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Auktionsarchiv: Los-Nr. 235

RARE PENDULE ECRITOIRE...

Schätzpreis
15.000 € - 20.000 €
ca. 16.461 $ - 21.948 $
Zuschlagspreis:
26.796 €
ca. 29.407 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 235

RARE PENDULE ECRITOIRE...

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15.000 € - 20.000 €
ca. 16.461 $ - 21.948 $
Zuschlagspreis:
26.796 €
ca. 29.407 $
Beschreibung:

RARE PENDULE ECRITOIRE de forme rectangulaire en acajou, placage d’acajou bronze patiné et doré comprenant quatre godets couverts, deux petites coupelles sur pied et en son centre une pendule lyre à cadran émaillé (accidenté) à chiffres romains pour les heures et à quantièmes signé Thomire et Cnie à Paris et Moinet ainé Hger et supportant deux bras de lumière à buste de femme ailé soutenant le binet. Elle repose un socle rectangulaire avec une large coquille et une base ciselée de feuilles d’eau. La partie en acajou ornée de palmettes, volutes, motifs stylisés et frise de feuilles d’eau ouvre à un tiroir en façade est terminée par des petits patins. Epoque Empire-Restauration (petits manques et restaurations) H. : 45 - L. : 41,5 - P. : 26,5 cm Provenance : Collection Michel Regnaud de Saint-Jean d’Angély. MOINET ainé (1768-1853), pendulier à façon actif à Paris rue de la Poterie de 1806 à 1820 Né à Bourges dans une famille d’agriculteurs prospères, Louis Moinet (1768 -1853), se distingue très jeune par sa passion pour l’horlogerie et remporte de nombreux premiers prix lors de concours. Il passe cinq ans à Rome où il étudie l’architecture, la sculpture et la peinture. Après son retour à Paris, il devient professeur de beaux-arts à l’Académie des Beaux-Arts puis se concentre exclusivement sur l’étude pratique et théorique de l’horlogerie et invente en 1816 le premier chronographe. Il étudie également l’horlogerie à Paris et en Suisse. À Paris, Moinet travaille avec le célèbre horloger Abraham-Louis Breguet (1747-1823) en tant que secrétaire technique. Horloger avec une forte compréhension de l’importance esthétique de chacune de ses horloges, inventeur et savant très estimé qui, en tant que fabricant d’instruments de précision, devient président de la Société de chronométrie de Paris...Il réalise des prouesses techniques, il invente de nombreux dispositifs horlogers, dont un moyen optique pour vérifier la forme des dents des roues d’horloges et de montres. Sa notoriété dépasse les frontières de la France. En 1848, Moinet publie son traité intitulé « Nouveau Traité Général Astronomique et Civil d’Horlogerie Théorique et Pratique », il présente un chronomètre à la Grande Exposition de Londres, au Crystal Palace en 1851. La réputation de Moinet est telle qu’il travaille en étroite collaboration avec des hommes aussi éminents que l’astronome Jérôme Lalande ou le bronzier Pierre-Philippe-Thomire. Moinet et Thomire sont responsables de la fabrication d’un certain nombre d’horloges très importantes, qui affiche les phases de la lune à l’intérieur de l’aiguille du jour au moyen d’une minuscule boule. A l’heure actuelle, les pendules sorties de son atelier sont toutes considérées comme réalisées en collaboration avec Pierre-Philippe-Thomire avec lequel l’horloger dû avoir une relation commerciale et amicale privilégiée. Pierre Philippe THOMIRE reçu maître en 1772. Philippe THOMIRE (1757-1853) est le plus important bronzier parisien du dernier quart du XVIIIe siècle et des premières décennies du XIXe. Bronzier attitré de la manufacture de Sèvres, il travaille au décor de bronze de la plupart des créations de l’époque. Il rachète en 1804 le fonds de commerce du marchand mercier Martin-Eloi Lignereux, et devient un des plus importants fournisseurs de bronzes des palais impériaux sa nouvelle société devient Thomire-Duterme et Cie et emploie jusqu’à 800 ouvriers ; puis après sa séparation avec Duterme en 1815 Thomire et Cie. Il se retire des affaires en 1823, laissant l’entreprise à ses gendres et petits enfants, qui perpétuent le nom de Thomire jusqu’au règne de Louis-Philippe Ce modèle semble unique et correspond vraisemblablement à une commande spéciale exécutée par des artisans aussi remarquables que le bronzier fondeur-ciseleur Pierre-Philippe-Thomire et l’horloger Louis Moinet ou Moynet qui ont souvent collaboré pour d’importantes commandes, dont la pendule connue sous le nom d’horloge Napoléon (1806) conservée au Musée national Speelkl

