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Auktionsarchiv: Los-Nr. 222

Rare pendule en bronze finement ciselé et

Schätzpreis
7.000 € - 8.000 €
ca. 7.586 $ - 8.670 $
Zuschlagspreis:
20.000 €
ca. 21.675 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 222

Rare pendule en bronze finement ciselé et

Schätzpreis
7.000 € - 8.000 €
ca. 7.586 $ - 8.670 $
Zuschlagspreis:
20.000 €
ca. 21.675 $
Beschreibung:

Rare pendule en bronze finement ciselé et doré à décor d'un personnage légèrement drapé figurant Pâris tenant la pomme, son bâton et sa gourde posés à son côté; il est assis sur un muret et coiffé d'un bonnet phrygien. La base contenant le mouvement présente en façade un large guichet indiquant les heures et minutes par des aiguilles muent par un système de chaînettes; il indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes et est signé Le Roy Horloger de Sa Majesté le Roi de Westphalie à Paris; socle à raies de coeur et frises de palmettes encadrant des médaillons ornés de casques à panaches (décou­vrant les trous de remontage); petits pieds griffes. A l'intérieur figurent des indications: «CDR N°2 1810», ainsi que gravé à la pointe sèche: «réparé par Lesieur 11 novembre 1818 et 25 octobre 1825». Epoque Empire (accident au verre du cadran). H: 41 - L: 31 - P: 16 cm Par son mécanisme original, cette pendule peut être considérée comme un véritable prototype horloger. En effet, elle se différencie des modèles «classiques», soit à cadrans circulaires intégrés dans les caisses, soit en éléments dissociés formant des cercles tournants, par son mouvement à chaînettes et par des curseurs indiquant l'heure sur un cadran horizontal inscrit dans une boîte en bronze ciselé et doré surmontée d'un personnage mythologique, le jeune berger Pâris, figure que l'on retrouve à l'identique sur une pendule illustrée dans P. Kjellberg, Encyclo­pédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle, Paris, 1997, p.448. Cette particularité horlogère de cadran horizontal se retrouve exceptionnellement dans l'horlogerie française de la fin du XVIIIème siècle ou du début du siècle suivant, notamment sur un cartel en bois doré conservé au Musée Jacquemart-André à Paris (reproduit dans Institut de France, Le musée Jacquemart-André, Livre guide, p.23); ainsi que sur une pendule d'époque Empire, attribuée au bronzier Claude Galle signée de l'émailleur Dubuisson et surmontée d'un groupe figurant Paul et Virginie, passée en vente chez Sotheby's, à Paris, le 10 no­vembre 2009, lot 288. Si nous considérons que Galle et Dubuis­son peuvent être considérés comme les créateurs de ce type hor­loger sous l'Empire, leur disparition respective en 1815 marqua probablement l'arrêt définitif du développement de ce rarissime modèle d'indication horaire. «Leroy Horloger de S.M. le Roi de Westphalie»: Cette signature correspond à Basile-Charles Leroy (1765-1828), fils de l'horloger Basile Leroy et membre de l'une des plus im­portantes dynasties d'horlogers parisiens du XVIIIème siècle et des premières décennies du siècle suivant. Après son accession à la maîtrise, le 17 juillet 1788, il connaît une carrière exception­nelle et loue un atelier au Palais Royal à Madame Raguet-Lépine. Successivement nommé «Horloger de Son Altesse Impériale Madame Mère de l'Empereur», «Horloger du Roi de Westpha­lie» et «Horloger du Roi» sous la Restauration, Basile-Charles Leroy s'entoura des meilleurs artisans parisiens du temps pour la réalisation des caisses de ses pendules, particulièrement des bronziers ou fondeurs Rémond, Reiche et Galle. De nos jours, certaines pendules de l'horloger appartiennent aux plus impor­tantes collections privées et publiques internationales, citons notamment celles conservées au Musée Paul Dupuy à Toulouse, au Musées royaux d'Art et d'Histoire à Bruxelles, au Musée du Louvre et au Musée International d'Horlogerie à La Chaux-de-Fonds.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 222
