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Auktionsarchiv: Los-Nr. 324

Rare petit bureau de dame, à toutes faces

Schätzpreis
20.000 € - 25.000 €
ca. 26.052 $ - 32.565 $
Zuschlagspreis:
45.000 €
ca. 58.617 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 324

Rare petit bureau de dame, à toutes faces

Schätzpreis
20.000 € - 25.000 €
ca. 26.052 $ - 32.565 $
Zuschlagspreis:
45.000 €
ca. 58.617 $
Beschreibung:

Rare petit bureau de dame, à toutes faces, en bois laqué noir et or, dans l'esprit de la Chine, à décor dit «au vernis Martin», sur trois faces, de scènes dans des paysages lacustres, animés de personnages sur des passerelles, dans des perspectives paysagées. La partie arrière est ornée en plein, d'un bouquet de fleurs. Il ouvre par un abattant. Ce dernier dissimulant un intérieur marqueté sur des fonds de bois de rose, de branchages fleuris et feuillagés, rubanés. Il ouvre par trois tiroirs, celui de droite dissimulant un encrier, un sablier et un porte plume. L'entablement découvre un casier à deux volets coulissants, escamotables, à secret. Riche ornementation de bronzes ciselés et dorés, à décor feuillagé, aux chutes, épaulements, entrée de serrure et sabots. Estampille de C. WOLFF et poinçon de Jurande Epoque Louis XV (légères reprises à la laque et éclats). H: 81,5 - L: 66 - P: 38 cm Provenance: Collection de Madame Nielsen, vente à Paris, Mes Loudmer et Poulain, le 12 décembre 1979, lot 39. La carrière de l'ébéniste Christophe Wolff est l'une des plus représentatives de son temps. Spécialisé dans un premier temps dans la création de meubles marquetés, cet artisan démontra tout au long de sa carrière une exceptionnelle capacité d'adaptation au renouvellement des styles décoratifs et sut parfaitement diversifier son activité. Ainsi nous connaissons notamment de cet ébéniste des meubles revêtus de panneaux de marqueterie, essentiellement florale, souvent d'un spectaculaire effet décoratif, citons particulièrement une grande armoire à motifs de bouquets de fleurs enrubannés illustrée dans J. Nicolay, L'art et la manière des maîtres ébénistes français au XVIIIe siècle, Paris, 1982, p.486, fig. G; ainsi qu'un bureau de pente dit «secrétaire du Dauphin» livré par Gilles Joubert en 1759 au château de Bellevue (voir J.-R. Ronfort, 1759, «Bellevue et le secrétaire du Dauphin», dans L'Estampille/L'Objet d'art, n°286, décembre 1994, p.105-123). Mais Wolff est également l'auteur de réalisations plus tardives et plus sobres caractéristiques des années 1780, notamment un bonheur-du-jour en placage d'acajou anciennement dans la collection de Lily et Edmond Safra (vente Sotheby's, New York, le 4 novembre 2005, lot 281). Le bureau que nous présentons reflète lui la vogue des meubles à décor en vernis européen dit «vernis Martin» réalisé dans le goût de la Chine ou du Japon. Cette mode dérivait librement des créations françaises de la fin du XVIIe ou du début du siècle suivant qui faisaient suite à l'entretue de Louis XIV et des ambassadeurs du roi de Siam en 1686, rencontre au cours de laquelle les représentants étrangers missionnés par leur monarque offrirent de nombreux présents au Roi Soleil. Cela suscita immédiatement un exceptionnel engouement pour les objets venus d'Orient et eut pour principale conséquence, quelques décennies plus tard, l'adaptation de panneaux de laque orientale sur des créations d'ébénisterie de facture parisienne. Rapidement, le coût très élevé des panneaux de laque, récupérés essentiellement sur des cabinets ou des paravents, entraîna une parade particulièrement audacieuse initiée par les marchands-merciers désireux de réduire le coût de fabrication de leurs meubles: le vernis européen. Cette technique, certainement inspirée des artisans italiens, permettait d'obtenir des panneaux particulièrement décoratifs et surtout de développer des teintes alors absentes de l'art des laqueurs orientaux. C'est dans ce contexte que Christophe Wolff réalisa le bureau de pente que nous proposons. De nos jours, ses meubles en laque ou en vernis Martin répertoriés sont relativement rares et reflètent toujours l'équilibre trouvé par l'artisan entre proportions, ornementation de bronze doré finement ciselé et décor dans le goût de l'Orient. Parmi les exemplaires connus, citons notamment un secrétaire à abattant illustré dans P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, Paris, 2002, p.917; une paire d'encoignures passée en