Auktionsarchiv: Los-Nr. 235
Auktion:
Datum:
09.07.2023
Auktionshaus:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
Frankreich
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

RARE PENDULE ECRITOIRE de forme rectangulaire en acajou, placage d’acajou bronze patiné et doré comprenant quatre godets couverts, deux petites coupelles sur pied et en son centre une pendule lyre à cadran émaillé (accidenté) à chiffres romains pour les heures et à quantièmes signé Thomire et Cnie à Paris et Moinet ainé Hger et supportant deux bras de lumière à buste de femme ailé soutenant le binet. Elle repose un socle rectangulaire avec une large coquille et une base ciselée de feuilles d’eau. La partie en acajou ornée de palmettes, volutes, motifs stylisés et frise de feuilles d’eau ouvre à un tiroir en façade est terminée par des petits patins. Epoque Empire-Restauration (petits manques et restaurations) H. : 45 - L. : 41,5 - P. : 26,5 cm Provenance : Collection Michel Regnaud de Saint-Jean d’Angély. MOINET ainé (1768-1853), pendulier à façon actif à Paris rue de la Poterie de 1806 à 1820 Né à Bourges dans une famille d’agriculteurs prospères, Louis Moinet (1768 -1853), se distingue très jeune par sa passion pour l’horlogerie et remporte de nombreux premiers prix lors de concours. Il passe cinq ans à Rome où il étudie l’architecture, la sculpture et la peinture. Après son retour à Paris, il devient professeur de beaux-arts à l’Académie des Beaux-Arts puis se concentre exclusivement sur l’étude pratique et théorique de l’horlogerie et invente en 1816 le premier chronographe. Il étudie également l’horlogerie à Paris et en Suisse. À Paris, Moinet travaille avec le célèbre horloger Abraham-Louis Breguet (1747-1823) en tant que secrétaire technique. Horloger avec une forte compréhension de l’importance esthétique de chacune de ses horloges, inventeur et savant très estimé qui, en tant que fabricant d’instruments de précision, devient président de la Société de chronométrie de Paris...Il réalise des prouesses techniques, il invente de nombreux dispositifs horlogers, dont un moyen optique pour vérifier la forme des dents des roues d’horloges et de montres. Sa notoriété dépasse les frontières de la France. En 1848, Moinet publie son traité intitulé « Nouveau Traité Général Astronomique et Civil d’Horlogerie Théorique et Pratique », il présente un chronomètre à la Grande Exposition de Londres, au Crystal Palace en 1851. La réputation de Moinet est telle qu’il travaille en étroite collaboration avec des hommes aussi éminents que l’astronome Jérôme Lalande ou le bronzier Pierre-Philippe-Thomire. Moinet et Thomire sont responsables de la fabrication d’un certain nombre d’horloges très importantes, qui affiche les phases de la lune à l’intérieur de l’aiguille du jour au moyen d’une minuscule boule. A l’heure actuelle, les pendules sorties de son atelier sont toutes considérées comme réalisées en collaboration avec Pierre-Philippe-Thomire avec lequel l’horloger dû avoir une relation commerciale et amicale privilégiée. Pierre Philippe THOMIRE reçu maître en 1772. Philippe THOMIRE (1757-1853) est le plus important bronzier parisien du dernier quart du XVIIIe siècle et des premières décennies du XIXe. Bronzier attitré de la manufacture de Sèvres, il travaille au décor de bronze de la plupart des créations de l’époque. Il rachète en 1804 le fonds de commerce du marchand mercier Martin-Eloi Lignereux, et devient un des plus importants fournisseurs de bronzes des palais impériaux sa nouvelle société devient Thomire-Duterme et Cie et emploie jusqu’à 800 ouvriers ; puis après sa séparation avec Duterme en 1815 Thomire et Cie. Il se retire des affaires en 1823, laissant l’entreprise à ses gendres et petits enfants, qui perpétuent le nom de Thomire jusqu’au règne de Louis-Philippe Ce modèle semble unique et correspond vraisemblablement à une commande spéciale exécutée par des artisans aussi remarquables que le bronzier fondeur-ciseleur Pierre-Philippe-Thomire et l’horloger Louis Moinet ou Moynet qui ont souvent collaboré pour d’importantes commandes, dont la pendule connue sous le nom d’horloge Napoléon (1806) conservée au Musée national Speelkl

Auktionsarchiv: Los-Nr. 235
Auktion:
Datum:
09.07.2023
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