Auktion:
Datum:
25.03.2015
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Rare pendule en bronze finement ciselé et doré à décor d'un personnage légèrement drapé figurant Pâris tenant la pomme, son bâton et sa gourde posés à son côté; il est assis sur un muret et coiffé d'un bonnet phrygien. La base contenant le mouvement présente en façade un large guichet indiquant les heures et minutes par des aiguilles muent par un système de chaînettes; il indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes et est signé Le Roy Horloger de Sa Majesté le Roi de Westphalie à Paris; socle à raies de coeur et frises de palmettes encadrant des médaillons ornés de casques à panaches (décou­vrant les trous de remontage); petits pieds griffes. A l'intérieur figurent des indications: «CDR N°2 1810», ainsi que gravé à la pointe sèche: «réparé par Lesieur 11 novembre 1818 et 25 octobre 1825». Epoque Empire (accident au verre du cadran). H: 41 - L: 31 - P: 16 cm Par son mécanisme original, cette pendule peut être considérée comme un véritable prototype horloger. En effet, elle se différencie des modèles «classiques», soit à cadrans circulaires intégrés dans les caisses, soit en éléments dissociés formant des cercles tournants, par son mouvement à chaînettes et par des curseurs indiquant l'heure sur un cadran horizontal inscrit dans une boîte en bronze ciselé et doré surmontée d'un personnage mythologique, le jeune berger Pâris, figure que l'on retrouve à l'identique sur une pendule illustrée dans P. Kjellberg, Encyclo­pédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle, Paris, 1997, p.448. Cette particularité horlogère de cadran horizontal se retrouve exceptionnellement dans l'horlogerie française de la fin du XVIIIème siècle ou du début du siècle suivant, notamment sur un cartel en bois doré conservé au Musée Jacquemart-André à Paris (reproduit dans Institut de France, Le musée Jacquemart-André, Livre guide, p.23); ainsi que sur une pendule d'époque Empire, attribuée au bronzier Claude Galle signée de l'émailleur Dubuisson et surmontée d'un groupe figurant Paul et Virginie, passée en vente chez Sotheby's, à Paris, le 10 no­vembre 2009, lot 288. Si nous considérons que Galle et Dubuis­son peuvent être considérés comme les créateurs de ce type hor­loger sous l'Empire, leur disparition respective en 1815 marqua probablement l'arrêt définitif du développement de ce rarissime modèle d'indication horaire. «Leroy Horloger de S.M. le Roi de Westphalie»: Cette signature correspond à Basile-Charles Leroy (1765-1828), fils de l'horloger Basile Leroy et membre de l'une des plus im­portantes dynasties d'horlogers parisiens du XVIIIème siècle et des premières décennies du siècle suivant. Après son accession à la maîtrise, le 17 juillet 1788, il connaît une carrière exception­nelle et loue un atelier au Palais Royal à Madame Raguet-Lépine. Successivement nommé «Horloger de Son Altesse Impériale Madame Mère de l'Empereur», «Horloger du Roi de Westpha­lie» et «Horloger du Roi» sous la Restauration, Basile-Charles Leroy s'entoura des meilleurs artisans parisiens du temps pour la réalisation des caisses de ses pendules, particulièrement des bronziers ou fondeurs Rémond, Reiche et Galle. De nos jours, certaines pendules de l'horloger appartiennent aux plus impor­tantes collections privées et publiques internationales, citons notamment celles conservées au Musée Paul Dupuy à Toulouse, au Musées royaux d'Art et d'Histoire à Bruxelles, au Musée du Louvre et au Musée International d'Horlogerie à La Chaux-de-Fonds.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 222
Auktion:
Datum:
25.03.2015
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
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