Vers 1806-1811. (Petits manques d’usage à l’émail). Provenance : Collection Maximin Deloche (1817-1900). Historique : Cette bague peut être datée de 1806-1811 car la jeune Stéphanie de Beauharnais n’est adoptée par l’Empereur (et devient donc Stéphanie Napoléon) qu’en 1806. L’année 1811 marque la mort du général Ordener et de plus l’avènement de Stéphanie comme Grande Duchesse de Bade. Elle est bien plus alors que la « Princesse de Bade». Si Maximin Deloche pense que cette bague a été donnée après l’arrestation du Duc d’Enghien en pays de Bade, faite par Ordener sur ordre du Premier Consul, cela n’est vraisemblablement pas le cas, tant l’arrestation et l’exécution du Prince fut un véritable traumatisme en France et en Europe. Il s’agit sûrement d’un cadeau en souvenir de la « Cour de Mayence»: En 1806, lorsque Napoléon partit pour la campagne de Prusse, puis celle de Pologne, la Cour fut réunie à Mayence. En l’absence de Napoléon, le Général Ordener paraissait être le gardien de l’étiquette de cette Cour, nous dit Norvins. On sait également que Ordener, accompagné de Rémusat, Norvins, Desprez, Labadoyere et d’Espinchal, préparaient également de quoi divertir l’impératrice et les princesses. Cette période fut très heureuse pour Joséphine et sa nièce Stéphanie, mêlées de fêtes et d’excursions, sous l’œil du 1er écuyer : Ordener. Cette bague fut sûrement donnée en remerciements des services rendus de la Cour de Mayence et en remerciement de l’attachement et du dévouement d’Ordener à Stéphanie et sa tante Joséphine de Beauharnais. Biographie : Michel Comte ORDENER (1755-1811). Il s’engage en 1776 comme dragon dans la Légion de Condé et se trouve lieutenant en 1792 quand la France déclare la guerre au « roi de Bohême et de Hongrie ». AprèsLe 14 août 1799, alors qu’il appartient à l’armée d’Helvétie, il reçoit le même jour huit coups de sabre, trois blessures par balles et une par boulet de canon. Ayant survécu, Ordener est à nouveau envoyé sur le Rhin en 1800. Trois ans plus tard, il est élevé au grade de général. L’année suivante, en mars 1804, la délicate opération de l’enlèvement du duc d’Enghien en territoire étranger lui est confiée. Napoléon le nomme commandant de la cavalerie de la Garde en 1805. En tant que tel, Michel Ordener prend part à la bataille d’Austerlitz (2 décembre 1805), au cours de laquelle il est grièvement blessé. Trois semaines plus tard, le 25 décembre, il est promu général de division. On citera la biographie que lui consacre Lucien Henrion : « Au Palais de Saint-Cloud, le 19 mai 1806, Napoléon le nomme Sénateur, lui rendant ainsi hommage ainsi qu’à l’armée. Ce poste est fort honorifique, mais bien consistant avec un traitement annuel de 25 000 F et un palais avec honneurs militaires,à Paris et en Province, suivant un cérémonial bien précis. Agé alors de 51 ans, il est fait, le 12 juin 1806, grand écuyer de l’impératrice. Le 25 octobre 1806, il quitte l’armée active pour s’occuper de ses nouvelles fonctions à la Cour, et évoluer dans ses fastes. Attaché à l’impératrice, il devait la suivre en ces incessantes pérégrinations en France, à Saint-Cloud, à Rambouillet, à la Malmaison, à Fontainebleau, à Strasbourg, aux bains de Plombiéres, en Allemagne, en Belgique, en Italie. Des journées bien remplies et non de repos pour le premier fonctionnaire de la Cour. Il loge au palais impérial, aux frais de l’impératrice et perçoit un traitement de 30 000 F. » Il devient alors un proche de la famille impériale, bien qu’ayant dès 1806, demandé sa retraite. « Son em

Auktionsarchiv: Los-Nr. 82
Auktion:
Datum:
26.03.2017
Auktionshaus:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
Frankreich
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

