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Auktionsarchiv: Los-Nr. 16

RARE PENDULE AU CHINOIS DE BERTIN, MINISTRE DE LOUIS XV ET ADMINISTRATEUR DE LA COMPAGNIE DES INDES

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 4.356 $ - 6.535 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 16

RARE PENDULE AU CHINOIS DE BERTIN, MINISTRE DE LOUIS XV ET ADMINISTRATEUR DE LA COMPAGNIE DES INDES

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 4.356 $ - 6.535 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

RARE PENDULE AU CHINOIS DE BERTIN, MINISTRE DE LOUIS XV ET ADMINISTRATEUR DE LA COMPAGNIE DES INDES Pendule de forme mouvementée en bois laqué à fond noir, à décor laqué or en léger relief de personnages chinois sur les faces latérales, en partie basse des cartels de fleurs en croisillons, reposant sur quatre pieds, le cadran émaillé blanc et noir à chiffres romains pour les heures, secondes et jours en chiffres arabes, signé “GUERIN A SENONCHE”, aiguilles en laiton doré. La partie haute amovible laissant apparaître une boussole en bois polychrome, avec aiguille en métal sous verre, est surmonté d’un personnage chinois s’articulant grâce à une manivelle à l’arrière qui fait bouger son éventail et sa tête. Au dos le sigle du Christ “IHS”. Petits soulèvements de matière et restaurations. Mouvement en l’état, avec clé et balancier. Époque Louis XV. Au dos une petite porte s’ouvrant à clé contient deux papiers d’époque collés, inscrits à la plume : “Du Cabinet de Monsieur / Bertin Ministre du Roi / Spa 1791.” et “Du Cabinet de Monsieur / Bertin Ministre / Secrétaire d’Etat / Commandeur des Ordres / du Roi”. H. 62 x L. 27 x P. 18 cm. Historique Henri Léonard Jean Baptiste Bertin, né le 24 mars 1720 à Périgueux et mort le 16 septembre 1792 à Spa (actuelle Belgique), fut contrôleur général des finances du roi Louis XV (1759-1763). Après avoir démissionné une fois la paix revenue, il reçut alors, le 14 décembre 1763, un secrétariat d'État bizarrement composé, détaché du contrôle général des finances, dont les attributions comprenaient notamment la Compagnie des Indes. La création d'un cinquième secrétariat d'État – qu'on appela le secrétariat de M. Bertin – constitue un événement unique dans les annales de la monarchie. En butte aux empiètements du contrôle général des finances, Bertin abandonna dès 1764 la Compagnie des Indes et les manufactures de coton et toiles peintes. Privé de moyens financiers et de personnel compétent, le « petit ministère » de Bertin connut un échec relatif, sauf en ce qui concerne les mines. La suppression de son ministère fut prononcée après la démission de son titulaire, le 26 mai 1780. Fasciné par la Chine, il permit à deux jeunes Chinois catholiques de venir passer plusieurs années d'étude en France puis de retourner en Chine bénéficiaires d'une pension du roi Louis XVI. Bertin s'appuyait sur la mission des Jésuites auprès de l'Empereur de Chine (les pères François Bourgeois et Joseph-Marie Amiot). Vergennes ne suivit pas ses recommandations, ce qui est regrettable car la Chine était le complément naturel du commerce avec l'Inde, ce que les Anglais comprirent fort bien dans les années décisives entre 1778 et 1785. Membre honoraire de l'Académie des sciences (1761) et de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (1772), Bertin émigre en 1791 à Spa, où il meurt peu de temps après, le 16 septembre 1792, inhumé le même jour : dans le registre paroissial de Saint-Remacle de Spa, le curé le qualifie de Commandeur des Ordres du Roy et de Ministre d'État de France. C’est de cette dernière année de vie que date l’étiquette présente au dos de notre pendule, émouvant témoignage de l’amour pour la Chine qu’éprouvait le ministre de Louis XV.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 16
Auktion:
Datum:
26.05.2023
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
Frankreich
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

RARE PENDULE AU CHINOIS DE BERTIN, MINISTRE DE LOUIS XV ET ADMINISTRATEUR DE LA COMPAGNIE DES INDES Pendule de forme mouvementée en bois laqué à fond noir, à décor laqué or en léger relief de personnages chinois sur les faces latérales, en partie basse des cartels de fleurs en croisillons, reposant sur quatre pieds, le cadran émaillé blanc et noir à chiffres romains pour les heures, secondes et jours en chiffres arabes, signé “GUERIN A SENONCHE”, aiguilles en laiton doré. La partie haute amovible laissant apparaître une boussole en bois polychrome, avec aiguille en métal sous verre, est surmonté d’un personnage chinois s’articulant grâce à une manivelle à l’arrière qui fait bouger son éventail et sa tête. Au dos le sigle du Christ “IHS”. Petits soulèvements de matière et restaurations. Mouvement en l’état, avec clé et balancier. Époque Louis XV. Au dos une petite porte s’ouvrant à clé contient deux papiers d’époque collés, inscrits à la plume : “Du Cabinet de Monsieur / Bertin Ministre du Roi / Spa 1791.” et “Du Cabinet de Monsieur / Bertin Ministre / Secrétaire d’Etat / Commandeur des Ordres / du Roi”. H. 62 x L. 27 x P. 18 cm. Historique Henri Léonard Jean Baptiste Bertin, né le 24 mars 1720 à Périgueux et mort le 16 septembre 1792 à Spa (actuelle Belgique), fut contrôleur général des finances du roi Louis XV (1759-1763). Après avoir démissionné une fois la paix revenue, il reçut alors, le 14 décembre 1763, un secrétariat d'État bizarrement composé, détaché du contrôle général des finances, dont les attributions comprenaient notamment la Compagnie des Indes. La création d'un cinquième secrétariat d'État – qu'on appela le secrétariat de M. Bertin – constitue un événement unique dans les annales de la monarchie. En butte aux empiètements du contrôle général des finances, Bertin abandonna dès 1764 la Compagnie des Indes et les manufactures de coton et toiles peintes. Privé de moyens financiers et de personnel compétent, le « petit ministère » de Bertin connut un échec relatif, sauf en ce qui concerne les mines. La suppression de son ministère fut prononcée après la démission de son titulaire, le 26 mai 1780. Fasciné par la Chine, il permit à deux jeunes Chinois catholiques de venir passer plusieurs années d'étude en France puis de retourner en Chine bénéficiaires d'une pension du roi Louis XVI. Bertin s'appuyait sur la mission des Jésuites auprès de l'Empereur de Chine (les pères François Bourgeois et Joseph-Marie Amiot). Vergennes ne suivit pas ses recommandations, ce qui est regrettable car la Chine était le complément naturel du commerce avec l'Inde, ce que les Anglais comprirent fort bien dans les années décisives entre 1778 et 1785. Membre honoraire de l'Académie des sciences (1761) et de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (1772), Bertin émigre en 1791 à Spa, où il meurt peu de temps après, le 16 septembre 1792, inhumé le même jour : dans le registre paroissial de Saint-Remacle de Spa, le curé le qualifie de Commandeur des Ordres du Roy et de Ministre d'État de France. C’est de cette dernière année de vie que date l’étiquette présente au dos de notre pendule, émouvant témoignage de l’amour pour la Chine qu’éprouvait le ministre de Louis XV.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 16
Auktion:
Datum:
26.05.2023
Auktionshaus:
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