Beschreibung:

Rare régulateur de forme borne en placage d’acajou et bronze doré, la partie centrale contient le cadran émaillé à chiffres romains pour les heures, arabes pour les minutes et quantième, signé Frisard à Rouen, le ressort signé Monginot et daté Avril 1809, sonnerie au passage des heures, des demies, à quantième avec un balancier compensé avec réglage par roulette. La partie supérieure de la corniche amovible. Elle est flanquée, enchâssés de part et d’autre, des dieux Mars et Neptune en bronze patiné tenant chacun leur attribut : le glaive et le trident. Il repose sur une base rectangulaire à ressaut, soulignée par des encadrements de filets, une frise de perles et une large frise de palmettes alternées de fleurs de lotus, ornée de deux bouquetins affrontés picorant dans une coupe remplie de raisins et de Le comte de Rambuteau, d'après Court, en 1838 pampres de vigne, en applique. Époque Empire (restaurations) Ce régulateur présente un aigle couronné, ‘41’, ‘5612’, ‘La Malmaison’ insculptés sur le laiton dans la partie inférieure de la caisse, et un aigle couronné, Malmaison, N couronné et 612, sur Neptune H : 58 L : 63 P : 22 cm Provenance : cette pendule aurait été offerte au comte de Rambuteau par l’impératrice Joséphine Il s’agit vraisemblablement de Jean-Claude-Thomas-Monginot. Les Monginot1, sont quatre frères, originaires d’Enfonvelle (Haute Marne) et fabricants de ressorts. L’ainé Claude s’installe le premier à Paris vers 1773, il meurt en 1796 et sa veuve poursuit son activité jusqu’en 1806. Gaspard figure comme Monginot dans les différents almanachs parisiens et sous Monginot l’ainé après la mort de son frère Claude, il meurt en 1822. Jacques-Georges : actif 35 rue du Marché Neuf jusqu’en 1801. Jean-Claude-Thomas-Monginot, actif 32, rue de la Huchette où il meurt le 8 octobre 1812. Charles Henry Frisard est né à Villaret (Suisse) le 4 mai 1779, établi rue Grand Pont à Rouen avant 1809. Il publie : - Description d’une méridienne mobile donnant chaque jour sans réduction, le midi moyen sur une ligne droite, Rouen 1830 - Méthode raisonnée sur la manière de déballer une pendule en l’absence de L’horloger, suspendre le balancier... la régler et la conduire soi-même, Rouen 1836, avec E. Bartélemy. Claude-Philibert Barthelot, comte de Rambuteau, appartient à une ancienne famille de la noblesse française implantée en Bourgogne au château de Rambuteau. Né à Mâcon (Saône-et-Loire) le 9 novembre 1781, il fait partie du cercle privé de l’Impératrice Joséphine à partir de 1 806. Sur les conseils de son beau-père , le comte de Narbonne, il se fait agréer de l’Empereur en qualité de Chambellan en 1809. « mes débuts auprès de l’Empereur furent heureux. Le divorce était consommé. Je regrettai cette bonne protectrice qui m’avait souri dans sa prospérité,2 et dont le fils avait été bon camarade» Ce régulateur, aurait-il pu être offert à Rambuteau par Joséphine en souvenir de cette période ? Comte de l’Empire en 1810, préfet du Simplon en 1813, de la Loire en 1814 et du Tarn et Garonne en 1815. Sous les Cent-Jours, il est au service de l’Empereur et, après Waterloo, destitué par la seconde Restauration, il se retire en Bourgogne pendant 12 ans.et écrit dans ses Mémoires : « Je trouvai un grand intérêt à suivre l’Empereur au conseil d’État ... C’était la grande école de gouvernement, si j’ai valu quelque chose depuis, c’est à cette école que je l’ai dû. » Élu député de l’opposition libérale (contre les Ultra-royalistes favorables à Charles X), en Saône-et-Loire, en 1827, et réélu en juin 1830. Il déploie ses talents sous la Monarchie de Juillet, Louis-Philippe le nomme préfet de la Seine en 1833, et ce jusqu’en 1848 puis l’appelle à la Chambre des pairs en 1835. Rambuteau déclare :« Dans la mission que Votre Majesté m’a confiée, je n’oublierai jamais que mon premier devoir est de donner aux parisiens de l’eau, de l’air et de l’ombre» A la suite d’une épidémie de choléra ravageant Paris en 1832, Rambuteau estime que les rues étroites, tortu