Auktionsarchiv: Los-Nr. 324
Auktion:
Datum:
10.04.2013
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Rare petit bureau de dame, à toutes faces, en bois laqué noir et or, dans l'esprit de la Chine, à décor dit «au vernis Martin», sur trois faces, de scènes dans des paysages lacustres, animés de personnages sur des passerelles, dans des perspectives paysagées. La partie arrière est ornée en plein, d'un bouquet de fleurs. Il ouvre par un abattant. Ce dernier dissimulant un intérieur marqueté sur des fonds de bois de rose, de branchages fleuris et feuillagés, rubanés. Il ouvre par trois tiroirs, celui de droite dissimulant un encrier, un sablier et un porte plume. L'entablement découvre un casier à deux volets coulissants, escamotables, à secret. Riche ornementation de bronzes ciselés et dorés, à décor feuillagé, aux chutes, épaulements, entrée de serrure et sabots. Estampille de C. WOLFF et poinçon de Jurande Epoque Louis XV (légères reprises à la laque et éclats). H: 81,5 - L: 66 - P: 38 cm Provenance: Collection de Madame Nielsen, vente à Paris, Mes Loudmer et Poulain, le 12 décembre 1979, lot 39. La carrière de l'ébéniste Christophe Wolff est l'une des plus représentatives de son temps. Spécialisé dans un premier temps dans la création de meubles marquetés, cet artisan démontra tout au long de sa carrière une exceptionnelle capacité d'adaptation au renouvellement des styles décoratifs et sut parfaitement diversifier son activité. Ainsi nous connaissons notamment de cet ébéniste des meubles revêtus de panneaux de marqueterie, essentiellement florale, souvent d'un spectaculaire effet décoratif, citons particulièrement une grande armoire à motifs de bouquets de fleurs enrubannés illustrée dans J. Nicolay, L'art et la manière des maîtres ébénistes français au XVIIIe siècle, Paris, 1982, p.486, fig. G; ainsi qu'un bureau de pente dit «secrétaire du Dauphin» livré par Gilles Joubert en 1759 au château de Bellevue (voir J.-R. Ronfort, 1759, «Bellevue et le secrétaire du Dauphin», dans L'Estampille/L'Objet d'art, n°286, décembre 1994, p.105-123). Mais Wolff est également l'auteur de réalisations plus tardives et plus sobres caractéristiques des années 1780, notamment un bonheur-du-jour en placage d'acajou anciennement dans la collection de Lily et Edmond Safra (vente Sotheby's, New York, le 4 novembre 2005, lot 281). Le bureau que nous présentons reflète lui la vogue des meubles à décor en vernis européen dit «vernis Martin» réalisé dans le goût de la Chine ou du Japon. Cette mode dérivait librement des créations françaises de la fin du XVIIe ou du début du siècle suivant qui faisaient suite à l'entretue de Louis XIV et des ambassadeurs du roi de Siam en 1686, rencontre au cours de laquelle les représentants étrangers missionnés par leur monarque offrirent de nombreux présents au Roi Soleil. Cela suscita immédiatement un exceptionnel engouement pour les objets venus d'Orient et eut pour principale conséquence, quelques décennies plus tard, l'adaptation de panneaux de laque orientale sur des créations d'ébénisterie de facture parisienne. Rapidement, le coût très élevé des panneaux de laque, récupérés essentiellement sur des cabinets ou des paravents, entraîna une parade particulièrement audacieuse initiée par les marchands-merciers désireux de réduire le coût de fabrication de leurs meubles: le vernis européen. Cette technique, certainement inspirée des artisans italiens, permettait d'obtenir des panneaux particulièrement décoratifs et surtout de développer des teintes alors absentes de l'art des laqueurs orientaux. C'est dans ce contexte que Christophe Wolff réalisa le bureau de pente que nous proposons. De nos jours, ses meubles en laque ou en vernis Martin répertoriés sont relativement rares et reflètent toujours l'équilibre trouvé par l'artisan entre proportions, ornementation de bronze doré finement ciselé et décor dans le goût de l'Orient. Parmi les exemplaires connus, citons notamment un secrétaire à abattant illustré dans P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, Paris, 2002, p.917; une paire d'encoignures passée en

Auktionsarchiv: Los-Nr. 324
Auktion:
Datum:
10.04.2013
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
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