Ravissante bague Chevalière d’homme. En or coulé, ciselé en ronde bosse, représentant une aigle aux ailes éployées dont l’œil est enrichi d’un petit diamant. Anneau ciselé en suite de frises de feuillages émaillés vert. Il est gravé à l’intérieur, en lettres anglaises « Stéphanie Napoléon, Princesse de Bade au général Ordener ». Poinçon d’importation au hibou. Poids : 20 g - Diamètre extérieur : 2,2 cm - Diamètre intérieur : 1,9 cm B.E. Epoque Premier Empire. Vers 1806-1811. (Petits manques d’usage à l’émail). Provenance : Collection Maximin Deloche (1817-1900). Historique : Cette bague peut être datée de 1806-1811 car la jeune Stéphanie de Beauharnais n’est adoptée par l’Empereur (et devient donc Stéphanie Napoléon) qu’en 1806. L’année 1811 marque la mort du général Ordener et de plus l’avènement de Stéphanie comme Grande Duchesse de Bade. Elle est bien plus alors que la « Princesse de Bade». Si Maximin Deloche pense que cette bague a été donnée après l’arrestation du Duc d’Enghien en pays de Bade, faite par Ordener sur ordre du Premier Consul, cela n’est vraisemblablement pas le cas, tant l’arrestation et l’exécution du Prince fut un véritable traumatisme en France et en Europe. Il s’agit sûrement d’un cadeau en souvenir de la « Cour de Mayence»: En 1806, lorsque Napoléon partit pour la campagne de Prusse, puis celle de Pologne, la Cour fut réunie à Mayence. En l’absence de Napoléon, le Général Ordener paraissait être le gardien de l’étiquette de cette Cour, nous dit Norvins. On sait également que Ordener, accompagné de Rémusat, Norvins, Desprez, Labadoyere et d’Espinchal, préparaient également de quoi divertir l’impératrice et les princesses. Cette période fut très heureuse pour Joséphine et sa nièce Stéphanie, mêlées de fêtes et d’excursions, sous l’œil du 1er écuyer : Ordener. Cette bague fut sûrement donnée en remerciements des services rendus de la Cour de Mayence et en remerciement de l’attachement et du dévouement d’Ordener à Stéphanie et sa tante Joséphine de Beauharnais. Biographie : Michel Comte ORDENER (1755-1811). Il s’engage en 1776 comme dragon dans la Légion de Condé et se trouve lieutenant en 1792 quand la France déclare la guerre au « roi de Bohême et de Hongrie ». AprèsLe 14 août 1799, alors qu’il appartient à l’armée d’Helvétie, il reçoit le même jour huit coups de sabre, trois blessures par balles et une par boulet de canon. Ayant survécu, Ordener est à nouveau envoyé sur le Rhin en 1800. Trois ans plus tard, il est élevé au grade de général. L’année suivante, en mars 1804, la délicate opération de l’enlèvement du duc d’Enghien en territoire étranger lui est confiée. Napoléon le nomme commandant de la cavalerie de la Garde en 1805. En tant que tel, Michel Ordener prend part à la bataille d’Austerlitz (2 décembre 1805), au cours de laquelle il est grièvement blessé. Trois semaines plus tard, le 25 décembre, il est promu général de division. On citera la biographie que lui consacre Lucien Henrion : « Au Palais de Saint-Cloud, le 19 mai 1806, Napoléon le nomme Sénateur, lui rendant ainsi hommage ainsi qu’à l’armée. Ce poste est fort honorifique, mais bien consistant avec un traitement annuel de 25 000 F et un palais avec honneurs militaires,à Paris et en Province, suivant un cérémonial bien précis. Agé alors de 51 ans, il est fait, le 12 juin 1806, grand écuyer de l’impératrice. Le 25 octobre 1806, il quitte l’armée active pour s’occuper de ses nouvelles fonctions à la Cour, et évoluer dans ses fastes. Attaché à l’impératrice, il devait la suivre en ces incessantes pérégrinations en France, à Saint-Cloud, à Rambouillet, à la Malmaison, à Fontainebleau, à Strasbourg, aux bains de Plombiéres, en Allemagne, en Belgique, en Italie. Des journées bien remplies et non de repos pour le premier fonctionnaire de la Cour. Il loge au palais impérial, aux frais de l’impératrice et perçoit un traitement de 30 000 F. » Il devient alors un proche de la famille impériale, bien qu’ayant dès 1806, demandé sa retraite. « Son em

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Auktion:
Datum:
26.03.2017
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