Beschreibung:

Rare pendule symbolisant « La protection du commerce du Levant ». Elle est en bronze ciselé et doré (reprises). Le cadran signé NEPVEU à Paris, indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes. L'ensemble est supporté par un navire, les voiles liées, animé d'un marin, d'un Amour, d'une corne d'abondance et des symboles de Richesse. A l'amortissement une Renommée présente un médaillon à profil d'homme, figurant un protecteur de la marine marchande. Base plaquée d'ébène à f rise de rinceaux. Pieds griffes. Fin de l'époque Louis XVI (manque une rame). Hauteur : 46 cm. - Largeur : 39 cm. - Profondeur : 20 cm Un modèle similaire est reproduit, page 270, dans l'ouvrage de Pierre Kjelberg : Encyclopédie de la pendule française (Edition de l'Amateur). Ce modèle de pendule fut très en vogue sous le règne de Louis XVI. Parfois nommées pendules " au corsaire ", elles illustrent en fait une allégorie de la Fortune qui protège la marine et le commerce. L'on en connaît un certain nombre avec quelques légères variantes, notamment dans le motif du médaillon : une première, le cadran signé Merra à Paris, est illustrée dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française, Paris, 1997, p.279 ; une deuxième est reproduite dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Band I, p.197, fig.3.13.7 ; enfin une troisième, le cadran de Dubois à Paris, provenant de la collection Doucet figure dans Tardy, La pendule française, 2e partie : de Louis XVI à nos jours, Paris, 1949, p.246, fig.3. C'est le fondeur Nicolas Bonnet, reçu maître le 9 décembre 1766, qui avait créé le modèle au début des années 1770, son Livre-Journal conservé aux Archives de la Seine à Paris (D5 B6 447), décompte seize pendules à l'Allégorie du commerce vendues entre avril 1775 et octobre 1776. Nicolas-Antoine-Lenepveu (1736-1796) travailla tout d'abord en tant qu'ouvrier livre, puis après avoir été reçu maître le 8 janvier 1773, il installa son atelier rue Salle au Comte. Il avait une clientèle privée, mais vendait également par l'intermédiaire de certains merciers parisiens tel Claude-François-Julliot. Il s'entoura des meilleurs fondeurs et bronziers de son temps, particulièrem. Lire la suite Replier