Rare tas de Hammam ottoman poinçonné ""tombaq"" de forme ronde, en cuivre martelé doré au mercure, ayant conservé une belle dorure, à décor gravé et ciselé. L'intérieur est orné d'une fleur entourée d'une guirlandes de rinceaux qui est reproduite sur les parois externes. Le bassin porte le poiçon ""tombaq"" écrit en arabe. Turquie, vers 1830, époque de Mahmud II. D. 21 cm - H. 6 cm An Ottoman gilt-copper (tombak) Hammam bowl, Turkey, circa 1830 of deep round form, hammered, engraved with a floral pattern framed by a scrolling foliate guirlande, stamped ""tombaq"" in arabic. " C'est au cours du 18e siècle qu'apparaît dans le travail des métaux ottomans le tombaq. Il s'agit d'un alliage composé de zinc et de cuivre, dont la dorure, qui suppose l'application de feuilles d'or et de mercure, produit une teinte variant entre le blanc argenté et le doré. Le travail du tombaq est essentiellement stambouliote, il s'applique aux objets militaires, domestiques et liturgiques. À l'époque ottomane, il était jugé inapproprié d'utiliser des objets en or massif à des fins utilitaires, et c'est pourquoi le tombak prit un tel essort. Le mercure de France écrivait en octobre 1731 : "un métal (…) qu'on a bien peine à distinguer du vrai or."
Rare tas de Hammam ottoman poinçonné ""tombaq"" de forme ronde, en cuivre martelé doré au mercure, ayant conservé une belle dorure, à décor gravé et ciselé. L'intérieur est orné d'une fleur entourée d'une guirlandes de rinceaux qui est reproduite sur les parois externes. Le bassin porte le poiçon ""tombaq"" écrit en arabe. Turquie, vers 1830, époque de Mahmud II. D. 21 cm - H. 6 cm An Ottoman gilt-copper (tombak) Hammam bowl, Turkey, circa 1830 of deep round form, hammered, engraved with a floral pattern framed by a scrolling foliate guirlande, stamped ""tombaq"" in arabic. " C'est au cours du 18e siècle qu'apparaît dans le travail des métaux ottomans le tombaq. Il s'agit d'un alliage composé de zinc et de cuivre, dont la dorure, qui suppose l'application de feuilles d'or et de mercure, produit une teinte variant entre le blanc argenté et le doré. Le travail du tombaq est essentiellement stambouliote, il s'applique aux objets militaires, domestiques et liturgiques. À l'époque ottomane, il était jugé inapproprié d'utiliser des objets en or massif à des fins utilitaires, et c'est pourquoi le tombak prit un tel essort. Le mercure de France écrivait en octobre 1731 : "un métal (…) qu'on a bien peine à distinguer du vrai or."
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